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CHAPITRE II. LE TRAITEMENT DES DONNÉES GPS.puisqu’on accède aux va<strong>le</strong>urs des résidus de la transformation.Dans <strong>le</strong> cas de l’Antarctique et de ce calcul, la situation est un peu particulière : <strong>le</strong>s stations GPS dont<strong>le</strong>s données étaient disponib<strong>le</strong>s sur une période de plusieurs années étaient en 1996 au nombre de 4, etsont toutes des stations IGS incluses dans <strong>le</strong> calcul des centres IGS. Même en considérant (ce qui n’étaitpas notre hypothèse) que <strong>le</strong>s mouvements sur une ou deux de ces stations sont exactement ceux de<strong>le</strong>ur position ITRF, il était diffici<strong>le</strong> de <strong>le</strong>s((sacrifier))pour un rattachement et de se contenter des deuxstations restantes pour la détection d’un éventuel mouvement de rebond. Dans <strong>le</strong> cas où l’on considèreque <strong>le</strong>s mouvements sur ces stations, liés à l’isostasie, sont ténus et très peu prédictib<strong>le</strong>s mais bien réels,<strong>le</strong> fait d’utiliser l’une ou l’autre de ces stations pour un rattachement à un système de référence terrestreconstitue tout simp<strong>le</strong>ment une erreur.Dans un premier temps, on a cherché avant tout à s’affranchir des signaux qui pourraient provenird’autre chose que de la géophysique el<strong>le</strong>-même, et en particulier des erreurs introduites par la présenced’autres stations GPS (extérieures au continent antarctique) dans <strong>le</strong> réseau. On a donc traité <strong>le</strong>s donnéesdes stations IGS du continent antarctique même (Casey, Davis et McMurdo à partir de mi-1994, O’Higginsà partir de mi-1995), en réseau libre. Ce type de calcul permet entre autres d’évaluer <strong>le</strong>s variationsinternes au réseau indépendamment de l’extérieur. Les distances entre stations étant de toute façon trèsimportantes, on a cherché par la suite à améliorer au cours du calcul la qualité des orbites IGS au dessusde l’hémisphère Sud (voir <strong>le</strong> deuxième partie du chapitre I de cette partie pour l’évaluation de <strong>le</strong>ur qualitérelative dans l’hémisphère Sud). Le logiciel de traitement GAMIT (du MIT) permet en effet de réévaluer<strong>le</strong>s paramètres orbitaux au cours du calcul, au même titre que <strong>le</strong>s paramètres des stations. Enfin, <strong>le</strong> réseaucomprenant uniquement <strong>le</strong>s stations GPS sur <strong>le</strong> sol antarctique a été élargi aux stations IGS suffisammentproches et de bonne qualité, ceci dans un doub<strong>le</strong> but : <strong>le</strong> réseau, toujours à une échel<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>, est plusdense, donc beaucoup mieux contraint que celui des 4 stations initia<strong>le</strong>s; et surtout, la présence de stationsIGS extérieures permet de <strong>le</strong> rattacher à un système de référence mondial, comme expliqué précédemment.Ce chapitre est consacré à l’exposé des différents calculs GPS qui ont été effectués au cours de cetteétude, en réseau local antarctique ou plus global, en contraignant ou non des stations désignées comme(stations de référence)). Le rattachement des résultats du calcul en réseau libre à un système de référencesera présenté dans <strong>le</strong> chapitre suivant d’analyse géodésique des résultats.1. Données GPS disponib<strong>le</strong>s.La première station du réseau IGS à fonctionner sur <strong>le</strong> continent antarctique est cel<strong>le</strong> de McMurdo(base américaine), installée en 1991. Le type d’antenne, de récepteur ou de logiciel des stations évoluesouvent avec <strong>le</strong> temps, mais dans <strong>le</strong> cas de McMurdo, on a même assisté à un changement du site oùétait installée l’antenne, au début de l’année 1995.Les deux stations IGS australiennes de Casey et Davis ont été installées à la mi 1994, et la station chiliennede O’Higgins fonctionne depuis juin 1995. Le nombre des stations IGS sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> du continentantarctique est donc de 3 depuis 1994, 4 depuis 1995.Le nombre de ces stations a beaucoup augmenté depuis <strong>le</strong> début de l’année 1998, puisqu’il est actuel<strong>le</strong>mentde 10.Fin 1997, un financement obtenu par l’ENS et l’IGN auprès de l’IFRTP a permis l’installation d’une stationGPS permanente de type IGS sur la base française de Dumont d’Urvil<strong>le</strong>, utilisant <strong>le</strong> pilier géodésiqueconstruit par l’IGN pour la campagne SCAR 1996 (voir annexe E pour <strong>le</strong>s détails de l’installation). Cettestation fonctionne de façon continue depuis <strong>le</strong> 20 décembre 1997, sans problème technique sérieux.150

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