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l'interaction ville - equipement en ville nouvelle - Centre de ...

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L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportdéfinitif - Février 2005CHAPITRE IIsuivant) favorise la politique d’aménagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s LCR et <strong>de</strong>s CLAE (C<strong>en</strong>tres <strong>de</strong> Loisirs Associés àl’Ecole).Cette politique s’appuie sur <strong>de</strong>ux textes officiels, l’un qui r<strong>en</strong>d obligatoire à partir <strong>de</strong> 1977 le financem<strong>en</strong>t<strong>de</strong> surfaces <strong>de</strong> LCR par les promoteurs immobiliers au prorata <strong>de</strong>s logem<strong>en</strong>ts locatifs construits et unecirculaire parue <strong>en</strong> 1973 recommandant la réalisation <strong>de</strong> CLAE associés à l’école, sur le thème <strong>de</strong>« l’ouverture <strong>de</strong> l’école ».Deux étu<strong>de</strong>s réalisées au début <strong>de</strong>s années 80, respectivem<strong>en</strong>t par l’IAURIF (D<strong>en</strong>ise Ragu <strong>en</strong>core) 128 etpar le CREPAH <strong>en</strong> liaison avec l’UNFOHLM 129 , montr<strong>en</strong>t que la problématique <strong>de</strong> l’implantation <strong>de</strong>s LCRest <strong>de</strong>v<strong>en</strong>u un élém<strong>en</strong>t <strong>de</strong> réflexion important et porteur d’une dim<strong>en</strong>sion innovante au sein <strong>de</strong>s <strong>ville</strong>s<strong>nouvelle</strong>s (qui assum<strong>en</strong>t là à nouveau leur vocation <strong>de</strong> banc d’essai). Le sujet t<strong>en</strong>d à se substituer dansle domaine socioculturel au questionnem<strong>en</strong>t sur les équipem<strong>en</strong>ts intégrés.En matière <strong>de</strong> LCR, les EPA ont une totale liberté d’action, ce qui leur permet d’élaborer leur proprecahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> mise <strong>en</strong> œuvre, lequel inclut un questionnem<strong>en</strong>t sur les missions <strong>de</strong>s LCR, surleur localisation et sur le traitem<strong>en</strong>t architectural. En particulier la question du positionnem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> cesLCR par rapport aux autres équipem<strong>en</strong>ts collectifs, comme <strong>en</strong>tités intégrées, juxtaposées ou isolées,est un point <strong>de</strong> débat important.Au départ le LCR est une surface banalisée, un espace à tout faire éminemm<strong>en</strong>t intégrable. Cettecapacité d’intégration intervi<strong>en</strong>t à plusieurs niveaux :Au niveau financier d’abords, le LCR est défini comme un ratio par m² <strong>de</strong> logem<strong>en</strong>t locatif construit dupar les promoteurs (obligatoire à partir <strong>de</strong> 1977). Plus qu’un objet clairem<strong>en</strong>t circonscrit, c’est avant toutune ressource financière qui peut être utilisée par les EPA <strong>de</strong> différ<strong>en</strong>tes manières.Ce statut flou du LCR, cette liberté d’utilisation du financem<strong>en</strong>t qu’il représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong> font un outil privilégié<strong>de</strong> finalisation <strong>de</strong>s opérations:- Soit qu’il serve pour compléter d’autres financem<strong>en</strong>ts dans la réalisation <strong>de</strong>s équipem<strong>en</strong>ts intégrés.Le financem<strong>en</strong>t LCR permet notamm<strong>en</strong>t <strong>de</strong> financer les espaces partagés <strong>en</strong>tre équipem<strong>en</strong>ts.- Soit qu’il soit intégré comme partie complém<strong>en</strong>taire d’un équipem<strong>en</strong>t, c<strong>en</strong>tre social ou école,contribuant ainsi à <strong>en</strong>richir le champ d’activité <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier.Dans un <strong>de</strong> ses premiers travaux, « Étu<strong>de</strong> sur la programmation <strong>de</strong>s Groupes scolaires », QuaternaireEducation préconise ainsi l’utilisation <strong>de</strong>s LCR comme un moy<strong>en</strong> pour l’école <strong>de</strong> faire face aux <strong>nouvelle</strong>sexig<strong>en</strong>ces pédagogiques (notamm<strong>en</strong>t l’organisation du tiers temps pédagogique) tout <strong>en</strong> répondant auximpératifs d’un équipem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> voisinage.Il est intéressant <strong>de</strong> noter que dans le cas <strong>de</strong> Marne-la-vallée (voir chapitre suivant), le li<strong>en</strong> privilégié <strong>en</strong>treles équipem<strong>en</strong>ts scolaires et les équipem<strong>en</strong>ts socio-culturels –li<strong>en</strong> fondam<strong>en</strong>tal dans la réflexion sur leséquipem<strong>en</strong>ts intégrés- va se déplacer <strong>en</strong>tre la première et la <strong>de</strong>uxième génération d’équipem<strong>en</strong>ts. Durantla première génération, l’<strong>en</strong>jeu concerne surtout la programmation <strong>de</strong>s gros équipem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> quartier,mais cette réflexion s’affaiblira au cours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième génération et c’est alors que le rapport <strong>en</strong>tre leséquipem<strong>en</strong>ts scolaires et les équipem<strong>en</strong>ts socio-culturels marquera davantage la programmation <strong>de</strong>spetits équipem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> voisinage.La maison <strong>de</strong> quartier comme base d’un assemblage « à la carte », l’exemple <strong>de</strong> CergypontoiseLa production <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> quartier à Cergy-Pontoise prés<strong>en</strong>te l’intérêt d’être une productionrelativem<strong>en</strong>t stable dans sa programmation <strong>de</strong>puis les années 70 jusqu’aux années 90.Pour chaque nouveau quartier, dans chaque nouveau c<strong>en</strong>tre est planifiée une maison <strong>de</strong> quartier suivant<strong>de</strong>s configurations assez similaires. Cela comm<strong>en</strong>ce avec la MQ <strong>de</strong>s Touleuses et celle <strong>de</strong>s Linan<strong>de</strong>s,se poursuit à Eragny (MQ <strong>de</strong> la Challe), Jouy-le-Moutier (MQ <strong>de</strong>s Eguérets), la MQ du Puiseux <strong>de</strong>v<strong>en</strong>uCergy-St Christophe, Vauréal (MQ <strong>de</strong>s Toupets), Courdimanche et pour finir Cergy-le-Haut.128 IAURIF-EPEVRY -EPAMS, « Les locaux collectifs résid<strong>en</strong>tiels dans les <strong>ville</strong>s <strong>nouvelle</strong>s d’Ile <strong>de</strong> France », étu<strong>de</strong>réalisée par D<strong>en</strong>ise Ragu avec AM Romera et M. Kriz <strong>en</strong> novembre 1979, IAURIF février 1980.129 UNFOHLM-CREPAH, « Les locaux collectifs résid<strong>en</strong>tiels », étu<strong>de</strong> réalisée pour le ministère <strong>de</strong> l’Environnem<strong>en</strong>t et duCadre <strong>de</strong> Vie et pour le Groupe C<strong>en</strong>tral <strong>de</strong>s Villes Nouvelles, juin 1980.46

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