Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...
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8.3 Pompage magnétique 133<br />
vérifiée. Si ensuite on perturbe l’équation 8.40, on obtient pour la fonction <strong>de</strong> distribution<br />
perturbée :<br />
∂ t f + Ω K ∂ θ f + ω B ∂ χ f = − (∂ θ h∂ L F 0 + ∂ χ h∂ J F 0 ) (8.41)<br />
Cette équation est formellement i<strong>de</strong>ntique à l’équation 8.28 obtenue dans le cas balistique<br />
à un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté, mais avec ici plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté. En particulier, ω B est une<br />
fonction <strong>de</strong> µ. A priori, ω B est aussi fonction <strong>de</strong> J 8 .<br />
D’autre part, l’excitation par l’on<strong>de</strong> spirale est bien sinusoïdale en θ et en temps, mais<br />
elle ne l’est pas le long <strong>de</strong>s trajectoires, le long <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> champ. Elle reste néanmoins<br />
périodique, mais avec un spectre plus riche <strong>de</strong> fréquences. Il faut donc a priori sommer sur<br />
toutes ces fréquences.<br />
Ce calcul plus général est présenté en annexe E. On y établit que le disque peut fournir<br />
à la couronne l’énergie suivante :<br />
P = − 1 2<br />
∫ ∑<br />
n<br />
|µb n | 2 D nm δ(ω e − mΩ K − nω B )dµdJdL (8.42)<br />
tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />
où la somme porte sur toutes les résonances et<br />
La résonance<br />
D nm = n 2 ω B ∂ J F 0 + m 2 Ω K ∂ L F 0 (8.43)<br />
Cette formule est très similaire à l’équation 8.35 et contient toute l’information sur les<br />
résonances. Ces <strong>de</strong>rnières apparaissent par la fonction δ : seules les particules qui vérifient :<br />
ω e − mΩ K − nω B = 0 (8.44)<br />
sont concernées par le chauffage. La contribution <strong>de</strong> toutes les autres dans cette intégrale est<br />
nulle. Essayons donc <strong>de</strong> caractériser ces particules résonnantes. La fréquence temporelle ω e<br />
étant fixée, la résonance est influencée par <strong>de</strong>ux effets :<br />
• La rotation différentielle :<br />
La rotation étant différentielle, la fréquence <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> spirale dans le repère tournant : ω e −<br />
mΩ K dépend du rayon. Dans l’expression 8.42, cela se traduit par une dépendance en L. A<br />
tout autre paramètre fixé, il existera donc un rayon privilégié où les particules sont résonantes.<br />
• L’oscillation le long <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> champ :<br />
La fréquence d’oscillation <strong>de</strong>s particules dans la couronne, comme nous l’avons vu, dépend<br />
<strong>de</strong> l’inclinaison <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> champ et du moment magnétique <strong>de</strong>s particules considérées :<br />
ω B (θ, µ). L’inclinaison <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> champ peut dépendre du rayon. Son influence dans la<br />
sélection <strong>de</strong> particules résonantes rejoint donc celle <strong>de</strong> la rotation différentielle. Mais ω B<br />
dépend aussi <strong>de</strong> µ, ce qui implique qu’à tout autre paramètre fixé, seules les particules <strong>de</strong><br />
bon µ peuvent résonner. La fréquence ω B dépend aussi <strong>de</strong> J, c’est-à-dire <strong>de</strong> la distribution<br />
en vitesse parallèle. Mais en bonne approximation, le potentiel peut être considéré comme<br />
harmonique, et ω B donc indépendant <strong>de</strong> J.<br />
• Au bilan :<br />
La question est donc <strong>de</strong> savoir, étant donné une fonction <strong>de</strong> distribution et une structure<br />
magnétique, combien <strong>de</strong> particules satisfont aux conditions <strong>de</strong> résonance. Dans la région<br />
8 C’est vrai dans le cas général. Cependant, nous avons vu que le puits <strong>de</strong> potentiel dans lequel les particules<br />
<strong>de</strong> la couronne oscillent est quasiment périodique. Dans cette limite et à µ donné, toutes les particules oscillent<br />
donc avec la même fréquence, quelle que soit leur vitesse parallèle v ‖ et donc quelle que soit J ‖ . Dans ce cas,<br />
ω B ne dépend donc pas <strong>de</strong> J ‖ , ce qui modifie légèrement l’analogie avec le cas simple.