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Chauffage Compressionnel de l'Environnement des Disques ...

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60 Le chauffage par friction visqueuse<br />

base est alors nécessaire. Cependant, il est très probable que la puissance dissipée sature<br />

simplement à la valeur du flux <strong>de</strong> Poynting. Cette puissance est, rappelons le, <strong>de</strong> 2 × 10 38 erg<br />

s −1 pour un champ <strong>de</strong> 100 µG, soit un ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur plus grand que les pertes radiatives,<br />

et donc largement suffisant pour expliquer le chauffage du plasma à 8 keV.<br />

3.4.2 Les ailes magnétosonores lentes<br />

tel-00011431, version 1 - 20 Jan 2006<br />

Comme on l’a vu, la vitesse parallèle <strong>de</strong>s ailes lentes est probablement du même ordre<br />

que la perturbation <strong>de</strong> vitesse parallèle <strong>de</strong>s ailes d’Alfvén, mais opposée. Ce flux <strong>de</strong> masse<br />

est associé à un flux d’énergie interne qui domine les autres flux d’énergie. On trouve que le<br />

flux mis en jeu dans les ailes lentes <strong>de</strong> tous les nuages est :<br />

( ) (<br />

)<br />

F S = 2. × 10 37 erg s −1 Nc<br />

ρ<br />

3/2<br />

100 2.10 −25 g cm −3 (3.45)<br />

( ) 2 (<br />

)<br />

rc v 2 (<br />

)<br />

c<br />

c 2 ( )<br />

s<br />

B<br />

−1<br />

5 pc 100 km s −1 1000 km s −1 1 mG<br />

Puisque les on<strong>de</strong>s lentes sont compressibles, on pourrait s’attendre à ce que ce flux soit<br />

entièrement dissipé pour chauffer le plasma. Cependant, contrairement au flux <strong>de</strong> Poynting<br />

<strong>de</strong>s ailes d’Alfvén, le flux lent ne correspond pas à un terme quadratique. Il est uniquement dû<br />

à une vitesse moyenne. Par définition, cette partie constante <strong>de</strong> la vitesse ne correspond pas<br />

à une on<strong>de</strong> propagatrice et la compression liée à cette partie constante <strong>de</strong> la vitesse parallèle<br />

est nulle. Il s’agit donc encore d’un flux qui ne peut a priori pas être dissipé. Heureusement, le<br />

flux total d’énergie contient aussi <strong>de</strong>s contributions plus faibles <strong>de</strong> type Poynting qui peuvent<br />

être amorties. L’aile lente peut donc bien dissiper <strong>de</strong> l’énergie.<br />

Finalement, en oubliant un moment ce flux d’énergie et en nous concentrant sur la compression<br />

<strong>de</strong>s ailes lentes, on trouve d’après les relations <strong>de</strong> polarisation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s lentes (voir<br />

sous-section 3.3.3) que D ∼ m A m s v c /r c . De même que précé<strong>de</strong>mment, en intégrant sur une<br />

surface πrc 2 autour <strong>de</strong>s ailes lentes, un hauteur 2h et N c nuages, on trouve que la puissance<br />

dissipée dans la région centrale par les ailes lentes <strong>de</strong>s nuages moléculaires est :<br />

( ) ( ) (<br />

)<br />

Q S = 3 × 10 36 erg s −1 Nc h<br />

ρ<br />

100 70 pc 10 −25 g cm −3 (3.46)<br />

( ) T 5/2 ( ) B −2 (<br />

)<br />

v 6 (<br />

)<br />

c<br />

c −2<br />

s<br />

8 keV .1 mG 100 km s −1 1000 km s −1<br />

Pour un champ <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 100 µG, cette puissance est un ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur plus faible<br />

que l’émission X du centre Galactique. Pour pouvoir assurer le chauffage du plasma chaud<br />

par <strong>de</strong> la dissipation dans les ailes lentes, il faut donc <strong>de</strong>s champs plus faibles ou <strong>de</strong>s taux<br />

d’accrétion plus élevés.<br />

3.4.3 La perturbation magnétosonore rapi<strong>de</strong><br />

Nous avons montré que, si les propriétés du flot en trois dimensions ne sont pas trop<br />

différentes <strong>de</strong> celles à <strong>de</strong>ux dimensions, on peut négliger, dans D, la contribution <strong>de</strong> la vitesse<br />

parallèle. Donc, <strong>de</strong> l’équation 3.30, on déduit facilement que :<br />

D ≈ m 2 v c<br />

a<br />

(3.47)<br />

r c<br />

au voisinage du nuage. Ici encore nous nous heurtons au problème <strong>de</strong> la propagation sphérique<br />

<strong>de</strong> ces mo<strong>de</strong>s rapi<strong>de</strong>s. Les perturbations diminuent probablement transversalement <strong>de</strong> la

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