02.08.2023 Views

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de valeur nette. Ces gens-là ne sont pas difficiles à trouver. Ils conduisent des

BMW d’entrée de gamme avec des jantes chromées customisées, ils portent

des vêtements griffés dont les lettres gothiques sont signées d’un pseudogrand

couturier français, et on les retrouve aux tables VIP des night-clubs où

ils commanderont, bien sûr, à crédit. Ces gars-là sortent le grand jeu, comme

si c’étaient de jeunes premiers, mais, derrière toute la frime, ce ne sont que de

pitoyables magiciens de rue.

Le problème entre avoir l’air riche et être riche, c’est que le premier n’est

pas difficile, contrairement au second. Le crédit facile et les options de

financement mensuel à long terme (Ne payez rien pendant un an !) sont des

façons tentantes d’acheter l’illusion de la richesse. La société vous a amené à

croire que la richesse peut s’acheter dans un centre commercial, chez un

concessionnaire auto ou avec un produit publicitaire. Comme lorsque j’ai fait

flamber la carte bleue après avoir encaissé mon premier chèque, ces

apparences de richesse sont, à nos yeux, des façons de clamer au monde : « Je

suis riche ! »

Mais êtes-vous réellement riche ? Lorsque vous étalez l’achat d’une

Mercedes Benz à 80 000 $ sur six ans, parce que vous ne pouvez pas faire

autrement, ce n’est pas de la richesse, mais une imitation de la richesse. Vous

vous dupez vous-même, et c’est une déviation sur l’Autoroute. Mais

comprenez-moi bien, il ne s’agit pas d’un sermon pour vous empêcher de

claquer votre argent dans des berlines allemandes aux prix exorbitants. Pas

du tout.

La richesse n’est pas incarnée dans une voiture, mais dans la liberté de

savoir qu’on peut s’acheter cette voiture. Liberté de rentrer chez le

concessionnaire, de connaître le prix, de payer comptant et de repartir au

volant. Comme cadeau, j’ai offert à mon frère une nouvelle Lexus. Ce fut la

transaction la plus facile que j’aie jamais faite. En faisant des recherches sur

la voiture en question, j’ai déterminé le prix que j’étais prêt à payer. Je suis

entré chez le concessionnaire avec un chèque de banque en main et j’ai dit au

vendeur : « J’ai ici un chèque de banque de 44 000 $ et je veux acheter cette

voiture-ci. Il me faut un OUI ou un NON. » Vingt minutes plus tard, j’étais

propriétaire d’une Lexus. Ça, c’est un signe de richesse, pas une imitation de

la richesse.

Quand je vais à la gym en voiture, je passe près d’un immeuble délabré le

long de l’autoroute. Dans le parking, je vois toujours la même voiture garée :

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