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Etat des connaissances 24où X i est la matrice de tail<strong>le</strong> n i ×p contenant <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s explicatives (et notamment<strong>le</strong> temps) et associée au vecteur d’effets fixes β. Z ijest une sous-matrice de X ide tail<strong>le</strong> n i × q associée aux effets aléatoires u i propres <strong>à</strong> chaque sujet et ɛ i est <strong>le</strong>vecteur d’erreurs. Les erreurs ɛ i sont indépendantes des effets aléatoires u i . Les effetsaléatoires u i sont distribués suivant une loi norma<strong>le</strong> d’espérance 0 et de matrice devariance-covariance D : u i ∼ N (0, D). Les erreurs ɛ ij contenues dans <strong>le</strong> vecteur ɛ isont norma<strong>le</strong>s centrées de variance Σ i . La plupart du temps, <strong>le</strong>s erreurs de mesuressont indépendantes entre el<strong>le</strong>s et de même variance (Σ i= σ 2 I ni ) mais on peutaussi <strong>le</strong>s supposer corrélées entre el<strong>le</strong>s afin de tenir compte de la corrélation entre<strong>le</strong>s mesures répétées d’un même sujet. Une structure de corrélation classique est lastructure auto-régressive <strong>à</strong> l’ordre p dans laquel<strong>le</strong> l’erreur de mesure au temps t ijdépend des p précédentes erreurs de mesures.Le modè<strong>le</strong> linéaire mixte peut s’écrire de manière margina<strong>le</strong> :Y i ∼ N ( X i β, V i = Z i DZ T i + Σ i)(2.2)C’est cette écriture margina<strong>le</strong> qui est utilisée pour estimer <strong>le</strong> vecteur de paramètresdu modè<strong>le</strong> θ contenant <strong>le</strong> vecteur d’effets fixes β, <strong>le</strong>s éléments de D et <strong>le</strong>séléments de Σ i . En effet, <strong>à</strong> partir de l’expression (2.2) la vraisemblance du modè<strong>le</strong>s’écrit :L(θ) =N∏i=1( ) ni /2 (1|V i | −1/2 exp − 1 )2π2 (Y i − X i β) T V −1i (Y i − X i β)(2.3)Les estimateurs du maximum de vraisemblance des paramètres θ sont obtenusen maximisant <strong>le</strong> logarithme de la vraisemblance (2.3) par une méthode itérative.Deux algorithmes sont très utilisés : l’algorithme EM (Dempster et al., 1978) et l’algorithmede Newton-Raphson (F<strong>le</strong>tcher, 2000, chapitre 3). L’algorithme de Newton-Raphson est souvent préféré pour sa rapidité de convergence comparée <strong>à</strong> cel<strong>le</strong> del’EM (Lindstrom et Bates, 1988). Aujourd’hui, <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> linéaire mixte est devenula méthode classique pour étudier <strong>le</strong>s changements au cours du temps des variab<strong>le</strong>squantitatives et des procédures d’estimation sont disponib<strong>le</strong>s dans tous <strong>le</strong>s logicielsde statistiques, la plus connue étant la procédure MIXED sous SAS.

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