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Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

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142 Forme variationnelle cinétique<br />

La quantité extrêmale est l’action du système. L’intrégran<strong>de</strong> L est appelée la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong><br />

Lagrangien. Elle est fonction d’un certain nombre <strong>de</strong> variables indépendantes φ (amplitu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s champs, c’est-à-dire pour ce qui nous intéresse : position, <strong>de</strong>nsité, pression, champ<br />

magnétique... ainsi que les coordonnées) et <strong>de</strong> leur dérivées ∂ x φ par rapport aux paramètres<br />

<strong>de</strong> l’intégration (gradients <strong>de</strong> champ, vitesses). Les paramètres x sont le plus souvent les<br />

variables d’espace ou <strong>de</strong> temps. La <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> Lagrangien intégrée sur les variables d’espace<br />

donne le Lagrangien L du système.<br />

Par définition, les solutions φ ⃗ s du problème sont celles qui extrêmalisent A à <strong>de</strong>s conditions<br />

aux limites données. Formellement, au niveau <strong>de</strong>s solutions :<br />

∂ ⃗φ A∣ = ⃗0 (9.2)<br />

⃗φ= φs ⃗<br />

tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />

En mécanique classique par exemple, temps et espace sont découplés. Si les conditions aux<br />

limites spatiales peuvent varier d’un problème à l’autre, on perturbe toujours le système avec<br />

<strong>de</strong>s perturbations qui s’annulent à instant initial t 1 et l’instant final t 2 . Après une intégration<br />

par partie naturelle, on trouve en faisant la variation <strong>de</strong> A avec les conditions aux limites<br />

temporelles δφ(t 1 ) = δφ(t 2 ) = 0, que le Lagrangien L doit vérifier pour chaque champ φ j<br />

l’équation suivante :<br />

∑<br />

( )<br />

∂ ∂L<br />

= ∂L<br />

(9.3)<br />

∂x i ∂(∂ xi φ j ) ∂φ j<br />

i<br />

En précisant <strong>de</strong>s conditions aux limites spatiales, on pourrait préciser davantage les équations<br />

et obtenir un jeu complet d’équations différentielles sur la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> Lagrangien L, gouvernant<br />

l’évolution <strong>de</strong>s différents champs en tout point <strong>de</strong> l’espace. Ces équations sont généralement<br />

appelées équations d’Euler-Lagrange, et dans le cas flui<strong>de</strong> correspon<strong>de</strong>nt bien aux équations<br />

d’Euler habituelles.<br />

Tout le jeu <strong>de</strong> l’approche variationnelle consiste en fait à déterminer le Lagrangien et<br />

l’action associée qui représentent le système, c’est-à-dire le Lagrangien et l’action dont les<br />

équations d’Euler correspon<strong>de</strong>nt bien aux équations différentielles constitutives du système 2 .<br />

Si pour certains problèmes, la nature du Lagrangien et <strong>de</strong> l’action associée est intuitive, leur<br />

construction est en général un travail délicat. C’est tout l’enjeu <strong>de</strong> ce chapitre.<br />

9.2 Formes variationnelles flui<strong>de</strong>s<br />

Afin d’adapter cette métho<strong>de</strong> à la physique cinétique <strong>de</strong>s plasmas, il convient dans un<br />

premier temps <strong>de</strong> bien comprendre son principe en flui<strong>de</strong>. Nous nous attachons donc ici à<br />

décrire un système régi par les équations <strong>de</strong> la MHD et un jeu <strong>de</strong> conditions aux limites.<br />

9.2.1 Lagrangien d’un système isolé<br />

Lorsqu’on effectue la variation <strong>de</strong> l’action, on le fait en respectant les conditions aux<br />

limites. Deux systèmes régis par les même équations constitutives mais possédant <strong>de</strong>s conditions<br />

aux limites différentes ont donc a priori <strong>de</strong>s actions et <strong>de</strong>s Lagrangiens différents. Il<br />

n’existe donc pas <strong>de</strong> forme générique indépendante <strong>de</strong>s conditions aux limites. Dans cette<br />

sous-section, nous nous intéressons à un type <strong>de</strong> conditions très courantes, celles correspondant<br />

à une système isolé, confiné par <strong>de</strong>s parois rigi<strong>de</strong>s.<br />

2 Le jeu <strong>de</strong>s intégrations par partie montre en fait qu’avec <strong>de</strong>s conditions aux limites données, le Lagrangien<br />

n’est pas unique et qu’il en existe une infinité pouvant décrire le même système. En particulier, en mécanique<br />

classique, si L est un Lagrangien intégré sur le volume, L + d tF en est un aussi, où d tF marque une dérivée<br />

par rapport au temps d’une fonction quelconque, le long <strong>de</strong>s trajectoires.

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