12.01.2015 Views

Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

52 Le chauffage par friction visqueuse<br />

tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />

Fig. 3.6 – Aile d’Alfvén <strong>de</strong> Neubauer. En rouge, les lignes <strong>de</strong> champ magnétique (du bas vers<br />

le haut) et en bleu les lignes <strong>de</strong> flot (<strong>de</strong> la gauche vers la droite).<br />

3.3.3 Les ailes lentes<br />

Il a vite été suggéré que les perturbations Alfvéniques que nous venons <strong>de</strong> décrire ne sont<br />

pas les seules composantes du sillage. En particulier, la vitesse parallèle <strong>de</strong> la solution <strong>de</strong><br />

Neubauer (1980) engendre un flux <strong>de</strong> masse qui s’éloigne du corps conducteur. Ce flux doit<br />

être équilibré par un autre flux, caractéristique <strong>de</strong>s autres mo<strong>de</strong>s, qui doivent par conséquent<br />

exister. Il n’est pas clair qui <strong>de</strong> la perturbation rapi<strong>de</strong> ou lente contribue le plus significativement<br />

à cet équilibre. Wright & Schwartz (1990) ont ainsi proposé que le flux <strong>de</strong> masse<br />

puisse provenir principalement <strong>de</strong> la composante lente du sillage. Les simulations numériques<br />

confirment l’existence <strong>de</strong> ces ailes lentes et semblent donner <strong>de</strong>s indications allant dans le sens<br />

<strong>de</strong> cet équilibre (Linker et al. 1991). La contribution au sillage <strong>de</strong> l’aile lente a cependant été<br />

moins étudiée que celle d’Alfvén et aucun exemple <strong>de</strong> solution n’a été publié.<br />

Les propriétés <strong>de</strong> propagation du mo<strong>de</strong> lent sont un mélange <strong>de</strong> celles <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s sonores et<br />

<strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s d’Alfvén. Dans la limite fortement magnétisée (β < 1), ses propriétés Alfvéniques<br />

l’emportent, et les perturbations lentes sont guidées. Elles se propagent le long <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong><br />

champ, <strong>de</strong> la même manière que les on<strong>de</strong>s d’Alfvén, mais plus lentement, à la vitesse du son<br />

c s . Du fait <strong>de</strong> cette propagation similaire à celle <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s d’Alfvén, les on<strong>de</strong>s magnétosonores<br />

lentes forment également une aile, que nous appellerons ”aile lente”. La vitesse <strong>de</strong> propagation<br />

<strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s lentes étant plus faible que celle <strong>de</strong>s Alfvén, l’aile lente est plus inclinée, avec un<br />

angle α s = tan −1 m s par rapport à la vertical, où m s = v c /c s est le nombre <strong>de</strong> Mach sonore. De<br />

même que précé<strong>de</strong>mment, l’aile lente est invariante le long <strong>de</strong> son axe et gar<strong>de</strong> une amplitu<strong>de</strong><br />

constante jusqu’à l’infini.<br />

La structure exacte <strong>de</strong> l’aile est en revanche différente <strong>de</strong> celle d’Alfvén. Tout d’abord,<br />

le mo<strong>de</strong> magnétosonore lent est par nature compressible. La pression totale reste cependant<br />

constante, car une augmentation <strong>de</strong> la pression thermique s’accompagne d’une diminution<br />

équivalente <strong>de</strong> la pression magnétique. Cette variation <strong>de</strong> la pression thermique est associée

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!