Airl RA05 V3 55598 .2
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Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers du<br />
Groupe est effectuée dans la mesure où les données des marchés<br />
financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur<br />
vénale dans une optique non liquidatrice.<br />
Les principales méthodes d’évaluation retenues sont les suivantes :<br />
•les titres de participation sont présentés à leur coût historique<br />
s’agissant de titres non cotés pour lesquels il n’existe aucune<br />
référence de marché. Une dépréciation de valeur est comptabilisée<br />
par le compte de résultat lorsque des indices de pertes de<br />
valeur durables sont constatés,<br />
•les placements de trésorerie dont l’échéance est inférieure à<br />
trois mois étant soumis à un risque négligeable de changement de<br />
valeur sont comptabilisés à leur coût historique (y compris intérêts<br />
courus) qui est supposé proche de leur juste valeur,<br />
•les emprunts et les dettes sont comptabilisés au coût amorti, calculé<br />
à l’aide du taux effectif. Les passifs financiers couverts par des<br />
swaps de taux d’intérêt (contrats d’échange de taux d’intérêt)<br />
font l’objet d’une comptabilité de couverture,<br />
•la juste valeur des créances clients et des dettes fournisseurs des<br />
activités industrielles et commerciales est assimilée à leur valeur au<br />
bilan, compte tenu des échéances très courtes de paiement de ces<br />
créances et de ces dettes.<br />
La politique du Groupe est de n’effectuer aucune opération spéculative<br />
sur ses instruments financiers dérivés. De ce fait, la plupart<br />
des instruments financiers dérivés utilisés bénéficient de la comptabilité<br />
de couverture. Les instruments dérivés qui ne bénéficient<br />
pas de la comptabilité de couverture représentent des montants<br />
peu significatifs et ne correspondent pas à des opérations spéculatives.<br />
Politique et gestion des risques financiers<br />
a/ Gestion des risques financiers<br />
La maîtrise des risques est une priorité pour le Groupe. La définition<br />
de la politique financière du Groupe ainsi que des principes de<br />
gestion des risques financiers est confiée au comité financier, qui<br />
en contrôle aussi l’application. Ce comité est composé de membres<br />
du Directoire, du Directeur Financier et de représentants de la<br />
direction financière.<br />
La direction financière gère de façon centralisée les principaux<br />
risques financiers en fonction des décisions du comité financier<br />
auquel elle rend compte régulièrement. La direction financière<br />
assure également l’analyse des risques pays et des risques clients<br />
dans les décisions d’investissements en participant aux comités<br />
d’investissements.<br />
Risque de change<br />
Seul le risque de change transactionnel donne lieu à l’utilisation<br />
d’instruments financiers à des fins de couverture. Ce risque<br />
concerne d’une part les flux de redevances de brevets, d’assistance<br />
technique et de dividendes et d’autre part les flux commerciaux en<br />
devises des entités opérationnelles. Ces derniers ne représentent<br />
qu’environ 4 % du chiffre d’affaires consolidé, sur base annuelle.<br />
Le risque de change lié aux flux de redevances de brevets, d’assistance<br />
technique et de dividendes est couvert par la Trésorerie<br />
centrale, sur une base annuelle en recourant à des contrats de<br />
change à terme d’une durée maximum de 18 mois.<br />
Les flux commerciaux en devises des entités opérationnelles sont<br />
couverts, dans le cadre du processus budgétaire annuel, par les<br />
filiales. Les filiales concernées par le risque de change sont au<br />
nombre d’une vingtaine. Ces filiales utilisent principalement des<br />
contrats de change à terme. La plupart des contrats ont des<br />
échéances courtes (3 à 6 mois). A titre exceptionnel, et lorsque la<br />
couverture porte sur une commande, les contrats peuvent aller jusqu’à<br />
10 ans. Les filiales communiquent en fin d’année, au moment<br />
de l’établissement de leur budget, leur exposition au risque de<br />
change de l’année suivante à la Trésorerie centrale. Cette dernière<br />
veille à l’adéquation des couvertures par rapport au risque identifié,<br />
et reçoit trimestriellement une liste exhaustive de toutes les couvertures<br />
en vigueur.<br />
Le détail du portefeuille de couvertures par devise et par type<br />
d’instrument est précisé page 135.<br />
Risque de taux<br />
Principes<br />
Air Liquide gère de façon centralisée son risque de taux sur ses principales<br />
devises : euro, dollar US, et dollar canadien qui représentent<br />
environ 93 % de l’endettement brut total. Pour les autres<br />
devises, la direction financière conseille les filiales sur les couvertures<br />
à réaliser en fonction des caractéristiques des marchés<br />
financiers de chaque pays. Le comité financier fixe le pourcentage<br />
de couverture du risque de taux sur chaque devise et valide les instruments<br />
de couverture utilisés.<br />
La politique du Groupe est de maintenir au minimum 50 % de la<br />
dette totale à taux fixe et de compléter ce niveau par des couvertures<br />
optionnelles. Cette articulation permet au Groupe de limiter<br />
l’impact des variations des taux d’intérêt sur sa charge de frais financiers,<br />
tout en bénéficiant sur une partie de la dette, des taux d’intérêts<br />
court terme généralement plus bas que les taux d’intérêts<br />
long terme.<br />
Ainsi, à fin 2005, 57 % de la dette totale étaient libellés à taux fixe<br />
et 22 % bénéficiaient de couvertures optionnelles. La répartition<br />
entre dette à taux fixe et dette à taux variable est revue régulièrement<br />
par le comité financier, en fonction de l’évolution des taux d’intérêts<br />
et de la dette du Groupe.<br />
AIR LIQUIDE 133 Rapport annuel 2005<br />
Sensibilité aux variations des taux d’intérêts<br />
La dette nette exposée à une variation des taux s’élève à environ<br />
1 720 millions d’euros au 31 décembre 2005 (43 % de la dette brute<br />
corrigée des encours de placements court terme), contre 1 650 millions<br />
d’euros fin 2004 (39 % de la dette).<br />
La légère augmentation de la part de dette exposée à une variation<br />
de taux par rapport à la dette totale est principalement due à<br />
l’échéance fin 2005 de couvertures de taux court terme qui avaient<br />
été contractées dans le cadre du financement de l’acquisition<br />
des activités de Messer en 2004.