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Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

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1.2 Le centre Galactique en X 19<br />

tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />

Fig. 1.8 – Spectre en X du centre Galactique, obtenu avec Chandra, (Muno et al. 2004)<br />

être produite par l’unique émission thermique d’un plasma à une température donnée. Le<br />

continuum entre 2 et 5 keV et les raies qui s’y trouvent se forment très probablement dans un<br />

plasma thermique à 0.8 keV (une phase dite tiè<strong>de</strong>). En revanche, le continuum à plus haute<br />

énergie est trop fort et les raies du fer sont trop ionisées pour être créées par ce même plasma.<br />

Bien qu’il y ait <strong>de</strong>s explications alternatives, ces <strong>de</strong>rniers sont probablement générés dans un<br />

plasma à beaucoup plus haute température : k B T = 8 keV (une phase dite chau<strong>de</strong> chau<strong>de</strong>).<br />

1.2.1 La phase tiè<strong>de</strong><br />

La figure 1.9 est une carte <strong>de</strong> la région centrale obtenue par le satellite XMM dans la raie<br />

du soufre à 2.4 keV, la plus intense du complexe <strong>de</strong> raies caractéristique <strong>de</strong> la phase à 0.8 keV.<br />

Il est à présent admis que cette émission trouve son origine dans les restes <strong>de</strong> supernova. En<br />

effet, on voit que la distribution spatiale <strong>de</strong> cette émission est assez inhomogène, comme<br />

on s’attendrait pour une émission provenant <strong>de</strong> plusieurs sources spatialement localisées.<br />

On peut même souvent associer les zones <strong>de</strong> plus forte émission avec <strong>de</strong>s restes connus <strong>de</strong><br />

supernova. D’autre part, le coefficient n e -t <strong>de</strong> cette phase est faible : n e -t ∼ 10 9 s cm −3 . Cet<br />

écart important avec l’équilibre d’ionisation implique un âge très jeune pour le plasma, ce<br />

qui est cohérent avec l’observation <strong>de</strong>s restes <strong>de</strong> supernova (Kaneda et al. 1997). De plus,<br />

les chocs <strong>de</strong> supernova observés chauffent le milieu dans lequel ils se propagent jusque <strong>de</strong>s<br />

températures typiques <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 0.1-3 keV. Ces températures sont compatibles avec la<br />

température moyenne <strong>de</strong> 0.8 keV et les variations locales <strong>de</strong> températures observées entre<br />

0.36 et 1 keV. Enfin, la luminosité totale dans la région centrale est également consistante<br />

avec l’énergie qui y est dégagée par l’ensemble <strong>de</strong>s supernovae. Le taux moyen dans toute la<br />

galaxie étant d’environ 1 supernova tous les 100 ans. Environ 1.-2.% <strong>de</strong> la masse <strong>de</strong> la galaxie<br />

est contenue dans les 300 pc centraux (Launhardt et al. 2002). Si le taux <strong>de</strong> supernovae dans<br />

une région est simplement proportionnel à la masse d’étoiles qui y est contenue, environ une<br />

supernova tous les 10 4 ans <strong>de</strong>vrait s’y produire. Or, entre 1. et 10.% <strong>de</strong>s 10 51 erg d’énergie

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