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Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

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CHAPITRE II. LE TRAITEMENT DES DONNÉES GPS.Toutes <strong>le</strong>s antennes des stations IGS sur l’Antarctique sont des antennes Dorne Margolin T, considéréescomme stab<strong>le</strong>s relativement aux variations des signaux reçus, et pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s corrections de centrede phase se limitent à un décalage vertical constant. Dans la mesure où il n’y a a priori aucun décalagehorizontal du centre de phase, ces antennes sont très peu sensib<strong>le</strong>s à une erreur d’orientation. En effet,pour remédier à une différence de position entre <strong>le</strong> centre physique de l’antenne et son centre de phase,la convention internationa<strong>le</strong> est d’orienter toutes <strong>le</strong>s antennes de la même façon (par rapport au Nordgéographique) afin de <strong>le</strong>ur assurer une position approximativement parallè<strong>le</strong> <strong>le</strong>s unes aux autres (ceci estévidemment valab<strong>le</strong> pour un réseau de tail<strong>le</strong> loca<strong>le</strong> ou régiona<strong>le</strong> situé jusqu’à des latitudes moyennes).On mininise ainsi <strong>le</strong>s erreurs introduites par une mauvaise modélisation de la position de <strong>le</strong>ur centre dephase. Dans <strong>le</strong> cas d’un réseau situé autour du pô<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s antennes ne peuvent pas être parallè<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s unesaux autres. L’utilisation de Dorne Margolin T doit prévenir <strong>le</strong>s erreurs de position horizonta<strong>le</strong> du centrede phase. D’autre part, ce type d’erreur agit sur <strong>le</strong>s positions relatives des antennes <strong>le</strong>s unes par rapportaux autres, mais pas sur <strong>le</strong>s variations de ces lignes de base.2.1.2. Evaluation de la qualité de la solution.Les résultats présentés ici concernent un calcul effectué avec <strong>le</strong>s données des trois stations IGS deCasey, Davis et McMurdo uniquement, entre 1994 et 1997. Les données sur la station de O’Higginsétaient trop peu nombreuses à l’époque où cette étude a été entreprise pour y être incluses valab<strong>le</strong>ment.On a par la suite repris cette analyse en réseau local en y introduisant <strong>le</strong>s données de O’Higgins auxpériodes où el<strong>le</strong>s étaient disponib<strong>le</strong>s (voir la figure II.2), mais nous avons choisi ici de présenter <strong>le</strong>srésultats issus du calcul sur <strong>le</strong>s 3 stations uniquement : la seconde partie de l’étude, consistant en uneréévaluation partiel<strong>le</strong> des paramètres orbitaux des orbites IGS au cours du calcul a été effectuée à partirde ce réseau antarctique restreint à 3 stations. Il nous a semblé cohérent de comparer <strong>le</strong>s résultats issusde deux études effectuées à partir des mêmes données, et sur <strong>le</strong>s mêmes périodes. Pour des raisonsidentiques, la période de l’analyse de ce réseau local comprend <strong>le</strong>s années 1994 à 1997, et diffère en celade l’étude généra<strong>le</strong> (réseau global en particulier) qui commence en 1995 pour se terminer fin 1998. Cetteétude en réseau local a été entreprise au début du travail de thèse (1995-1996), <strong>le</strong>s stations antarctiquesde Casey, Davis et McMurdo produisant des données depuis mi-1994. Le fonctionnement intermittentde O’Higgins laissait présager assez mal de son avenir. Par la suite, lorsque nous avons choisi d’élargir<strong>le</strong> réseau aux stations IGS péri-antarctiques, <strong>le</strong> traitement des données de 1994 présentait moins d’intérêtdans la mesure où peu de stations extérieures fournissaient des données dès cette époque. Par contre,l’installation début 1998 de nouvel<strong>le</strong>s stations permanentes sur <strong>le</strong> sol antarctique, stations augmentant laquantité de résultats de manière importante, a justifié que l’on poursuive <strong>le</strong> traitement jusqu’à la fin de1998, de façon à inclure dans l’étude une année de ces nouvel<strong>le</strong>s données. La période de l’étude partiel<strong>le</strong>sur 3 stations, avec réévaluation des orbites, comprend donc <strong>le</strong>s années 1994, 1995, 1996 et 1997, alorsque la période de l’étude principa<strong>le</strong> et de la comparaison réseau local- réseau global s’étend de 1995 à 1998.Le critère habituel d’évaluation de la qualité d’une solution GPS est la répétitivité, qui représentela capacité qu’a la mesure sur une même ligne de base de se reproduire à l’identique d’une session surl’autre. El<strong>le</strong> correspond à la dispersion de chaque composante d’une ligne de base autour de sa va<strong>le</strong>urmoyenne, ceci sur un nombre de sessions consécutives supérieur ou égal à 3. Dans <strong>le</strong> cas de mesurescontinues et de la détection d’un mouvement éga<strong>le</strong>ment continu et de faib<strong>le</strong> amplitude, la questiondu choix du nombre de sessions consécutives sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s on évalue la répétitivité reste posée : plusla période sur laquel<strong>le</strong> on l’évalue est longue, meil<strong>le</strong>ure est sa signification statistique, mais el<strong>le</strong> doitrester inférieure à la période sur laquel<strong>le</strong> un mouvement peut être détectab<strong>le</strong>. Ici, nous avons choiside calcu<strong>le</strong>r la répétitivité sur des périodes de 6 jours consécutifs, puis d’en faire la moyenne année156

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