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L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportfinal - Septembre 2005CHAPITRE IIId’Etablissem<strong>en</strong>t Public d’Aménagem<strong>en</strong>t. Le rapport <strong>de</strong> force s’inverse. Désormais, les aménageurs ontleur modèle qui est déjà suffisamm<strong>en</strong>t stable et structuré pour être imposable à la promotioncommerciale. Le 16 décembre 1969, ce modèle reçoit « une approbation <strong>de</strong> principe <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ts chefs<strong>de</strong> services du Plan et <strong>de</strong>s Programmes <strong>de</strong> chaque Ministère concerné ». Tout est prêt pour passer à laphase suivante : le choix d’une société <strong>de</strong> promotion commerciale pour le C<strong>en</strong>tre Urbain Régional.Les réponses à l’appel d’offre sont r<strong>en</strong>dues le 15 octobre 1969 alors que le choix sera effectué <strong>en</strong> février1970. Durant ce laps <strong>de</strong> temps, une discussion s’<strong>en</strong>gage <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tes sociétés press<strong>en</strong>ties etl’Epévry. Cette discussion va moins porter sur le C<strong>en</strong>tre Commercial Régional lui même que sur l’Agora.Car l’appel d’offre lancé se prés<strong>en</strong>te sous un jour très particulier, il s’agit <strong>de</strong> trouver une société quiaccepte <strong>de</strong> réaliser le CCR mais aussi une partie <strong>de</strong> l’Agora. De plus, il est <strong>de</strong>mandé à la sociétéd’assurer la gestion <strong>de</strong> la partie <strong>de</strong> l’Agora qu’elle réalise. Il s’agit pour l’Epévry non seulem<strong>en</strong>t<strong>de</strong> réaliser le modèle <strong>de</strong> l’association CCR/Agora mais aussi <strong>de</strong> le faire adopter etassumer par les sociétés commerciales comme alternative au modèle du shoppingc<strong>en</strong>ter.A chaque société press<strong>en</strong>tie, il est <strong>de</strong>mandée <strong>de</strong> proposer non seulem<strong>en</strong>t une esquisse du CCR maisaussi une esquisse <strong>de</strong> l’Agora. Deux concurr<strong>en</strong>ts s’affront<strong>en</strong>t principalem<strong>en</strong>t : la COREDIS – SACC et laSEPCC qui est la filiale étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la SCC. Lors <strong>de</strong> l’exam<strong>en</strong> <strong>de</strong>s notices explicitant les offres, il apparaîtclairem<strong>en</strong>t que le choix ne sera pas fondé sur l’expéri<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> matière <strong>de</strong> promotion commerciale maissur l’acceptation ou non <strong>de</strong> l’Agora telle qu’elle est proposée dans le dossier d’appel d’offre par lasociété 317 . Ainsi pour ce qui est <strong>de</strong> la SEPCC, il est jugé que « d’une façon générale, l’esquisse est unetransposition <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> la Mission d’Urbanisme, SAUF SUR UN POINT : le <strong>de</strong>ssin <strong>de</strong> l’AGORA et <strong>de</strong>son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t ne correspond pas aux données <strong>de</strong> base : l’AGORA prés<strong>en</strong>tée par la SEPCC estexclusivem<strong>en</strong>t constituée d’équipem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> promotion privée, elle se prés<strong>en</strong>te comme un prolongem<strong>en</strong>tdu mall commercial […]. ». L’analyse r<strong>en</strong>chérit : « ainsi prés<strong>en</strong>tée, l’AGORA apparaît plutôt comme une« excroissance » du mall commercial, comme une « nasse » plutôt que comme une « passoire », ce quir<strong>en</strong>d singulièrem<strong>en</strong>t difficile la continuité, URBANISTIQUEMENT INDISPENSABLE, avecl’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la Préfecture. » 318 Le jugem<strong>en</strong>t quand à l’esquisse 319 <strong>de</strong> la COREDIS –SACC sembletoute autre. La note sur cette <strong>de</strong>rnière société ne fait pas état <strong>de</strong> problèmes relevés quand à l’Agora,dont la définition fait l’objet semble-t-il d’une négociation continue, mais <strong>de</strong> questions liées aux parkings(on retrouve ici la question qui anime le débat à Cergy Pontoise) 320 .Fidèle à l’optique choisie, l’EPEVRY choisit donc la COREDIS SACC <strong>en</strong> février 1970 comme lauréat <strong>de</strong>l’appel d’offre préférant ainsi une société néophyte dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la promotion commerciale maistrès <strong>en</strong>gagée par rapport à l’Agora à une société beaucoup plus expérim<strong>en</strong>tée comme la SCC mais quiavait le tort <strong>de</strong> ne pas accor<strong>de</strong>r beaucoup d’importance à l’Agora voire <strong>de</strong> détourner le modèle initial.Dès lors la question qui se pose à l’EPEVRY est celle du montage <strong>de</strong> l’opération elle-même qui du fait<strong>de</strong> l’imbrication <strong>de</strong>s responsabilités <strong>en</strong>tre l’Etablissem<strong>en</strong>t Public lui-même et la société <strong>de</strong> promotioncommerciale choisie <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t très complexe. L’EPEVRY déci<strong>de</strong> alors d’unifier la conception, il proposed’associer « les maître d’œuvre architectes » :« Un contrat d’étu<strong>de</strong> d’avant projet portant sur la totalité <strong>de</strong> l’Agora a ainsi été passéparallèlem<strong>en</strong>t par les <strong>de</strong>ux maître d’ouvrage EPEvry et la Société EVRY-CENTRE (quis’est substituée à la Sté COREDIS-SACC) à une association d’Architectes (MM.JANKOVIC et HARDION (Sté EVRY-CENTRE), M. LECOUTEUR (EPEVRY)) tandisqu’une ag<strong>en</strong>ce commune était créée. » 321A cette unité <strong>de</strong> la conception est associé un seul bureau d’étu<strong>de</strong> et une seule cellule <strong>de</strong>programmation.317 « Parallèlem<strong>en</strong>t cette approbation a permis à l’Etablissem<strong>en</strong>t Public <strong>de</strong> m<strong>en</strong>er à sa fin la consultation <strong>de</strong>s promoteurscommerciaux candidats à la création du c<strong>en</strong>tre commercial d’EVRY <strong>en</strong> exigeant d’eux un apport <strong>de</strong> programmes privés àl’AGORA et une adhésion à la conception » Etablissem<strong>en</strong>t Public d’Aménagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la Ville Nouvelle d’Evry, Historique,rapport, 15 octobre 1970, archives <strong>de</strong> l’Essonne, fond <strong>de</strong> l’EPEvry, n°1523/W354, p. 2.318 « Note sommaire <strong>de</strong> prés<strong>en</strong>tation du dossier <strong>de</strong> soumission <strong>de</strong> SEPCC (M. R. <strong>de</strong> Balkany) au c<strong>en</strong>tre commercial régionald’Evry », décembre 1969 in Dossier lettres d’explicitation <strong>de</strong>s offres, archives <strong>de</strong> l’Essonne, fond <strong>de</strong> l’EPEvry, n°1523/W359,p. 1 sqq.319 Elle est réalisée par l’équipe d’architectes Jankovic et Hardion pour le compte <strong>de</strong> la COREDIS.320 Note « COREDIS-SACC » in Dossier lettres d’explicitation <strong>de</strong>s offres, archives <strong>de</strong> l’Essonne, fond <strong>de</strong> l’EPEVRY,n°1523/W359.321 Etablissem<strong>en</strong>t Public d’Aménagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la Ville Nouvelle d’Evry, Historique, rapport dactyl., 15 octobre 1970, p. 2 [ADEssonne, fond EPEVRY 1523/W354].102

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