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Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

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x5. CONCLUSION.5. Conclusion.Traiter des données GPS sur cette partie du monde est une entreprise hasardeuse, comme s’en sontbien rendu compte ceux qui analysent <strong>le</strong>s données en provenance de réseaux locaux (Capra et al. 1999),(Zwartz et al. 1999), (Dietrich et al. 1998). Quel<strong>le</strong> que soit la configuration du réseau, l’agitation ionosphériqueimportante et la trajectoire apparente assez spécifique des satellites GPS modifient l’environnementhabituel de l’analyse GPS.Le bruit ionosphérique au premier ordre est pris en compte par <strong>le</strong>s logiciels de traitement de manièreassez satisfaisante. Mais on a vu qu’au dessus de l’Antarctique, <strong>le</strong>s variations aux ordres supérieurs sontencore assez importantes pour perturber la mesure. Les systèmes de cartographie mondiaux de l’activitéionosphérique à partir des données des stations IGS rendent compte des variations brusques lors d’oragemagnétiques, mais on dispose de peu d’enregistrements aux a<strong>le</strong>ntours des pô<strong>le</strong>s.Une tentative pour éliminer <strong>le</strong> bruit ionosphérique renforcé lorsque <strong>le</strong>s satellites se trouvent à desélévations basses ne donne pas de résultats concluants.La configuration apparente plutôt inhabituel<strong>le</strong> de la constellation GPS observée depuis <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Sudcomporte des avantages et des inconvénients. Comme effet positif de la bonne répartition azimutha<strong>le</strong> etde l’élévation moyenne assez basse des satellites, on peut s’attendre à une assez bonne précision relativede la composante vertica<strong>le</strong>. Pour <strong>le</strong>s composantes horizonta<strong>le</strong>s, l’orientation généra<strong>le</strong> Est-Ouest destrajectoires apparentes devrait se traduire par une meil<strong>le</strong>ure répétitivité sur la composante Nord que surla composante Est, contrairement à ce qu’on constate généra<strong>le</strong>ment aux basses ou moyennes latitudes.On a pu constater après comparaison des dispersions des résultats des calculs d’orbites IGS des différentscentres d’analyse, que la précision des orbites IGS décroît dans l’hémisphère Sud, lorsqu’on se rapprochedes hautes latitudes Sud. Cela ne signifie pas qu’el<strong>le</strong> soit insuffisante pour <strong>le</strong> besoins d’un réseau local,voire régional, mais lorsque <strong>le</strong>s lignes de base ont une longueur minima<strong>le</strong> de 1400 km, il ne faut pass’attendre à une précision meil<strong>le</strong>ure que <strong>le</strong> centimètre sur la longueur de ces lignes de base.La configuration du réseau, largement étendu et comportant peu de stations limite éga<strong>le</strong>ment, commeon l’a montré, <strong>le</strong> nombre de doub<strong>le</strong>s différences sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s se fera l’inversion. La longueur des lignesde base interdit toute résolution d’ambiguïtés entières efficace. Pour ces deux raisons, il sera intéressantd’inclure dans la solution <strong>le</strong> maximum de stations disponib<strong>le</strong>s, dans la mesure où la longueur moyennedes lignes de base n’augmente pas trop pour autant.On a donné dans cette partie un échantillon des difficultés de calcul rencontrées au cours de l’analysede ce réseau. Cela explique entre autres <strong>le</strong>s tâtonnements quant au choix de la méthode de calcul optima<strong>le</strong>,et <strong>le</strong> temps qui a été investi dans la mise au point du processus de calcul. Cela donne éga<strong>le</strong>mentune idée de la difficulté à obtenir des résultats géodésiques fiab<strong>le</strong>s et exploitab<strong>le</strong>s pour la géophysique àpartir de traitement GPS en Antarctique. Un choix (qui n’a pas été fait ici) aurait pu être de faire un biland’erreur rigoureux, pour évaluer l’effet des différentes sources d’erreurs mentionnées ici sur l’exactitudede la position obtenue par GPS. Ce genre d’étude aurait demandé beaucoup de temps, et de l’intérêtpour <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s physiques permettant de quantifier <strong>le</strong>s différents biais. Cela aurait aussi exigé des renseignementsplus précis sur <strong>le</strong> comportement de l’ionosphère au dessus de l’Antarctique, la couverturenuageuse et l’exposition des antennes aux précipitations (type précis du radome) et au vent. Nous avonspréféré ne pas y consacrer trop de temps, et s’attacher à améliorer la précision de la mesure GPS plutôtque son exactitude. Les perturbations apportées par l’activité ionosphérique ont un effet sur <strong>le</strong> nombrede doub<strong>le</strong>s différences et <strong>le</strong> nettoyage des données, ce qui dégrade l’exactitude du traitement d’une session.L’influence d’une couche de neige ou d’un nuage de glace sur <strong>le</strong> trajet des ondes GPS introduit un147

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