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x4. L’EFFET DE LA NEIGE SUR LE GPS.conditionnent <strong>le</strong>ur effet sur la propagation du signal GPS. On ne dispose sur <strong>le</strong>s stations antarctiques qued’informations assez restreintes : <strong>le</strong> taux de précipitation même n’est pas toujours connu avec précision.On ne cherche donc pas ici à quantifier l’erreur apportée par la présence de nuages de glace dans l’atmosphèreau dessus de l’Antarctique, ou par des chutes de neige. Au dessus de l’intérieur du continent, il ya apparemment peu de variations saisonnières dans la couverture nuageuse (formée de microcristaux deglace en quasi-permanence) et dans <strong>le</strong> taux de précipitation, qui est toujours très faib<strong>le</strong>. Il n’en est pas demême près des côtes, où l’activité cyclonique est beaucoup plus sensib<strong>le</strong> et variab<strong>le</strong>. Le manque de donnéesmétéorologiques nous empêche de quantifier ces effets; on supposera simp<strong>le</strong>ment que <strong>le</strong> traitementde données par sessions de 24h, puis l’utilisation des séries temporel<strong>le</strong>s journalières sur des périodes deplusieurs années nous permet de <strong>le</strong>s filtrer sur <strong>le</strong> long terme.4.2. L’accumulation de la neige sur <strong>le</strong>s antennes et autour.Le rô<strong>le</strong> que peut jouer une couche de neige accumulée sur <strong>le</strong>s antennes GPS ou sur <strong>le</strong> pilier sur <strong>le</strong>que<strong>le</strong>st fixée l’antenne a déjà été étudié, par Webb et al. (1995) ou Jaldehag et al. (1996) par exemp<strong>le</strong>. Lepoint de départ est constitué d’observations de variations sur la composante vertica<strong>le</strong> d’une station, quipeuvent al<strong>le</strong>r jusqu’à 40 cm dans <strong>le</strong> cas de Long Val<strong>le</strong>y (Webb et al. 1995), et qui sont fortement corréléesavec l’accumulation de neige autour de l’antenne. Les travaux sur <strong>le</strong> réseau suédois SWEPOS procèdenten deux étapes. Dans un premier temps, Jaldehag et al. (1996) comparent <strong>le</strong>s variations de la composantevertica<strong>le</strong> sur des stations permanentes (dont l’amplitude sur une période de 2 mois atteint 6 cm) avecl’épaisseur supposée de neige accumulée autour du pilier. Comme on ne dispose pas de mesure directesur <strong>le</strong> site GPS même, <strong>le</strong>s données d’accumulation de la neige proviennent d’une station météorologiquesituée à 50 km environ. Le calcul de l’épaisseur de neige prend simp<strong>le</strong>ment en compte <strong>le</strong> cumul des précipitationsd’un jour à l’autre lorsque la température de l’air est inférieure à 0C, avec une remise à zéroà chaque fois qu’el<strong>le</strong> dépasse 0C (fonte(;n;d())=nsx()n0y()de la neige accumulée). Ce modè<strong>le</strong> simp<strong>le</strong> ne prétend pas rendrecompte exactement de l’accumulation réel<strong>le</strong> de la neige sur <strong>le</strong> pilier ou <strong>le</strong> radome, mais il permet néanmoinsd’obtenir une bonne corrélation avec <strong>le</strong>s variations de la composante vertica<strong>le</strong>.Dans une seconde étape de modélisation, Jaldehag et al. (1996) essayent d’évaluer l’effet physique de latraversée d’une couche de neige sur <strong>le</strong>s ondes GPS. Un premier modè<strong>le</strong> prend en compte la réf<strong>le</strong>xion dusignal sur un plan horizontal infini constitué de neige, avec un coefficient de réf<strong>le</strong>xion, situé à la distanceHsous <strong>le</strong> centre de phase de l’antenne. Un second calcu<strong>le</strong> <strong>le</strong> chemin supplémentaire parcouru par l’ondeGPS à cause de la présence de neige sur <strong>le</strong> radome, et une troisième simulation cumu<strong>le</strong> <strong>le</strong>s deux effets.Le calcul du retard de phase provoqué par la couverture neigeuse du radome suppose une épaisseur deneige sur celui-ci qui varie linéairementd()=d0(1tanavec la distance vertica<strong>le</strong>hdepuis sa base, comme indiqué par latans+tan)figure I.12. L’excès de chemin é<strong>le</strong>ctrique parcouru par <strong>le</strong> signal est donné par :oùnsest l’indice de réfraction de la neige,n0=1celui de l’air,x()la longueur du chemin réfracté,y()cel<strong>le</strong> du chemin non réfracté, etest l’élévation des satellites. Si on désigne parietr<strong>le</strong>s ang<strong>le</strong>sd’incidence et de réfraction, et pard()l’épaisseur de la couche de neige autour du radome, on obtientnsx()=d()=cos(i)pour <strong>le</strong> chemin de l’onde réfractée,n0y()=x()cos(ir)pour cel<strong>le</strong> qui reste àl’air libre. Le coefficient de réfraction de la neige varie beaucoup selon l’état de cel<strong>le</strong>-ci, depuis des va<strong>le</strong>urslégèrement supérieures à 1 pour de la neige poudreuse, à 1,7 pour de la neige humide et 5 pour de la neigemouillée. La distribution de l’épaisseur de neige autour du radome est donnée par145

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