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CHAPITRE I. SPÉCIFICITÉS DU TRAITEMENT DE DONNÉES GPS EN ANTARCTIQUE.enregistrées par chaque station ne sont pas prises en compte de la même manière dans <strong>le</strong> calcul, puisquel’inversion GPS se fait sur des doub<strong>le</strong>s différences, qui éliminent <strong>le</strong>s décalages d’horloges des stationset des satellites. Une observation intervenant dans l’inversion est donc une mesure simultanée sur deuxstations des signaux provenant de deux satellites. Lorsque <strong>le</strong>s stations sont peu nombreuses et aussiéloignées <strong>le</strong>s unes des autres, <strong>le</strong> nombre de doub<strong>le</strong>s différences ne représente qu’une proportion assezfaib<strong>le</strong> du nombre total de données one-way enregistrées. Sur l’année 1996, pour ce réseau de 4 stationslimité à l’Antarctique, <strong>le</strong> nombre moyen de doub<strong>le</strong>s différences par session de 24h était de 20 370, sachantque <strong>le</strong> nombre de données enregistrées sur une station est en moyenne de 10 900 (en théorie de 288025/ 2 =36 000 si on considère que <strong>le</strong>s satellites sont visib<strong>le</strong>s la moitié du temps). Le nombre maximum dedoub<strong>le</strong>s différences sur un réseau de 4 stations serait donc de 3 fois <strong>le</strong> nombre de données(one way))1enregistrées, soit 32 700, et ceci pour chaque station. Le nombre total de doub<strong>le</strong>s différences théorique,compte tenu du nombre de données((one way))effectivement enregistrées, est donc de 65 400 pour <strong>le</strong>s4 stations. Le chiffre réel<strong>le</strong>ment obtenu représente environ 30% du maximum théorique. Ramené aunombre de stations, on obtient environ 10 200 doub<strong>le</strong>s différences impliquant cette station.La géométrie de ce réseau comprenant des lignes de base longues, donc peu de données en doub<strong>le</strong>différence pour chaque station, et peu de stations, implique aussi que <strong>le</strong> résultat obtenu par l’inversionest peu contraint. L’objectif d’un calcul élargi sur un réseau dont <strong>le</strong>s lignes de base sont aussi longues,ou même plus longues, était aussi de multiplier <strong>le</strong> nombre de stations proches d’une station donnée duréseau, et avec <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il est possib<strong>le</strong> de construire des doub<strong>le</strong>s différences. En incluant des stationspéri-antarctiques comme <strong>le</strong>s stations australiennes ou sud-américaines, on ne modifie quasiment pasla longueur minima<strong>le</strong> des lignes de base, la densité de stations IGS en Amérique du Sud et même enAustralie étant très faib<strong>le</strong>. La ligne de base la plus courte est alors de 1090 km entre Auckland et ChathamIsland. La longueur moyenne des lignes de base va même s’en trouver augmentée, puisqu’on a plus de10 000 km entre Perth et Santiago. Malgré cela, la contrainte apportée par l’ensemb<strong>le</strong> des stations surla position d’une station donnée augmente, améliorant ainsi la cohérence et la contrainte globa<strong>le</strong> de lasolution. Le nombre de doub<strong>le</strong>s différences moyen par session de 24h, sur l’année 1996, est cette fois-ci de79 930 pour l’ensemb<strong>le</strong> des stations. Le réseau ainsi élargi comprend 11 stations, mais on ne dispose querarement de données pour toutes ces stations simultanément. Une moyenne de 10 stations par sessionsemb<strong>le</strong> plus raisonnab<strong>le</strong>. Le nombre de données((one way)enregistrées sur 24 h, ramené au nombre destations, est de 13 530 en moyenne, soit sensib<strong>le</strong>ment plus que la moyenne sur l’Antarctique seu<strong>le</strong> pendantla même période. Les stations extérieures, situées à des latitudes plus hautes, enregistrent donc plusde données((one way)), principa<strong>le</strong>ment à cause de l’activité ionosphérique au dessus de l’Antarctique.Le type des récepteurs des stations IGS est un facteur qui pourrait jouer puisque <strong>le</strong>s récepteurs Rogue,contrairement aux Ashtech ou aux Trimb<strong>le</strong>, ne peuvent enregistrer que 8 canaux simultanément, donc<strong>le</strong>s données émises par 8 satellites, alors qu’on peut recevoir <strong>le</strong>s signaux de jusqu’à 12 satellites en mêmetemps. Il n’a que très peu d’effets sur <strong>le</strong>s réseaux traités ici puisqu’à l’exception de la station permanentede Dumont d’Urvil<strong>le</strong>, équipée d’un Aschtech Z12, tous <strong>le</strong>s récepteurs sont des Rogue.Si on se livre au même calcul que plus haut, en ramenant <strong>le</strong> nombre total de doub<strong>le</strong>s différences aunombre de doub<strong>le</strong>s différences impliquant une station donnée, on obtient une moyenne de 15 800 parsession de 24h, à rapprocher du nombre de 10 200 obtenu sur <strong>le</strong> réseau local. Cette va<strong>le</strong>ur, supérieurede 50%, montre bien l’intérêt d’élargir <strong>le</strong> réseau du simp<strong>le</strong> point de vue du nombre de données utiliséesdans <strong>le</strong> calcul, donc susceptib<strong>le</strong>s d’apporter une contrainte sur une solution individuel<strong>le</strong>.La géométrie du réseau intervient aussi lorsqu’on cherche à résoudre <strong>le</strong>s ambiguïtés entières lors1:On appel<strong>le</strong>(one way)<strong>le</strong>s données enregistrées par une seu<strong>le</strong> station en provenance d’un seul satellite, soit correspondantà une trajectoire unique du signal GPS.130

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