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Airl RA05 V3 55598 .2

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a/ Opérations en devises<br />

Les instruments dérivés affectés à la couverture du risque de<br />

change d’opérations en devises ont été comptabilisés en application<br />

des normes IAS32/39 à leur juste valeur. La gestion du risque de<br />

change sur les opérations en devises consiste principalement à<br />

souscrire des contrats de vente / achat à terme ferme, principalement<br />

euro contre US dollar. En application des normes IAS32/39,<br />

les créances ou dettes libellées en devises faisant l’objet d’une couverture<br />

ont été systématiquement revalorisées au cours de clôture<br />

et non plus au cours de couverture.<br />

Les couvertures de juste valeur sur les opérations en devises<br />

étant efficaces à 100 % (l’inefficacité de ces couvertures générée<br />

par les effets du report / déport est immatérielle, donc sans effet<br />

significatif sur les capitaux propres d’ouverture), la variation de la<br />

juste valeur des créances et des dettes en devises réévaluées au<br />

bilan au cours de clôture est neutralisée par l’impact en résultat des<br />

variations de juste valeur des instruments financiers affectés à la couverture<br />

de change liée à ces créances ou dettes.<br />

Pour les couvertures de flux futurs de trésorerie, la partie efficace<br />

de la variation de juste valeur des instruments de couverture a été<br />

enregistrée directement en contrepartie des capitaux propres recyclables,<br />

la variation de juste valeur de la partie couverte de l’élément<br />

couvert n’étant pas enregistrée au bilan. L’impact sur les capitaux<br />

propres recyclables au 1 er janvier 2005 après prise en compte des<br />

impôts différés est de 5,2 millions d’euros.<br />

La variation de valeur de la part inefficace des instruments financiers<br />

(effet des reports / déports) est comptabilisée en réserves<br />

consolidées. L’impact après prise en compte des impôts différés<br />

est de (0,6) million d’euros.<br />

b/ Couverture de risque de taux<br />

Compte tenu de la politique de couverture des risques de taux du<br />

Groupe, la proportion de la dette exposée à une variation des taux<br />

s’élèvait au 1 er janvier 2005 à 1 650 millions d’euros, soit environ<br />

40 % de la dette nette.<br />

Cette politique est assurée par l’utilisation de swaps d’émission ou<br />

d’options.<br />

La valorisation en juste valeur des swaps d’émission prêteurs taux<br />

fixe et emprunteurs taux variable en couverture des emprunts à taux<br />

fixe amène la comptabilisation d’un actif financier courant pour 43,8<br />

millions d’euros. En contrepartie, la dette à taux fixe est revalorisée<br />

d’un montant identique.<br />

Par ailleurs, la comptabilisation en juste valeur des couvertures à<br />

terme, swaps et options éligibles à la comptabilité de couverture<br />

de flux futurs génère un impact sur les capitaux propres recyclables<br />

du Groupe après comptabilisation des impôts différés de<br />

(38,2) millions d’euros.<br />

L’inefficacité d’une partie des couvertures (reports / déports et instruments<br />

non éligibles à la comptabilité de couverture) génère un<br />

impact sur les réserves consolidées de (1,7) million d’euros après<br />

comptabilisation des impôts différés.<br />

Comptes<br />

consolidés<br />

AIR LIQUIDE 140 Rapport annuel 2005<br />

c/ Couverture de risque Energie<br />

L’essentiel des approvisionnements énergie d’Air Liquide est réalisé<br />

au travers de contrats d’achat à terme, à un prix fixe ou<br />

indexé. La norme IAS39 prévoit l’intégration dans son périmètre des<br />

opérations d’achat et de vente à terme de tout actif non financier,<br />

dès lors que ces transactions présentent des caractéristiques<br />

similaires à des instruments dérivés.<br />

Toutefois, la norme IAS39 considère que les contrats à terme portant<br />

sur des actifs non financiers ne doivent pas être considérés<br />

comme des dérivés dès lors que ceux-ci ont été conclus afin de<br />

faire face aux besoins de l’activité « courante » de l’entreprise, se<br />

caractérisant par une prise de livraison à l’échéance du sousjacent<br />

pour utilisation dans le processus industriel de l’entreprise.<br />

Air Liquide n’achetant pas d’électricité ou de gaz naturel dans un<br />

objectif de spéculation ou d’arbitrage sur l’évolution du cours des<br />

matières premières, aucun des contrats à terme relatifs aux achats<br />

d’énergie ne répond à la définition d’un instrument dérivé. Ceuxci<br />

ont été conclus dans le cadre de l’activité courante de l’entreprise<br />

pour utilisation dans le processus industriel.<br />

Par ailleurs, pour se couvrir contre toute fluctuation des cours de<br />

l’énergie, Air Liquide effectue des achats à terme ou met en place<br />

des swaps de couverture relatifs aux achats de gaz naturel et<br />

aux ventes d’électricité pour ses centrales de cogénération. La<br />

comptabilisation à leur juste valeur de ces instruments dérivés<br />

n’a pas d’incidence significative sur les capitaux propres au 1 er janvier<br />

2005. L’impact après comptabilisation des impôts différés<br />

est de (0,7) millions d’euros.<br />

d/ Options de vente de titres détenus par les minoritaires<br />

Lors de l’acquisition de sociétés, Air Liquide a négocié avec les<br />

actionnaires minoritaires des options de vente de titres. Selon la<br />

norme IAS32, une dette financière évaluée à la valeur actuelle du<br />

prix d’exercice de l’option doit être comptabilisée.<br />

Dans l’attente d’une position de l’IFRIC, Air Liquide a choisi comme<br />

principe de comptabiliser la différence entre la valeur comptable des<br />

intérêts minoritaires et le prix d’exercice de l’option en survaleur.<br />

Au 1 er janvier 2005, l’impact de la comptabilisation des options des<br />

actionnaires minoritaires accroît la dette de 131 millions d’euros et<br />

réduit les intérêts minoritaires de (31,4) millions d’euros. La différence<br />

amène à constater une survaleur complémentaire de 99,6 millions<br />

d’euros.<br />

■ 38. Événements postérieurs à la clôture<br />

Aucun événement significatif n’est à signaler.

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