invasions et transferts biologiques - Centre d'Océanologie de ...
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complexe à un troisième patron, celui <strong>de</strong>s perturbations, ce qui peut déterminer <strong>de</strong>s corrél corréla-<br />
tions sans relation <strong>de</strong> causalité (Clark <strong>et</strong> Johnston, 2011) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s résultats contradictoires, un<br />
phénomène connu sous le nom d’ d’invasion paradox’ (Friedley <strong>et</strong> al., 2007) ; en outre, les es-<br />
pèces introduites peuvent s'entre s'entre-ai<strong>de</strong>r ai<strong>de</strong>r : une espèce introduite peut faciliter l'introduction<br />
d'autres espèces (Bruno <strong>et</strong> al., l., 2003 ; Shouse, 2003 ; voir plus loin l'invasional invasional meltdown). La<br />
raison <strong>de</strong>s contradictions serait également la disponibilité (ou non) <strong>de</strong> l'espace (Tabl. IX ;<br />
Stachowicz <strong>et</strong> Byrnes, 2006). La raison <strong>de</strong>s contradictions serait enfin l'échelle échelle à laquelle on<br />
se situe. Aux Baléares, dans l’étage infralittoral, il y a une relation négative entre la diversité<br />
spécifique <strong>de</strong>s MPOs (rhodobiontes, chlorobiontes <strong>et</strong> sstraménopiles)<br />
traménopiles) <strong>et</strong> le recouvrement <strong>de</strong><br />
l’espèce introduite Lophocladia lallemandii (rhodobiontes) à gran<strong>de</strong> échelle (0.06 m²) <strong>et</strong> pos positive<br />
à plus p<strong>et</strong>ite échelle (25 m²) ( (Fig. 41 ; Cebrian <strong>et</strong> Ballesteros, 2010b) (<br />
tinental, chez les MPOs <strong>de</strong>s Appalaches (USA), il y a également une relation négative entre<br />
diversité ersité <strong>et</strong> introductions à gran<strong>de</strong> échelle (0.01 m²) <strong>et</strong> positive à p<strong>et</strong>ite<br />
(Brown <strong>et</strong> Pe<strong>et</strong>, 2003) ; le même résultat est observé en Californie, entre 4 m² <strong>et</strong> 2 500 m²<br />
raison en serait qu’un un paysage avec une plus grand gran<strong>de</strong> hétérogénéité spatiale peut abriter plus<br />
d'espèces,<br />
82 ). En milieu conune<br />
relation négative entre<br />
p<strong>et</strong>ite échelle (100 m²)<br />
; le même résultat est observé en Californie, entre 4 m² <strong>et</strong> 2 500 m² ; la<br />
hétérogénéité spatiale peut abriter plus<br />
Tabl. IX. Relations entre l'invasibilité, invasibilité, la diversité spéci spécifique (point diversity) <strong>et</strong> la disponibilité <strong>de</strong> l'espace. Ces<br />
résultats, basés sur <strong>de</strong>s habitats marins artificiels à diversité globalement très faible (y compris les valeurs ‘ ‘élevées’)<br />
sont à considérer avec beaucoup <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce. D'après Stachowicz <strong>et</strong> Byrnes (2006).<br />
Point diversity native faible Point diversity native élevée<br />
Espace libre faible Résistance espèces natives écrasée par Résistance natives. Facilitation accroît<br />
non-natives. natives. Compétition entre non non- diversité natives <strong>et</strong> non non-natives<br />
natives Diversité non-natives mo- Diversité non-natives natives faible à mod modédérée<br />
à élevée<br />
rée<br />
Espace libre important Résistance <strong>et</strong> compétition faibles. DDi<br />
Résistance <strong>et</strong> compétition faibles. Dive Diverversité<br />
natives <strong>et</strong> non non-natives détermi- sité natives <strong>et</strong> non-natives natives déterminée par<br />
née par facteurs extrinsèqu extrinsèques<br />
facteurs extrinsèques<br />
Diversité non non-natives faible Diversité non-natives natives élevée<br />
82 Il est à noter que Cebrian <strong>et</strong> Ballesteros (2010) utilisent <strong>de</strong> façon erronnée les notions <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ite<br />
échelle : ils nomment ‘p<strong>et</strong>ite échelle’ ce qui est en réalité la gran<strong>de</strong> éch échelle, <strong>et</strong> vice-versa. Ici, la rectification a été<br />
faite.<br />
68<br />
Fig. 41. . Relation entre le nombre d’espèces<br />
natives <strong>et</strong> le recouvrement (en %) <strong>de</strong> l’espèce<br />
introduite Lophocladia lallemandii (rhodo-<br />
biontes) dans l’étage infralittoral, aux BBa-<br />
léares (Espagne). En haut haut. A gran<strong>de</strong> échelle<br />
(quadrats <strong>de</strong> 0.06 m²). En bas. A p<strong>et</strong>ite<br />
échelle le (surfaces <strong>de</strong> 25 m²). D’après Cebrian<br />
<strong>et</strong> Ballesteros (2010b). ).