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Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

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148 Forme variationnelle cinétique<br />

Avec quelques manipulations on peut alors écrire l’énergie potentielle 9.26 sous la forme<br />

suivante :<br />

W 2 = 1 γP 0<br />

2 ρ 2 |ρ 1 ( ξ)| ⃗ 2 + 1 ∣<br />

0<br />

2<br />

⃗ b 1 ( ξ) ⃗ ∣ 2 + 1 2 (⃗v 0. ∇)⃗v ⃗ ( )<br />

0 . ⃗ξ ∗ ∇.(ρ0 ⃗ ξ) ⃗ + ξ ⃗ ∇.(ρ0 ⃗ ξ ⃗ ∗ ) (9.33)<br />

tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />

Les <strong>de</strong>ux premiers termes correspon<strong>de</strong>nt à l’énergie interne et l’énergie magnétique. Les autres<br />

termes, liés à la géométrie d’équilibre, principalement la rotation différentielle, sont un peu<br />

compliqués à traiter. Concentrons nous donc dans un premier temps sur les <strong>de</strong>ux premiers.<br />

Le disque étant mince, la <strong>de</strong>nsité du milieu peut s’écrire ρ 0 = Σ 0 δ(z). La <strong>de</strong>nsité perturbée<br />

se définit <strong>de</strong> manière similaire : ρ 1 = σδ(z). De même, dans la géométrie utilisée, on peut écrire<br />

la perturbation magnétique comme : ⃗ b 1 = −sign(z) ∇Φ ⃗ M où Φ M est un potentiel magnétique<br />

(Tagger et al. 1990). Ce <strong>de</strong>rnier vérifie alors : ∆Φ M = −2b D 1,z δ(z), où bD 1,z est la composante<br />

verticale <strong>de</strong> la perturbation magnétique dans le disque. Avec ces notations, les <strong>de</strong>ux premiers<br />

termes <strong>de</strong> l’énergie potentielle s’écrivent :<br />

1<br />

2π<br />

∫<br />

W 1+2 d 3 x =<br />

=<br />

∫ )<br />

(c 2 sδ(z) |σ|2<br />

Σ + |∂ zΦ M | 2 δ(z)rdrdz (9.34)<br />

∫ (<br />

c 2 |σ| 2 )<br />

s<br />

Σ + 2Φ∗ Mb D 1,z r 2 ds (9.35)<br />

Ces <strong>de</strong>ux termes sont bien ceux qui apparaissent dans la formule A.2 <strong>de</strong> Tagger & Pellat<br />

(1999). Ils sont simplement exprimés par rapport à d’autres variables : σ et Φ M au lieu<br />

<strong>de</strong> ⃗ ξ ⊥ . On peut également vérifier par <strong>de</strong>s calculs fastidieux que les autres termes d’énergie<br />

potentielle et ceux d’énergie cinétique obtenus grâce à la relation 9.32 correspon<strong>de</strong>nt bien à<br />

ceux <strong>de</strong> l’article Tagger & Pellat (1999).<br />

Si les termes <strong>de</strong> surface peuvent être négligés, la forme quadratique utilisée par Tagger<br />

& Pellat (1999) est donc bien une forme variationnelle du problème, au sens ou sa variation<br />

par rapport aux champs σ et Φ M redonne bien les équations constitutives du système flui<strong>de</strong>.<br />

Bien qu’étant désignée, à juste titre finalement, par le terme “forme variationnelle”, la nature<br />

variationnelle <strong>de</strong> cette forme quadratique n’est pas utilisée dans cet article. Seules les propriétés<br />

Hermitiennes <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> volume sont utilisées afin d’estimer un taux <strong>de</strong> croissance<br />

<strong>de</strong> l’instabilité. Il ne s’agit donc pas d’une approche variationnelle.<br />

9.3.2 Disque avec couronne<br />

Pour <strong>de</strong>uxième application, considérons le cas étudié par Varnière & Tagger (2002). Il<br />

s’agit du même disque infiniment fin, en rotation différentielle et traversé par un champ<br />

magnétique vertical et homogène, mais cette fois entouré d’un couronne peu <strong>de</strong>nse. Dans cet<br />

article, une forme quadratique est présentée (eq. 17).<br />

Avec quelques calculs, on montre que la variation <strong>de</strong> cette forme ne redonne pas les<br />

équations <strong>de</strong> départ. En effet, même en négligeant les termes <strong>de</strong> surface, l’opérateur utilisé<br />

n’est pas auto-adjoint. La forme quadratique présentée dans Varnière & Tagger (2002) n’est<br />

donc pas une forme variationnelle du problème physique. Cependant, <strong>de</strong> même que dans le cas<br />

précé<strong>de</strong>nt, les propriétés variationnelles qu’aurait pu avoir cette forme ne sont pas utilisées,<br />

bien que les auteurs présentent leur forme quadratique comme étant variationnelle.<br />

Maintenant que nous avons compris comment construire un Lagrangien du système, il est<br />

cependant facile d’écrire la forme variationnelle correspondant au modèle <strong>de</strong> Varnière & Tagger<br />

(2002). Dans cet article, les champs utilisés ne sont pas les composantes du déplacement<br />

Lagrangien, mais les fonctions Φ et Ψ définies par :<br />

⃗ξ = − 1 (<br />

⃗∇⊥ Φ + ⃗e z ×<br />

B ⃗ )<br />

∇ ⊥ Ψ<br />

(9.36)<br />

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