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Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

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CHAPITRE I. SPÉCIFICITÉS DU TRAITEMENT DE DONNÉES GPS EN ANTARCTIQUE.en Antarctique ou autour, et qui ont été incluses dans <strong>le</strong> calcul à partir de 1998. Il s’agit des stations deDumont, Mawson, Palmer, Sanae, Amundsen (sur la glace) et Gough Island. Cet histogramme montreclairement que l’élargissement du réseau qui au départ ne comprenait que <strong>le</strong>s stations antarctiquesaugmente la longueur moyenne des lignes de base. L’inclusion des nouvel<strong>le</strong>s stations antarctiques en1998 a un effet un peu différent : certaines lignes de base sont maintenant inférieures à 1000 km, ce quidevrait permettre une résolution partiel<strong>le</strong> des ambiguïtés, mais <strong>le</strong> nombre de lignes de base de longueurinférieure à 2000 km reste très faib<strong>le</strong>, sa proportion par rapport au nombre total de lignes de base décroît.Cela s’explique assez simp<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong> fait que <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s stations antarctiques sont assez proches <strong>le</strong>sunes des autres à l’échel<strong>le</strong> du réseau (assez proche signifiant ici de 2000 à 4000 km) mais restent éloignéesdes stations extérieures, qui sont au départ plus nombreuses, et deviennent en 1998 aussi nombreusesque <strong>le</strong>s stations antarctiques. Ce résultat ne justifie naturel<strong>le</strong>ment pas de ne pas inclure ces nouvel<strong>le</strong>sstations, puisqu’el<strong>le</strong>s apportent des informations sur <strong>le</strong>s mouvements en Antarctique, et densifient lapartie directement intéressante du réseau.Le nombre d’ambiguïtés entières résolues pour <strong>le</strong> traitement en réseau élargi sur l’année 1996 est deprès de 10 %, pourcentage qui porte sur l’ensemb<strong>le</strong> des lignes de bases, alors qu’on a limité la recherche derésolution à cel<strong>le</strong>s dont la longueur est inférieure à 7000 km. Si l’on ramène ce pourcentage d’ambiguïtésrésolues aux seu<strong>le</strong>s lignes de base sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s el<strong>le</strong> a été tentée (42 sur 55 lignes de base pour <strong>le</strong> réseau à 11stations), il devient supérieur à 13 %. Pour l’année 1998, où des stations supplémentaires sur <strong>le</strong> continentantarctique permettent de travail<strong>le</strong>r avec plus de lignes de base plus courtes, <strong>le</strong> pourcentage d’ambiguïtésrésolues ne dépasse pas 4 % en moyenne. Ce résultat qui peut semb<strong>le</strong>r paradoxal s’explique probab<strong>le</strong>mentpar <strong>le</strong> fait que toutes <strong>le</strong>s lignes de base sont prises en compte dans <strong>le</strong> calcul : en introduisant des stationssupplémentaires en Antarctique, on densifie loca<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> réseau, mais on introduit aussi de nouvel<strong>le</strong>slignes de base très longues, à partir des stations extérieures. Ces lignes de base longues sont même plusnombreuses que <strong>le</strong>s lignes de base courtes, puisque <strong>le</strong> nombre de stations à l’extérieur était au départ de 7,contre 4 stations antarctiques. Au total, sur <strong>le</strong> réseau <strong>le</strong> plus dense dont on dispose en 1998, de 17 stationsdont 9 sur <strong>le</strong> continent Antarctique, soit 136 lignes de base, 26 sont plus longues que 7000 km, 64 pluslongues que 5000 km (soit près de la moitié), 34 inférieures à 3000 km, et 9 seu<strong>le</strong>ment inférieures à 2000km.132

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