L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportfinal - Septembre 2005CHAPITRE IIIcommunautaire global permettant d’offrir une vie civique et sociale relativem<strong>en</strong>t variée. Ce type <strong>de</strong>programme multifonctionnel est conçu lors <strong>de</strong> la réalisation du grand pol<strong>de</strong>r du Flevoland, il s’agitclairem<strong>en</strong>t d’offrir aux habitants <strong>de</strong>s <strong>ville</strong>s <strong>nouvelle</strong>s un c<strong>en</strong>tre polyval<strong>en</strong>t dès leur arrivée. Les <strong>de</strong>uxpremiers projets, dont seul le <strong>de</strong>uxième, l’Agora <strong>de</strong> Dront<strong>en</strong>, sera réalisé, sont <strong>de</strong> taille mo<strong>de</strong>ste 357 . Ils’agit <strong>de</strong> complexes ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t composée d’un espace libre <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> dim<strong>en</strong>sion et d’unesalle <strong>de</strong> spectacle, d’un café-restaurant, le tout regroupé sous un même toit. L’espace libre est conçucomme intermédiaire <strong>en</strong>tre la halle polyval<strong>en</strong>te et l’espace public. Il peut accueillir <strong>de</strong>s activitésculturelles et sportives dans une gran<strong>de</strong> flexibilité : <strong>de</strong>s matchs <strong>de</strong> sports et <strong>de</strong>s manifestationspubliques, mais aussi d’autres activités qui d’habitu<strong>de</strong> se déploi<strong>en</strong>t dans l’espace public <strong>de</strong> la rue ou <strong>de</strong>la place comme un marché. Cet espace public intériorisé dans un bâtim<strong>en</strong>t procè<strong>de</strong> d’un choix quiabouti à <strong>de</strong>ux conséqu<strong>en</strong>ces, celui du contrôle et <strong>de</strong> l’organisation contre la spontanéité, <strong>de</strong> lalocalisation contre l’éparpillem<strong>en</strong>t. Ainsi peut-on percevoir à l’intérieur cet espace comme une placepublique dans ses dim<strong>en</strong>sionnem<strong>en</strong>ts, ses usages mais aussi sa morphologie : un vi<strong>de</strong> bordéd’élém<strong>en</strong>ts divers comme autant <strong>de</strong> bâtim<strong>en</strong>ts dans le bâtim<strong>en</strong>t. Cet espace public permet d’<strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer<strong>de</strong> fait une animation importante du fait <strong>de</strong> la conc<strong>en</strong>tration <strong>de</strong>s fonctions autour d’un espace libre <strong>de</strong>taille mo<strong>de</strong>ste mais ces fonctions rest<strong>en</strong>t socio-éducatives 358 .- Dans un <strong>de</strong>uxième temps, Van Klinger<strong>en</strong> réfléchit à faire passer le concept d’agora à une autre échelle.Suite au succès <strong>de</strong> l’expéri<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> Dront<strong>en</strong>, il se voit confier la conception d’un autre c<strong>en</strong>tre civique,d’une tout autre ampleur, celui <strong>de</strong> la capitale <strong>de</strong> la <strong>nouvelle</strong> province du Flevoland Ori<strong>en</strong>tal : Lelystad. Al’origine le projet se prés<strong>en</strong>te comme une simple variante plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Agora <strong>de</strong> Dront<strong>en</strong>. Mais le<strong>de</strong>uxième projet, qui est prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> 1969, propose une nette évolution <strong>de</strong> la formule <strong>de</strong> l’Agora qui peutêtre résumée <strong>en</strong> <strong>de</strong>ux points 359 : d’une part, les fonctions associées ne se limit<strong>en</strong>t plus aux simplesactivités culturelles et éducatives mais intègr<strong>en</strong>t aussi les commerces; d’autre part, une porosité estintroduite <strong>en</strong>tre l’espace public intérieur, toujours ponctuel, et l’espace public extérieur. L’espaceintérieur s’ouvre sur l’espace public extérieur et la structure qui le couvre se prés<strong>en</strong>te comme une trametri-dim<strong>en</strong>sionnelle. Bi<strong>en</strong> que l’Agora <strong>de</strong> Lelystad n’ait jamais été réalisée, cette fusion <strong>en</strong>tre espacepublic et équipem<strong>en</strong>t sera parachevé dans un projet qu’il réalisera pour Eindhov<strong>en</strong>.L’équipe réunie autour <strong>de</strong> Darmagnac qui fit le voyage <strong>de</strong> la Hollan<strong>de</strong>, visita l’Agora <strong>de</strong> Dront<strong>en</strong> maisr<strong>en</strong>contra aussi son concepteur qui leur prés<strong>en</strong>ta ses projets pour Lelystad et Eindhov<strong>en</strong>. Si le bâtim<strong>en</strong>t<strong>de</strong> Dront<strong>en</strong> est un exemple construit qui est reconnu comme fondam<strong>en</strong>tal, il ne faut pas négliger le projetpour Eindhov<strong>en</strong> et surtout celui pour Lelystad dont l’échelle mais aussi les fonctions accueilliescorrespond<strong>en</strong>t plus à l’équipem<strong>en</strong>t intégré c<strong>en</strong>tral <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong> d’Evry 360 .L’Agora <strong>de</strong> Dront<strong>en</strong> offre l’avantage d’offrir un contre-modèle construit dont le succès critique à l’époquepermet <strong>de</strong> sout<strong>en</strong>ir <strong>en</strong>fin la comparaison avec le shopping c<strong>en</strong>ter. Mais il paraît très probable que leprojet <strong>de</strong> Lelystad <strong>de</strong> 1969 eût une importance <strong>en</strong>core plus décisive car il prés<strong>en</strong>tait un certain nombre<strong>de</strong> point permettant d’établir un équilibre <strong>en</strong>tre équipem<strong>en</strong>t socioculturel et équipem<strong>en</strong>t commercial. Onpeut citer tout d’abord sa taille, mais aussi son ouverture sur l’espace public extérieur et surtout laprogrammation d’équipem<strong>en</strong>t commerciaux <strong>en</strong> son sein comme activités complém<strong>en</strong>taires. Face aushopping c<strong>en</strong>ter se prés<strong>en</strong>tant chez Gru<strong>en</strong> comme un c<strong>en</strong>tre communautaire dans lequel la fonctioncommerciale est première, mais qui peut et doit intégrer <strong>de</strong>s équipem<strong>en</strong>ts administratifs etsocioculturels, l’Agora selon Van Klinger<strong>en</strong> se prés<strong>en</strong>te comme un autre type <strong>de</strong> c<strong>en</strong>tre communautaireoù la fonction socioculturelle prédomine mais qui peut intégrer <strong>de</strong> façon conséqu<strong>en</strong>te <strong>de</strong>s commerces.Une culture commune <strong>de</strong>s architectes <strong>de</strong> C<strong>en</strong>tre Urbain RégionauxLes Missions puis Etablissem<strong>en</strong>t Publics employèr<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s architectes dès leurs débuts afin <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinerles C<strong>en</strong>tres Urbains Régionaux.357 C’est d’abord à De Bild qu’est projeté la réalisation <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> c<strong>en</strong>tre qui fait l’objet d’une proposition <strong>en</strong> 1963, puis sesera le tour <strong>de</strong> Dront<strong>en</strong>, petite <strong>ville</strong> du Flevoland, <strong>en</strong> 1965. Le projet <strong>de</strong> Dront<strong>en</strong> sera finalem<strong>en</strong>t réalisé <strong>en</strong> 1967 sous le nom<strong>de</strong> De Meerpaal mais l’appellation d’origine, Agora, lui sera associée dès le départ.358 Sur la g<strong>en</strong>èse <strong>de</strong> ce type voir Marina d<strong>en</strong> Van Berg<strong>en</strong> & Piet Vollard, « Agora » in op. cit. pp. 66-84.359 Voir Marina d<strong>en</strong> Van Berg<strong>en</strong> & Piet Vollard, « Naar e<strong>en</strong> programmatisch landschap » in op. cit., pp. 148-163.360 « En octobre 1968, on est allé r<strong>en</strong>contrer l’architecte <strong>de</strong> cette agora qui nous a montré aussi ses projets pour Eindhov<strong>en</strong> etLelystad. Ce sont <strong>de</strong>ux agoras beaucoup plus importantes que Dront<strong>en</strong> qui est un tout petit truc qui doit être fermémaint<strong>en</strong>ant, c’est dans <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>tres à l’échelle <strong>de</strong> plusieurs c<strong>en</strong>taines <strong>de</strong> milliers d’habitants. » Interview d’André Darmagnacle 16 janvier 2004 chez lui à Evry. Le travail <strong>de</strong> Van Klinger<strong>en</strong> fera l’objet, <strong>en</strong> 1970, d’un article prés<strong>en</strong>tant les projets <strong>de</strong>Dront<strong>en</strong> et Lelystad dans un numéro spécial <strong>de</strong> Techniques & Architecture traitant <strong>de</strong> l’ « Equipem<strong>en</strong>t social et culturel » :« C<strong>en</strong>tres socio-culturels à Dront<strong>en</strong> et à Lelystad. F. Van Klinger<strong>en</strong>, architecte », Techniques & Architecture vol. 32 n°1, avril1970, pp. 36-41. Or il faut remarquer que cette revue est aussi le principal lieu <strong>de</strong> publication d’articles sur les <strong>ville</strong>s <strong>nouvelle</strong>sfrançaises.114
L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportfinal - Septembre 2005CHAPITRE IIISi l’on regar<strong>de</strong> le cas <strong>de</strong>s trois CUR étudiés dans le chapitre précéd<strong>en</strong>t, on peut distinguer <strong>de</strong>ux cas <strong>de</strong>figure très tranchés :- A Cergy ce sont <strong>de</strong>s jeunes architectes, Clau<strong>de</strong> Vasconi et Georges P<strong>en</strong>creac’h recrutésdès 1966 dans l’équipe <strong>de</strong> la Ville Nouvelle, qui après s’être très investis dans la conceptiondu c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> Cergy Préfecture, sont choisis par le promoteur commercial comme architectedu CCR <strong>de</strong> Cergy et réalis<strong>en</strong>t aussi le c<strong>en</strong>tre administratif et culturel (place <strong>de</strong>s Arts). Onest là dans une situation où la conception <strong>de</strong> l’équipem<strong>en</strong>t intégré c<strong>en</strong>tral, commeprolongem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la conception urbanistique du c<strong>en</strong>tre est prise <strong>en</strong> main par l’architectecoordonnateur <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong>. La situation est comparable à Marne la Vallée avecl’investissem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> Aymeric Zubl<strong>en</strong>a dans la conception <strong>de</strong> la Piazza (voir interview <strong>en</strong>annexe) et on peut citer aussi le cas du Vaudreuil avec l’investissem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> GérardThurnauer dans le projet <strong>de</strong> c<strong>en</strong>tre administratif et culturel.- Dans le cas d’Evry, ce fut au contraire un architecte extérieur confirmé, Jean Le Couteur quifut désigné et qui m<strong>en</strong>a à bi<strong>en</strong> la conception <strong>en</strong> commun <strong>de</strong> l’équipem<strong>en</strong>t intégré et duCCR.A priori la situation semble nettem<strong>en</strong>t contrastée : d’une part <strong>de</strong> jeunes architectes intégrés dans lesEtablissem<strong>en</strong>ts Publics et d’autre part un architecte indép<strong>en</strong>dant, dans une position plus classique <strong>de</strong>maître d’œuvre et <strong>de</strong> surcroît plus âgé. Néanmoins, cette opposition dont on peut p<strong>en</strong>ser qu’elle a puavoir une influ<strong>en</strong>ce significative sur l’architecture <strong>de</strong>s équipem<strong>en</strong>ts, doit être nuancée, que ce soit dupoint <strong>de</strong> vue du statut ou du point <strong>de</strong> vue du parcours <strong>de</strong>s architectes <strong>en</strong> question.Au niveau du statut, Vasconi <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t libéral <strong>en</strong> association avec P<strong>en</strong>creac’h dès 1969 sans cesser <strong>de</strong>travailler pour l’EPA Cergy, <strong>de</strong> même Zubl<strong>en</strong>a fon<strong>de</strong> son ag<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> 1971 (avec Macary, Autran etGruber). Au niveau <strong>de</strong> la formation, on peut pointer une autre ligne <strong>de</strong> division. Cl. Vasconi a uneformation d’architecte-ingénieur, diplômé <strong>de</strong> l’ENSAIS <strong>en</strong> 1964. Il a travaillé dans l’Ag<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> Frei Otto etRolf Gutbrod à Stuttgart avant d’arriver à Cergy 361 . A. Zubl<strong>en</strong>a diplômé <strong>en</strong> 1963 <strong>de</strong> l’ENSBA est <strong>en</strong>coretrès proche <strong>de</strong> l’anci<strong>en</strong>ne génération représ<strong>en</strong>tée par Le Couteur 362 . Zubl<strong>en</strong>a a participé au séminaireTony Garnier, atelier d’urbanisme fondé au sein <strong>de</strong> l’ENSBA par André Gutton et Robert Auzelle et futSecond Grand Prix <strong>de</strong> Rome <strong>en</strong> 1967 363 . Cette fois ci, on peut donc observer une coupure <strong>en</strong>tre LeCouteur et Zubl<strong>en</strong>a d’un côté et Vasconi <strong>de</strong> l’autre. Les premiers sont proches <strong>de</strong> l’establishm<strong>en</strong>turbanistique <strong>de</strong> l’époque, l’un par son parcours et l’autre par sa participation au séminaire Tony Garnier.Malgré leurs différ<strong>en</strong>ces, ces architectes sont <strong>en</strong> fait tous marqués par le contexte particulier <strong>de</strong>l’urbanisme et <strong>de</strong> l’aménagem<strong>en</strong>t français <strong>de</strong> l’époque. Il partag<strong>en</strong>t une même culture qui alim<strong>en</strong>te leursprojets et dont on peut dégager trois grands traits :- L’urbanisme <strong>de</strong> dalleLes divers architectes <strong>en</strong> chef <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>tres <strong>de</strong>s Villes Nouvelles sont liés à cette mouvance particulièredans l’histoire <strong>de</strong> l’urbanisme <strong>en</strong> France, qu’il est conv<strong>en</strong>u d’appeler l’ « urbanisme <strong>de</strong> dalle». Ce termevague, utilisé à posteriori, recouvre tout une pério<strong>de</strong> durant laquelle l’urbanisme hexagonal est marquépar une problématique, celle <strong>de</strong> la séparation <strong>de</strong>s circulations, et une figure, celle <strong>de</strong> la dalle piétonne.Cette <strong>de</strong>rnière s’affirme comme dispositif <strong>de</strong> prédilection adapté à la c<strong>en</strong>tralité urbaine à travers lesgran<strong>de</strong>s opérations parisi<strong>en</strong>nes <strong>de</strong>s années 1960, dont <strong>en</strong> particulier Maine-Montparnasse et LaDéf<strong>en</strong>se 364 et à la suite du discours <strong>de</strong> Raymond Lopez sur le zoning vertical 365 . Ces opérations361 Voir Charles-Arthur Boyer, art. « Clau<strong>de</strong> Vasconi »in Dictionnaire <strong>de</strong> l’architecture du XX e siècle, pp. 922-923 ; Clau<strong>de</strong>Vasconi, Projets et réalisations, 1972-1982, Paris, éditions du Moniteur, 1983, pp. 4-5 et Gilles <strong>de</strong> Bure, Clau<strong>de</strong> Vasconi,Paris, éditions du Regard, 1995, pp. 18-19.362 Voir Mathil<strong>de</strong> Dion, art. « Jean Le Couteur » & art. « Paul Herbé » in Dictionnaire <strong>de</strong> l’architecture du XX e siècle, Paris,IFA-Hazan, p. 520 & pp. 388-389 et Noémie Lesquins, « Jean Le Couteur », Colonnes n°12, octobre 1998, pp. 14-16.363 Voir Aymeric Zubl<strong>en</strong>a, Liège, Mardaga, 1995.364 « La dalle apparaît dans ces <strong>de</strong>ux opérations comme le résultat d’un processus <strong>de</strong> conception long et complexe. Ceprocessus n’est pas linéaire. A La Déf<strong>en</strong>se comme Maine-Montparnasse, elle n’est pas un principe initial. Dans les <strong>de</strong>uxcas, les projets vont connaître <strong>de</strong>s phases préalables d’étu<strong>de</strong>s souv<strong>en</strong>t très éloignées <strong>de</strong>s projets finalem<strong>en</strong>t réalisés. »Virginie Lefebvre, Paris – <strong>ville</strong> mo<strong>de</strong>rne. Maine-Montparnasse et La Déf<strong>en</strong>se, 1950-1970, Paris, éditions Norma, 2003,p. 187.365 C’est à travers son action à Paris que Raymond Lopez t<strong>en</strong>te <strong>de</strong> théoriser cet objet nouveau qu’est la dalle et le type <strong>de</strong>pratiques urbanistiques qu’elle <strong>en</strong>traîne <strong>en</strong> utilisant le vocable <strong>de</strong> « zoning vertical ». Il s’agit d’une séparation <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> circulations et <strong>de</strong>s fonctions, non plus horizontalem<strong>en</strong>t mais verticalem<strong>en</strong>t. Une approche qu’il t<strong>en</strong>tera <strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> œuvredans l’opération du Front <strong>de</strong> Seine. Voir Jacques Lucan, « Cinq c<strong>en</strong>t mille hectares à reconquérir » in Jacques Lucan (dir.),Eau et gaz à tous les étages. Paris, 100 ans <strong>de</strong> logem<strong>en</strong>ts, Paris, éditions Picard, 1992, pp. 136-151.115