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x1. LES TENDANCES ACTUELLES DE L’ÉQUILIBRE DE LA CALOTTE.<strong>le</strong>s stations de l’étude. On retrouve un refroidissement local à la station du pô<strong>le</strong> Sud, il est diffici<strong>le</strong> de diresi d’autres endroits à l’intérieur du continent se comportent de la même manière puisqu’on ne disposepas d’autres données. Quelques stations sur <strong>le</strong>s côtes de l’Antarctique Est montrent une tendance auréchauffement en toute saison : Mc Murdo, près de la plate-forme de Ross, Casey, et la station russe deMirnyy (110oet 95ode longitude Est, respectivement).Une étude plus loca<strong>le</strong> (King 1994), ne portant que sur <strong>le</strong>s stations de la Péninsu<strong>le</strong> (et une station à l’Estde la plate-forme de Filchner-Ronne), confirme un réchauffement significatif sur cette région : toutes <strong>le</strong>sstations présentent une tendance de 1oC à 3oC depuis 50 ans, avec une variabilité inter-annuel<strong>le</strong> néanmoinstrès importante. De même que Weatherly et al. (1991), King (1994) a cherché à mettre en évidencel’interaction entre l’évolution des températures et l’extension de la glace marine. L’influence des variationsde températures sur l’extension de la glace est assez faci<strong>le</strong> à mettre en évidence, l’effet inverse, bienque pressenti depuis plusieurs années, semb<strong>le</strong> plus diffici<strong>le</strong> à quantifier.L’augmentation importante des températures sur la Péninsu<strong>le</strong> est confirmée par (King et Harangozo1998) : la tendance sur la station de Rothera pour <strong>le</strong>s moyennes hiverna<strong>le</strong>s est de 8,7oC par sièc<strong>le</strong>, entre1945 et 1996, de 2,2oC par sièc<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s températures estiva<strong>le</strong>s.1.1.2. L’augmentation du niveau de la mer et la contribution de l’Antarctique.Le rapport de l’IPCC de 1995 (Houghton 1995) évalue la tendance du niveau de la mer depuis que l’ondispose d’enregistrements marégraphiques stab<strong>le</strong>s. Les derniers chiffres, tenant compte de correctionsdes effets du rebond post-glaciaire sur certains sites de marégraphes, notamment en Scandinavie ( 21sites concernés, (Douglas 1991)), portent la tendance de l’élévation du niveau de la mer, entre 1880 et1980, à1;80;1mm/an. Ce chiffre est légèrement plus é<strong>le</strong>vé que celui donné par <strong>le</strong> précédent rapportde l’IPCC (entre1et1;5mm/an).Les séries temporel<strong>le</strong>s des marégraphes du réseau GLOSS (Global Sea Level Observing System), limitéesà cel<strong>le</strong>s qui comprennent plus de 40 années de mesures (pas nécessairement consécutives), soit45 marégraphes, indiquent une tendance récente pour l’évolution du niveau des mers de 1,60,3mm/an (Woppelmann 1997). Ce résultat peut être considéré comme fiab<strong>le</strong>, d’une part parce que la duréeminima<strong>le</strong> des séries temporel<strong>le</strong>s filtre <strong>le</strong>s variations interdécenna<strong>le</strong>s, d’autre part parce que l’échantillonretenu assure une répartition géographique homogène, éliminant <strong>le</strong> biais introduit habituel<strong>le</strong>ment par lasurabondance de stations en Europe et en Amérique du Nord.Si l’on arrivait à évaluer par des moyens océanographiques ou marégraphiques la contribution de lacalotte antarctique à cette évolution, cela constituerait une contrainte supplémentaire (et indépendante)sur <strong>le</strong> comportement actuel de la calotte, et donc sur la part élastique de la déformation crusta<strong>le</strong>. Ce n’estmalheureusement pas <strong>le</strong> cas, puisque la part de l’Antarctique est considérée comme la plus mal connuedes contributions répertoriées, et est habituel<strong>le</strong>ment utilisée pour expliquer l’incertitude é<strong>le</strong>vée sur la variationtota<strong>le</strong>. Le tab<strong>le</strong>au III.2 donne <strong>le</strong>s estimations <strong>le</strong>s plus récentes des différentes contributions.1.2. L’évolution du taux d’accumulation en Antarctique.1.2.1. Une évaluation diffici<strong>le</strong>.Les températures en Antarctique, à part sur quelques points isolés de la Péninsu<strong>le</strong> (voir (Stearns etWend<strong>le</strong>r 1988)), entraînent des précipitations quasiment toujours sous forme solide (Bromwich 1988). Unre<strong>le</strong>vé des stations météorologiques de la station de Wilkes (Antarctique Est, proche de Dumont d’Urvil<strong>le</strong>)a montré une répartition de95;8%pour la forme solide,2;3%pour une composition mixte et1;9%pour89

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