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Airl RA05 V3 55598 .2

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Une hausse ou une baisse des taux d’intérêts de 100 points de<br />

base (+ ou – 1 %) sur l’ensemble des courbes de taux aurait un<br />

impact d’environ + ou – 17 millions d’euros sur la charge financière<br />

annuelle avant impôt du Groupe, en prenant l’hypothèse d’une<br />

stricte stabilité de la dette.<br />

Par ailleurs, Air Liquide dispose de couvertures optionnelles du<br />

risque de taux (caps), s’activant lorsque les taux d’intérêt augmentent<br />

significativement (au-delà de 4,1 % pour l’EUR et 3,8 %<br />

pour l’USD). En cas d’activation de ces couvertures, et en prenant<br />

l’hypothèse d’une stricte stabilité de la dette, la dette nette consolidée<br />

exposée à une variation des taux serait réduite à 828 millions<br />

d’euros. La sensibilité de la charge financière serait donc réduite<br />

à 8,3 millions d’euros.<br />

Tous les instruments de couverture mis en place pour la gestion du<br />

risque de taux ou de change correspondent à des risques identifiés.<br />

Risque de contrepartie<br />

Les risques de contrepartie pour Air Liquide portent potentiellement<br />

sur les comptes clients et les contreparties bancaires.<br />

En raison du nombre important d’entreprises servies par le Groupe<br />

(plus d’un million de clients dans le monde), de leur grande diversité<br />

dans de multiples secteurs et de leur large dispersion géographique,<br />

il n’existe pas de concentration du risque client au<br />

sein du Groupe. A titre d’illustration, la part des ventes aux dix premiers<br />

clients représente moins de 15 % du chiffre d’affaires.<br />

Pour mieux apprécier son exposition à ces risques, le Groupe a mis<br />

en place des procédures de suivi de la situation financière de ses<br />

principaux clients.<br />

Par ailleurs, l’évaluation du risque client est un élément important<br />

dans le processus de décision des investissements.<br />

Le risque de contrepartie bancaire est lié aux encours d’instruments<br />

financiers et aux lignes de crédit contractées avec chaque banque.<br />

Selon sa politique financière, le Groupe ne peut conclure des instruments<br />

financiers qu’avec des contreparties bénéficiant d’une<br />

notation minimum long terme « A » chez Standard & Poor’s ou « A2 »<br />

chez Moody’s. Concernant les lignes de crédit, celles-ci sont<br />

réparties sur plusieurs banques pour éviter leur concentration. La<br />

liste des contreparties bancaires et celle des instruments financiers<br />

font l’objet d’une revue régulière et d’une approbation par le<br />

comité financier.<br />

Risque de liquidité<br />

Au 31 décembre 2005, le montant des lignes de crédit confirmées<br />

disponibles est de 2 014 millions d’euros (2 255 millions d’euros<br />

fin 2004). Ces lignes de sécurité sont confirmées par les banques<br />

et ne contiennent aucune clause de défaut liée à des ratios financiers<br />

ou au niveau de la notation, ni de clause « Material Adverse<br />

Change » (MAC). L’encours de billets de trésorerie et d’USCP est<br />

Comptes<br />

consolidés<br />

au 31 décembre 2005 de 775 millions d’euros (1 379 millions<br />

d’euros fin 2004). Selon la politique du Groupe, les encours des programmes<br />

de papier commercial doivent être couverts par des<br />

lignes de crédit confirmées long terme. En 2005, cette règle a été<br />

respectée tout au long de l’année : le montant des lignes confirmées<br />

a toujours dépassé l’encours de papier commercial.<br />

AIR LIQUIDE 134 Rapport annuel 2005<br />

Risque de matière première (Contrats d’énergie)<br />

L’essentiel des approvisionnements en énergie d’Air Liquide est réalisé<br />

au travers de contrats d’achat à terme, à un prix fixe ou<br />

indexé.<br />

La norme IAS39 prévoit l’intégration dans son périmètre des opérations<br />

d’achat et de vente à terme de tout actif non financier, dès<br />

lors que ces transactions présentent des caractéristiques similaires<br />

à des instruments dérivés.<br />

Toutefois, la norme IAS39 considère que les contrats à terme portant<br />

sur des actifs non financiers ne doivent pas être considérés<br />

comme des dérivés dès lors que ceux-ci ont été conclus afin de<br />

faire face aux besoins de l’activité « courante » de l’entreprise, se<br />

caractérisant par une prise de livraison à l’échéance du sousjacent<br />

pour utilisation dans le processus industriel de l’entreprise.<br />

Air Liquide n’achetant pas d’électricité ou de gaz naturel dans un<br />

objectif de spéculation ou d’arbitrage sur l’évolution du cours des<br />

matières premières, aucun des contrats à terme relatifs aux achats<br />

d’énergie ne répond à la définition d’un instrument dérivé. Ceuxci<br />

ont été conclus dans le cadre de l’activité courante de l’entreprise<br />

pour utilisation dans le processus industriel.<br />

Par ailleurs, dans le contexte mondial d’une forte volatilité des<br />

prix de marché électrique et gaz naturel, conséquence de la déréglementation<br />

des marchés, la politique d’Air Liquide demeure l’indexation<br />

des contrats clients long terme pour couvrir ces risques.<br />

Pour le gaz naturel et pour l’électricité, l’ouverture récente de certains<br />

marchés a conduit le Groupe, dans ces circonstances, à remplacer<br />

les indices tarifaires de la période réglementée par ceux pertinents<br />

à chaque marché local. En parallèle, pour faire bénéficier les<br />

clients du Groupe des meilleures conditions en toute transparence<br />

et sécurité, Air Liquide a développé une politique d’approvisionnement<br />

en matière d’électricité et de gaz qui combine les<br />

conditions les plus avantageuses s’appuyant sur des sources<br />

sûres et efficaces.<br />

Il subsiste néanmoins quelques cas isolés de contrats, notamment<br />

dans les activités relatives à la cogénération, pour lesquels la<br />

seule indexation des prix ne peut garantir une couverture intégrale<br />

et effective des risques de fluctuation des prix d’énergie. Ces<br />

risques sont alors couverts par Air Liquide à l’aide de swaps sur<br />

matières premières.<br />

La comptabilisation à leur juste valeur de ces instruments dérivés<br />

n’a pas d’incidence significative sur les capitaux propres ni sur le<br />

résultat du Groupe au 31 décembre 2005.

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