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x2. MOUVEMENTS VERTICAUX.la prolongeant permet d’obtenir une vitesse théorique de remontée à McMurdo de 7 mm/an (modè<strong>le</strong>LC79) contre de 2 à 4 mm/an sur <strong>le</strong>s stations de Casey et Davis. Les barres d’erreurs sur ces vitesses,qui sont <strong>le</strong>s mêmes que pour la solution ENS 96, permettent de <strong>le</strong>s interpréter comme une surrectionuniforme de l’ensemb<strong>le</strong> de l’Antarctique Est.L’influence des vitesses ITRF 97 sur <strong>le</strong> rattachement de la solution libre par transformation à 7 paramètressemb<strong>le</strong> assez peu claire. En effet, alors que <strong>le</strong> passage de la solution ENS 96 à ENS 97 provoque unelégère diminution, homogène, de toutes <strong>le</strong>s vitesses vertica<strong>le</strong>s positives, cela ne reflète absolument pasl’évolution simultanée des vitesses ITRF 97. Les vitesses vertica<strong>le</strong>s ITRF diminuent bien sur McMurdoou Casey, el<strong>le</strong>s augmentent sur Davis ou O’Higgins, alors <strong>le</strong>s vitesses ENS y diminuent. La vitessevertica<strong>le</strong> à Dumont devient nul<strong>le</strong> dans la solution ITRF 97 alors que la vitesse correspondante augmentefortement dans la solution ENS 97. Globa<strong>le</strong>ment, on obtient une bien meil<strong>le</strong>ure cohérence entre <strong>le</strong>svitesses vertica<strong>le</strong>s sur l’Antarctique des deux solutions 97 que ce qui était observé dans la solution 96.C’est assez peu surprenant, puisque <strong>le</strong> poids des données IGS dans la solution ITRF sur cette partiedu monde a augmenté assez fortement entre <strong>le</strong>s deux solutions. La solution ITRF 96 incluant déja <strong>le</strong>sdonnées des stations DORIS et VLBI de la région, mais peu de données des stations GPS, alors que latendance s’inverse dans l’ITRF 97. Les vitesses ITRF 97 montrent donc entre el<strong>le</strong>s une cohérence similaireà ce qu’on observe dans la solution ENS 97 sur la partie Est de l’Antarctique, dans <strong>le</strong> sens d’un légermouvement de remontée uniforme.Sur la Péninsu<strong>le</strong> et la station de O’Higgins, on obtient à nouveau un mouvement vers <strong>le</strong> haut, significatifpar rapport aux barres d’erreurs. La vitesse ENS 97 est de 1612 mm/an, un taux de surrection tropé<strong>le</strong>vé pour pouvoir être expliqué par <strong>le</strong> seul rebond visqueux, puisque <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs prédites par <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>ssont comprises entre -2 et +7 mm/an (voir tab<strong>le</strong>au II.3 page 58). Il faut donc faire intervenir, commepour la vitesse vertica<strong>le</strong> ENS 96, une composante de rebond élastique résultant de l’accélération récentede l’évacuation glaciaire sur la Péninsu<strong>le</strong>. Cette vitesse vertica<strong>le</strong> élastique, de l’ordre de 10 mm/an, estcompatib<strong>le</strong> avec la vitesse résiduel<strong>le</strong> horizonta<strong>le</strong> de la solution ENS 97 sur O’Higgins, de 8 mm/an, dirigéevers l’intérieur du continent.En accord avec ce qui est observé sur l’ensemb<strong>le</strong> du continent antarctique, la vitesse vertica<strong>le</strong> des solutionsITRF évolue pour se rapprocher de la solution ENS. Nul<strong>le</strong> dans la solution ITRF 96, el<strong>le</strong> devient éga<strong>le</strong> à13 mm/an dans l’ITRF 97, donc beaucoup plus semblab<strong>le</strong> à la vitesse vertica<strong>le</strong> ENS 97. Comme ce qui adéja été constaté, on observe une évolution contraire dans <strong>le</strong>s deux solutions ITRF et ENS, puisque la vitesseENS, qui était é<strong>le</strong>vée en 96, a diminué de quelques mm/an, alors que la solution ITRF 96, montrantune vitesse nul<strong>le</strong>, devient presque aussi é<strong>le</strong>vée en 97 que la solution ENS. Ce genre d’observation vientattester <strong>le</strong> caractère fina<strong>le</strong>ment relativement indépendant des solutions rattachées ENS par rapport auxvitesses des points correspondants dans l’ITRF.On a mis en évidence au chapitre III de cette partie des variations périodiques, de période 365 jours,dans la série temporel<strong>le</strong> des variations de la composante vertica<strong>le</strong> à O’Higgins (solution ENS 97 ou ENS96, voir figure IV.21). L’amplitude de ces oscillations est d’environ 5 cm (soit 10 cm de variation tota<strong>le</strong>), cequi représente un signal très important par rapport aux vitesses à long terme sur cette même composantevertica<strong>le</strong>. Leur ordre de grandeur nous a poussé à chercher une explication faisant intervenir la propagationdes signaux GPS à travers <strong>le</strong>s couches atmosphériques, ou une variation saisonnière du centre dephase de l’antenne, qui ne reflèterait pas forcément un mouvement de la croûte.Ces oscillations peuvent diffici<strong>le</strong>ment être corrélées avec <strong>le</strong>s coefficients de correction troposphérique, quine montrent pas de variations périodiques dans <strong>le</strong> même interval<strong>le</strong> de temps. Une corrélation avec la températureloca<strong>le</strong> est par contre beaucoup plus faci<strong>le</strong> à établir, <strong>le</strong>s oscillations apparentes de la surface se261

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