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Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

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3.4 Efficacité <strong>de</strong> la viscosité au centre Galactique 59<br />

Va<br />

Rc<br />

Vr<br />

Fig. 3.7 – Vue schématique <strong>de</strong> la compression associée à une perturbation Alfvénique dans un<br />

champ courbe. Les lignes <strong>de</strong> champ sont représentées par les lignes courbes et définissent une<br />

vitesse d’Alfvén locale v A . La polarisation <strong>de</strong> la perturbation est supposée être dirigée selon<br />

la direction <strong>de</strong> courbure (v = v r ). Le rayon <strong>de</strong> courbure est noté R c .<br />

tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />

courbure du champ magnétique est responsable <strong>de</strong> la dissipation suivante :<br />

Q A2 = 8π ( ) 2<br />

3 ηh r2 c<br />

Rc<br />

2 1 − 3 c2 s<br />

vA<br />

2 (3.42)<br />

Si on estime cette puissance pour les 100 nuages du centre Galactique et une hauteur <strong>de</strong> 70<br />

pc, alors :<br />

( ) (<br />

Q A2 = 3. × 10 37 erg s −1 Nc h<br />

100 70 pc<br />

(<br />

) ( )<br />

kB T 5/2<br />

(3.43)<br />

8 keV<br />

v c<br />

100 km s −1 ) 2 (<br />

rc<br />

5 pc<br />

) 2 ( ) −2 ( ) 2<br />

Rc<br />

1 − 3 c2 s<br />

100 pc<br />

vA<br />

2<br />

Cette puissance est représentée sur la figure 3.8. Lorsque le champ est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> B ≈<br />

300µG, D s’annule et il n’y a aucune dissipation liée à la courbure <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> champ. Par<br />

contre, dès que le champ est plus fort ou plus faible, la situation est différente et la dissipation<br />

peu être efficace. Quand le champ est fort, disons B 1 mG, la puissance tend asymptotiquement<br />

vers une constante qui dépend du rayon <strong>de</strong> courbure. Pour que la dissipation à fort<br />

champ magnétique puisse équilibrer les pertes radiatives, il faut que le rayon <strong>de</strong> courbure soit<br />

d’au plus une centaine <strong>de</strong> parsecs :<br />

R c 90 pc (3.44)<br />

ce qui semble cohérent avec les observations. De l’autre côté, à faible champ, le terme <strong>de</strong><br />

vitesse parallèle domine dans D et la puissance dissipée croît comme B −2 . Avec une telle<br />

croissance, la valeur exacte du rayon <strong>de</strong> courbure n’a plus beaucoup d’influence sur la valeur<br />

critique du champ qui équilibre l’émission X, et pour toute courbure raisonnable, on trouve<br />

que pour <strong>de</strong>s champs inférieurs à 200 µG, la dissipation est plus importante que les pertes<br />

radiatives. A 100 µG et pour un rayon <strong>de</strong> courbure <strong>de</strong> 90 pc, on trouve par exemple que le<br />

chauffage visqueux est plus <strong>de</strong> 50 fois supérieur au refroidissement radiatif.<br />

Bien sûr, dans la mesure où cette puissance dépasse celle emportée à la base par les on<strong>de</strong>s<br />

d’Alfvén, il paraît difficile <strong>de</strong> dissiper autant d’énergie. En fait, lorsque la dissipation <strong>de</strong>vient<br />

aussi importante, la viscosité commence à influencer significativement la structure <strong>de</strong> l’aile<br />

d’Alfvén. Un traitement plus complet incorporant directement la viscosité aux équations <strong>de</strong>

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