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l'interaction ville - equipement en ville nouvelle - Centre de ...

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L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportfinal - Septembre 2005CHAPITRE III<strong>de</strong>ux Grands Magasins qui sont <strong>de</strong> plus <strong>en</strong> plus difficiles à convaincre mais avec un seul et une société<strong>de</strong> distribution pour l’hypermarché, partie qui est moins exigeante. Mais par contre la formule du mallpartiellem<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>ux niveaux est rejetée.A partir <strong>de</strong> ce double choix d’un système commercial hybri<strong>de</strong> et d’un rejet du mall partiellem<strong>en</strong>t double,les <strong>de</strong>ux parties vont se replonger dans le projet qui a été développé par la COREDIS pour trouver unesolution :« La nécessité <strong>de</strong> trouver les surfaces <strong>de</strong> v<strong>en</strong>te et les réserves au même niveau du fait <strong>de</strong>la <strong>nouvelle</strong> conception <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s unités commerciales, l’indisp<strong>en</strong>sable raccor<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t àl’Agora, aux niveaux <strong>de</strong> circulations piétonnières du c<strong>en</strong>tre <strong>ville</strong> et aux programmespériphériques du c<strong>en</strong>tre a conduit à maint<strong>en</strong>ir le niveau inférieur prévu par la COREDIS pourêtre utilisé <strong>en</strong> réserves, mais à lui trouver une <strong>nouvelle</strong> affectation. »Finalem<strong>en</strong>t le projet arrêté est doublem<strong>en</strong>t hybri<strong>de</strong>. Tout d’abord, alors qu’il <strong>de</strong>vait associer un GrandMagasin et un hypermarché classique, il compr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> fait <strong>de</strong>ux locomotives plus proches:- le Grand Magasin Printemps laisse la place à une surface commerciale conçue comme un dérivéplus bas <strong>de</strong> gamme et d’un volume plus faible : Primevère, une division du Printemps,- l’hypermarché choisi est Euromarché.Ensuite, il repr<strong>en</strong>d <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts développés par la COREDIS dans l’optique du modèle du shoppingc<strong>en</strong>ter pour les détourner vers un autre usage. C’est le cas <strong>en</strong> particulier <strong>de</strong>s parkings.Par contre, pour ce qui est <strong>de</strong> l’Agora, les plans très avancés <strong>de</strong> 1971 sont acceptée <strong>en</strong> bloc par laSEPCC, il semble que la société ne se préoccupe que peu du projet architectural qui a acquis unecertaine autonomie. C’est au niveau <strong>de</strong> la promotion que la SEPCC influ<strong>en</strong>cera les <strong>de</strong>rnières évolutions<strong>de</strong> l’Agora. Ainsi lors <strong>de</strong>s négociations du début <strong>de</strong> 1972, le promoteur s’<strong>en</strong>gage <strong>en</strong> particulier àdévelopper la partie privée au rez-<strong>de</strong>-chaussée soit 4000 m 2 <strong>de</strong> surface commercialisable dont undrugstore, un café, <strong>de</strong>s magasins ori<strong>en</strong>tés vers l’<strong>en</strong>fance (vêtem<strong>en</strong>ts, jouets, livres, etc…). Mais parcontre, il refuse d’implanter <strong>de</strong>s commerces au niveau supérieur, laissant à l’Epévry <strong>de</strong>s surfaces nonaffectée.En 1974 et 1975, l’Agora puis le CCR sont livrés à la curiosité du public et à l’usage <strong>de</strong>s habitantsd’Evry. Ces <strong>de</strong>ux méga-équipem<strong>en</strong>ts à la fois autonomes et articulés <strong>en</strong>tre-eux constitu<strong>en</strong>t le cœur duC<strong>en</strong>tre Urbain Régional. Depuis la conception unitaire du départ, un long chemin a été fait qui a donnénaissance à un <strong>en</strong>semble d’un g<strong>en</strong>re nouveau, fruit <strong>de</strong> la négociation <strong>en</strong>tre trois acteurs : lesaménageurs, la société <strong>de</strong> promotion commerciale et les distributeurs qu’ils soi<strong>en</strong>t Grands Magasins ousociétés <strong>de</strong> distribution ayant développé <strong>de</strong>s <strong>en</strong>seignes d’hypermarché.Cergy ou la rupture <strong>en</strong>tre shopping c<strong>en</strong>ter et équipem<strong>en</strong>t intégréA la différ<strong>en</strong>ce d’Evry, la conception du c<strong>en</strong>tre Cergy-Préfecture est très fortem<strong>en</strong>t dominée par lanécessité <strong>de</strong> développer un shopping c<strong>en</strong>ter qui doit servir <strong>de</strong> locomotive pour la Ville Nouvelle. Cetteapproche dirige clairem<strong>en</strong>t la conception initiale du c<strong>en</strong>tre et persiste après 1968.Ainsi dans une <strong>de</strong>s premières étu<strong>de</strong>s traitant du c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> Cergy, le modèle urbain choisi pour le c<strong>en</strong>tre<strong>de</strong> la Préfecture est prés<strong>en</strong>té comme un compromis <strong>en</strong>tre la <strong>ville</strong> traditionnelle et le shopping c<strong>en</strong>ter 325 .L’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t du c<strong>en</strong>tre est divisé <strong>en</strong> <strong>de</strong>ux avec d’un côté l’habitat <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> elle-même et <strong>de</strong> l’autre<strong>de</strong>s parkings reliés au réseau autoroutier et <strong>de</strong>vant permettre <strong>de</strong> <strong>de</strong>sservir le c<strong>en</strong>tre commercial.L’alternative <strong>en</strong>tre logique <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte « à l’américaine » qui isole l’équipem<strong>en</strong>t au milieu d’une nappe <strong>de</strong>parkings et logique d’intégration « à l’europé<strong>en</strong>ne » qui le rattache physiquem<strong>en</strong>t aux habitations estrecherché au niveau du c<strong>en</strong>tre commercial lui-même [voir FIG. 10.1]. L’idée développée à Evry d’unéquipem<strong>en</strong>t tiers assurant la transition <strong>en</strong>tre c<strong>en</strong>tre commercial et tissu urbain traditionnel n’est pasexploitée à Cergy.« Articulé sur la place <strong>de</strong> la Préfecture, se développera le c<strong>en</strong>tre commercial qui pousserases ant<strong>en</strong>nes <strong>en</strong> direction <strong>de</strong> l’autoroute, au milieu d’un vaste parking. Ce c<strong>en</strong>tre325 « Diverses conceptions du c<strong>en</strong>tre urbain » in La <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong> <strong>de</strong> Pontoise-Cergy. Etu<strong>de</strong>s et options, Paris, Missiond’Aménagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la Ville Nouvelle <strong>de</strong> Pontoise Cergy, 1968, figure 25. « Le parti d’aménagem<strong>en</strong>t, remo<strong>de</strong>lé à la suite <strong>de</strong>ces réflexions, comporte un c<strong>en</strong>tre ayant la forme d’une ban<strong>de</strong> allant <strong>de</strong> l’autoroute jusqu’à l’Oise. Directem<strong>en</strong>t raccordé àla première, comportant un vaste parking au sol, ce c<strong>en</strong>tre comm<strong>en</strong>ce, « côté route », par un « shopping c<strong>en</strong>ter » conçupour l’automobiliste. Il se poursuit sous une forme beaucoup plus élaborée par un mélange <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>tes fonctionsurbaines. C’est là le cœur <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> où le piéton a priorité. » La <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong> <strong>de</strong> Pontoise-Cergy. Etu<strong>de</strong>s et options, op. cit.,p. 74.104

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