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Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

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x3. ACTIVITÉ IONOSPHÉRIQUE.quantité de particu<strong>le</strong>s entrant dans la magnétosphère au niveau des pô<strong>le</strong>s, là où <strong>le</strong>s lignes de champdu champ magnétique terrestre se rejoignent, augmente en conséquence. C’est à cette occasion que <strong>le</strong>sparticu<strong>le</strong>s ionisées donnent naissance aux aurores polaires.Enfin, indépendamment de la concentration du vent solaire, la quantité de particu<strong>le</strong>s pénétrant l’atmosphèreest soumise à des variations journalières, liées à l’éclairement solaire. La concentrationionosphérique est maxima<strong>le</strong> en fin d’après midi, et minima<strong>le</strong> juste avant <strong>le</strong> <strong>le</strong>ver du so<strong>le</strong>il. A titred’exemp<strong>le</strong>, la figure I.8 présente <strong>le</strong> résultat sur 24 h (une carte de contenu ionosphérique toutes <strong>le</strong>s 2h)obtenu par <strong>le</strong> centre de calcul CODE de Berne grâce à <strong>le</strong>ur analyse des données IGS.Comme <strong>le</strong> retard introduit par la traversée de l’ionosphère sur <strong>le</strong>s deux fréquences du GPS est assezFIG. I.8 - Variation du contenu é<strong>le</strong>ctronique total sur une période de 24h, alors que l’activité solaire est modérée(jour 152 de l’année 1999). Le TEC est representé toutes <strong>le</strong>s 2h, grâce aux solutions GPS CODE sur <strong>le</strong>s stations IGS.Les zones rouges représentent <strong>le</strong>s concentrations é<strong>le</strong>ctroniques maxima<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> b<strong>le</strong>u foncé ou noir <strong>le</strong>s concentrationsminima<strong>le</strong>s. Carte disponib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> site Web de l’Université de Berne (AIUB).faci<strong>le</strong> à modéliser, et dépend linéairement du contenu total ionosphérique (TEC), on peut utiliser <strong>le</strong>sdonnées des stations IGS, dont la position est supposée stab<strong>le</strong> et bien connue, pour en déduire <strong>le</strong>svariations du contenu ionosphérique. Ce type de cartographie fonctionne correctement aux latitudesmoyennes ou proches de l’équateur, là où l’ionosphére se comporte de manière suffisamment régulière,et où la densité de stations est suffisante. Au dessus des pô<strong>le</strong>s, on dispose de peu de stations, une tel<strong>le</strong>cartographie manque de précision.L’utilisation de la combinaison linéaire I.1 dans <strong>le</strong> traitement GPS permet d’en<strong>le</strong>ver <strong>le</strong> premier ordre del’effet ionosphérique. El<strong>le</strong> renforce par contre l’effet des ordres suivants du bruit ionosphérique, qui sontimportants au dessus des régions polaires. El<strong>le</strong> utilise une approximation rectiligne pour la trajectoiredes ondes GPS à travers l’atmosphère, ce que l’on sait inexact, surtout pour des élévations satellitairesbasses. Un modè<strong>le</strong> amélioré (Brunner et Gu 1991) propose de tenir compte de cet effet de courbure, ainsique des ordres supérieurs du retard ionosphérique, provenant du développement en série de l’indice de139

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