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Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

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182 Propagation d’on<strong>de</strong>s d’Alfvén dans un champ magnétique courbe<br />

Les quantités P et Q sont <strong>de</strong>s fonctions du rayon, <strong>de</strong>s différents nombres ou vecteur d’on<strong>de</strong>s<br />

m et k z ainsi que <strong>de</strong> la fréquence ω d’oscillation <strong>de</strong>s perturbations :<br />

P = ρ 0<br />

D v2 F<br />

(ω 2 − m2<br />

( )<br />

Q = ρ 0 ω 2 − m2<br />

− 4k2 zρv 4 A<br />

r 2 D<br />

r 2 v2 A<br />

r 2 v2 A<br />

) (ω 2 − m2 c 2 sv 2 )<br />

A<br />

r 2 vF<br />

2<br />

) { )} (ω 2 − m2 B<br />

2 ′<br />

r 2 c2 s + r 0<br />

r 2 − 2k2 zB 0<br />

(ω 2<br />

r 2 vF 2 − m2<br />

D<br />

r 2 c2 svA<br />

2<br />

(C.16)<br />

(C.17)<br />

tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />

L’équation C.15 est l’équation généralisée <strong>de</strong> Hain-Lüst (Hain & Lüst 1958, Goedbloed 1971).<br />

On voit que P peut s’annuler en certains rayons. En ces points, l’équation est singulière, si<br />

bien que la résoudre avec <strong>de</strong>s conditions aux limites amène à gérer <strong>de</strong>s divergences, <strong>de</strong>s<br />

résonances locales ou globales... En particulier, <strong>de</strong>s perturbations <strong>de</strong> type Alfvéniques ne<br />

peuvent être localisées qu’en un seul rayon et divergent en ce point. Ces effets ne sont pas<br />

spécifiquement dus à la courbure <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> champ mais plus généralement aux gradients<br />

<strong>de</strong> vitesses d’Alfvén et <strong>de</strong> k ‖ qui découlent en particulier <strong>de</strong> la géométrie cylindrique. Ces<br />

phénomènes ne nous intéressent donc pas ici, mais le lecteur peut se référer à Goedbloed &<br />

Poedts (2004) pour plus <strong>de</strong> détails. Nous nous intéressons ici aux seuls effets <strong>de</strong> la courbure.<br />

Pour ce faire, nous utilisons l’équilibre particulier que nous avons défini précé<strong>de</strong>mment. Dans<br />

cet équilibre, ωA 2 = k2 ‖ v2 A<br />

est indépendant du rayon. La condition <strong>de</strong> propagation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s<br />

d’Alfvén planes ω 2 − ωA 2 = 0 peut donc être vérifiée en tout rayon simultanément, si bien que<br />

le problème <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> divergence du mo<strong>de</strong> d’Alfvén cité précé<strong>de</strong>mment disparaît.<br />

C.2 Nouvelles propriétés <strong>de</strong> propagation<br />

Quand ω 2 → ωA 2 , P s’annule, mais pas Q. L’équation <strong>de</strong> dispersion globale n’est donc pas<br />

satisfaite, et les mo<strong>de</strong>s d’Alfvén plans ne sont pas <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s propres du système complet.<br />

Cependant, nous ne nous intéressons ici qu’à <strong>de</strong> très légères courbures <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> champ<br />

magnétique. Plus exactement, nous nous intéressons à <strong>de</strong>s rayons <strong>de</strong> courbure bien plus grand<br />

que la longueur d’on<strong>de</strong> typique <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s que l’on considère. Dans la limite où la courbure est<br />

nulle, on sait que l’on doit retrouver les mo<strong>de</strong>s plans habituels. Quand la courbure est gran<strong>de</strong>,<br />

mais finie, on doit donc avoir <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s propres aux propriétés très semblables à celles <strong>de</strong>s<br />

mo<strong>de</strong>s plans. Nous faisons un développement par rapport au petit paramètre ɛ = (kr) −2<br />

où k correspond au vecteur d’on<strong>de</strong> typique. Comme la propagation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s d’Alfvén est<br />

exclusivement gouvernée par la composante parallèle du vecteur d’on<strong>de</strong> k ‖ , il nous suffit pour<br />

l’instant <strong>de</strong> supposer : k ‖ >> 1/r, c’est à dire pour cette géométrie, que<br />

m >> 1<br />

(C.18)<br />

Plus exactement, nous développons donc les équations par rapport à<br />

ɛ = 1/m 2<br />

(C.19)<br />

L’ordre le plus bas correspond à la propagation simple d’on<strong>de</strong>s d’Alfvén planes, mais les<br />

termes d’ordre plus élevés introduisent les effets <strong>de</strong> la courbure. La quantité P est un terme<br />

d’ordre principal (ordre −1) : P = P −1 ∼ m 2 . Q contient, quant à lui, <strong>de</strong>s termes d’ordre<br />

principal −1, mais aussi <strong>de</strong>s termes d’ordre 0 induits par le courbure : Q = Q −1 + Q 0 , avec<br />

( )<br />

Q −1 = ρ 0 ω 2 − m2<br />

r 2 v2 A<br />

(C.20)

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