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Airl RA05 V3 55598 .2

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Les dépenses de recherche sont comptabilisées en charges de<br />

l’exercice au cours duquel elles sont encourues. Le Groupe n’a pas<br />

immobilisé de frais de recherche et développement car il considère<br />

que les conditions requises par les normes IFRS pour la capitalisation<br />

des coûts de développement ne sont pas réunies, les travaux<br />

réalisés ne se concrétisant pas systématiquement par l’achèvement<br />

d’un actif incorporel destiné à être utilisé ou vendu<br />

spécifiquement. En conséquence, les coûts de développement<br />

encourus par le Groupe dans le cadre de ses projets de recherche<br />

et de développement sont comptabilisés en charges.<br />

c/ Immobilisations incorporelles générées en interne<br />

Les immobilisations incorporelles générées en interne représentent<br />

principalement les coûts de développement des systèmes de<br />

gestion de l’information. Ces coûts sont capitalisés uniquement s’ils<br />

satisfont aux conditions définies par la norme IAS 38 et exposées<br />

ci-dessus.<br />

Sont capitalisés les coûts internes et externes engagés durant la<br />

phase de développement de l’application. Les coûts des mises à<br />

jour et des améliorations importantes sont ajoutés au coût initial de<br />

l’actif s’ils répondent de manière spécifique aux critères de capitalisation.<br />

Les immobilisations incorporelles générées en interne sont<br />

amorties sur leur durée d’utilité.<br />

d/ Autres actifs incorporels<br />

Les autres actifs incorporels incluent des actifs incorporels acquis<br />

séparément tels que des logiciels, des licences, certains fonds de<br />

commerce, des droits de propriété intellectuelle. Ils incluent également<br />

des contrats clients valorisés lors de l’acquisition de sociétés<br />

en application de la norme IFRS3 « Regroupements d’entreprises ».<br />

Tous les actifs incorporels sont amortis linéairement selon leur<br />

durée d’utilité. Les systèmes de gestion de l’information sont<br />

généralement amortis sur un durée de 5 ans, et les contrats clients<br />

sur une durée n’excédant pas 25 ans, compte tenu des probabilités<br />

de renouvellement.<br />

e/ Immobilisations corporelles<br />

Les terrains, immeubles et équipements sont comptabilisés à leur<br />

coût minoré des amortissements et des pertes de valeur cumulées.<br />

Dans le cas d’obligations de démontage ou de démantèlement<br />

d’actifs, les coûts correspondants sont inclus dans le coût initial des<br />

actifs concernés et des provisions sont comptabilisées en contrepartie.<br />

Les charges d’intérêt des emprunts destinés à financer la construction<br />

des immobilisations corporelles sont capitalisées pendant la<br />

période de construction s’il s’agit du financement de grands projets<br />

industriels majeurs ayant une durée de construction de 12 mois,<br />

ou plus.<br />

Lorsque les composants d’un actif corporel ont des durées d’utilité<br />

différentes, ils sont comptabilisés séparément et amortis sur leur<br />

durée d’utilité propre.<br />

Les coûts de réparations ou de maintenance sont comptabilisés<br />

en charges dans l’exercice où ils sont encourus. Les coûts d’inspection<br />

ou grandes révisions des unités de cogénération sont<br />

comptabilisés comme un composant distinct de l’actif et amortis<br />

sur la période comprise entre deux grandes révisions.<br />

L’amortissement des immobilisations corporelles est calculé selon<br />

la méthode linéaire appliquée à la durée d’utilité estimée :<br />

•immeubles : 20 ans,<br />

• bouteilles : 10 à 20 ans,<br />

• unités de production : 15 à 20 ans,<br />

•réseaux de canalisations : 15 à 35 ans,<br />

• autres équipements : 5 à 15 ans,<br />

AIR LIQUIDE 103 Rapport annuel 2005<br />

Les terrains ne sont pas amortis.<br />

f/ Dépréciation des actifs<br />

Le Groupe détermine régulièrement, conformément à la norme<br />

IAS36, s’il existe des indices de pertes de valeur des actifs. S’il existe<br />

un quelconque indice, un test de perte de valeur est effectué afin<br />

d’évaluer si la valeur comptable de l’actif est supérieure à sa valeur<br />

recouvrable, définie comme la valeur la plus élevée entre la juste<br />

valeur diminuée des coûts de la vente (juste valeur nette) et la valeur<br />

d’utilité.<br />

Les tests de dépréciation sont effectués systématiquement une fois<br />

par an pour les survaleurs et les immobilisations incorporelles qui<br />

ne sont pas encore prêtes à être mises en service.<br />

L’évaluation de la valeur d’utilité d’un actif s’effectue généralement<br />

par actualisation des flux de trésorerie futurs générés par cet<br />

actif. Les modalités d’évaluation des flux de trésorerie sont similaires<br />

à celles utilisées lors de la décision d’investissement.<br />

Le taux d’actualisation choisi dépend de la nature, de la localisation<br />

de l’actif et du marché servi. Ce taux est déterminé en fonction<br />

du niveau minimum de rentabilité attendu de l’investissement<br />

résultant des risques industriels et commerciaux et des modalités<br />

de financement.<br />

Les actifs qui ne génèrent pas de flux de trésorerie largement<br />

indépendants sont regroupés dans les unités génératrices de trésorerie<br />

(UGT) auxquelles ces actifs appartiennent. Les UGT sont des<br />

ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation continue génère des<br />

entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées<br />

de trésorerie générées par d’autres groupes d’actifs. Elles sont<br />

déterminées essentiellement sur une base géographique et par référence<br />

aux marchés dans lesquels opère le Groupe.<br />

Les survaleurs sont allouées aux UGT ou groupes d’UGT qui<br />

représentent les niveaux auxquels les survaleurs sont suivies par<br />

le Groupe.<br />

Pour réaliser les tests de perte de valeur des unités ou groupes<br />

d’unités génératrices de trésorerie, le Groupe combine l’approche<br />

par les flux de trésorerie estimés (valeur d’utilité) et l’approche<br />

par les multiples de marché (juste valeur nette).

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