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patron ! » « Possédez votre propre société ! » Ou encore : « Un revenu

résiduel passif ! »

S’il y a bien une once de véracité dans ces affirmations, elles masquent la

véritable essence des MLM, qui sont la vente, la distribution et la formation ;

pas l’entreprenariat.

J’ai rejoint quatre sociétés de MLM. Je ne me souviens pas avoir jamais pu

prendre des décisions sur les produits, la recherche-développement, les

restrictions de commercialisation, les réglementations, l’analyse des coûts ou

toute autre activité essentielle quand on possède une société. En tant que

distributeur en réseau, vous ne possédez pas une entreprise, vous possédez un

emploi qui consiste à créer et à gérer une organisation de vente. C’est comme

glisser de l’argent sous le matelas et dire qu’on a fait un investissement.

Il y a des années de cela, j’avais des amis qui réussissaient bien dans le

marketing de réseau, et pour certains d’entre eux, ça marche toujours bien.

Même pour moi, ça marchait pas mal. Mais il y a deux choses qui m’ont

toujours titillé. La première, c’est que je n’avais aucun contrôle. J’étais à la

merci de la société, de sa politique, de ses procédures, de sa ligne de produits,

de la structure de ses coûts. Et quelle que soit la décision prise en interne, je

n’avais pas d’autre choix que de l’appliquer. Je me souviens du temps où ma

société a arrêté son meilleur produit et où mon revenu a chuté sans que j’y

sois pour rien.

Quant à mon ami qui gagnait bien sa vie dans le marketing de réseau, il a

arrêté pour cause de désaccord avec les décisions de l’entreprise, et d’après

ce que j’ai entendu dire, il saute d’une opportunité à l’autre tous les deux ou

trois ans. Il passe son temps à reproduire le même schéma : il prend le train

en marche d’une société qui a le vent en poupe, en tire tout ce qu’il peut, puis

passe à la suivante. Aux dernières nouvelles, il n’était pas riche et n’est

toujours pas à la retraite. Il échappe peut-être au métro-boulot-dodo, mais il

n’est qu’un lapin qui court de carotte en carotte.

La seconde chose qui me titillait était très claire : je n’avais pas le sentiment

d’être un entrepreneur. J’avais le sentiment d’être une abeille ouvrière dans

une ruche en effervescence. J’avais le sentiment d’être l’employé d’un grand

groupe qui profitait des fruits de mon dur labeur, même quand des heures de

ce dur labeur ne rapportaient que quelques dollars. Au fond de moi, je savais

que je violais une multitude de commandements et de règles : la règle de

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