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l'interaction ville - equipement en ville nouvelle - Centre de ...

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L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportfinal - Septembre 2005CHAPITRE III- la notion <strong>de</strong> « structure urbaine » comme support <strong>de</strong> l’évolution du cadre bâti,- la notion <strong>de</strong> réseau comme alternative à la conc<strong>en</strong>tration <strong>de</strong>s équipem<strong>en</strong>ts dans un c<strong>en</strong>treunique et comme alternative à une organisation hiérarchique <strong>de</strong>s fonctions <strong>en</strong>tre les quartiers etle c<strong>en</strong>tre principal,- <strong>en</strong>fin la notion <strong>de</strong> participation qui implique un processus <strong>de</strong> production <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t danslequel la population intervi<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> particulier dans le processus <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong>développem<strong>en</strong>t du ou <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>tres.Sur le modèle <strong>de</strong> l’organisation parcellaire <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> traditionnelle, l’intégration associée à l’évolutivitér<strong>en</strong>voie donc surtout à une capacité d’accueil d’activités diverses par une structure bâtie. La notiond’intégration est directem<strong>en</strong>t associée dans cette optique, comme nous le montrons plus loin, auxnotions <strong>de</strong> sol artificiel, <strong>de</strong> dalle et <strong>de</strong> mégastructure.L’intégration et la diversification <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>tresLa stratégie <strong>de</strong> singularisation <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>tres est au cœur <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong>s équipesd’aménagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s <strong>ville</strong>s <strong>nouvelle</strong>s (<strong>de</strong>s neuf <strong>ville</strong>s <strong>nouvelle</strong>s labellisées mais aussi <strong>de</strong>s autres tellesque Créteil, La Vill<strong>en</strong>euve <strong>de</strong> Gr<strong>en</strong>oble, etc. 220 ). « Chaque <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong> est spécifique » souligne R.Hirsch <strong>en</strong> préambule <strong>de</strong> son exposé sur le traitem<strong>en</strong>t du c<strong>en</strong>tre à Cergy-Pontoise dans le colloque <strong>de</strong>1969 sur les c<strong>en</strong>tres urbains 221 .Cet <strong>en</strong>jeu <strong>de</strong> singularisation qui concerne les <strong>ville</strong>s <strong>nouvelle</strong>s <strong>en</strong>tre elles mais aussi les différ<strong>en</strong>ts c<strong>en</strong>tresau sein d’une même <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong> passe d’abord par la quête <strong>de</strong> nouveaux équipem<strong>en</strong>ts et par <strong>de</strong>sregroupem<strong>en</strong>ts « inédits »: il s’agit <strong>de</strong> « doter chaque gran<strong>de</strong> masse urbaine d’un c<strong>en</strong>tre secondaire qui,conformém<strong>en</strong>t à la morphologie du site, <strong>en</strong> affirme la cohésion et la relative indép<strong>en</strong>dance par rapport àl’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> (et prés<strong>en</strong>te par ailleurs <strong>de</strong> gros avantages pour la stratégie <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t), ona voulu saisir l’occasion d’<strong>en</strong>richir et <strong>de</strong> « personnaliser » certains c<strong>en</strong>tres <strong>de</strong> proximité afin <strong>de</strong> créer unestructure urbaine qui ne soit pas simplem<strong>en</strong>t hiérarchique, donc simpliste (Cf. « une <strong>ville</strong> n’est pas unarbre » <strong>de</strong> Christopher Alexan<strong>de</strong>r) » 222 .L’alternative pour traiter la c<strong>en</strong>tralité principale <strong>en</strong> <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong> <strong>en</strong>tre un c<strong>en</strong>tre dominant ou plusieursc<strong>en</strong>tres, question reliée à la précéd<strong>en</strong>te (ce choix participe <strong>de</strong> la spécificité <strong>de</strong> chaque <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong>)donne lieu à trois approches. La première consiste à favoriser un c<strong>en</strong>tre principal unique, un « cœur <strong>de</strong><strong>ville</strong> » (c’est la solution ret<strong>en</strong>ue à Evry), la <strong>de</strong>uxième consiste à planifier <strong>de</strong>ux c<strong>en</strong>tres principaux <strong>en</strong>s’appuyant sur le facteur temps. Le premier c<strong>en</strong>tre (c<strong>en</strong>tre secondaire) est adapté au démarrage <strong>de</strong> la<strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong> dans son échelle, sa conc<strong>en</strong>tration <strong>de</strong>s services, le <strong>de</strong>uxième c<strong>en</strong>tre différé (futur c<strong>en</strong>treprincipal) est <strong>de</strong>stiné à répondre à la réalité future <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong>. Cette approche dédoublée duc<strong>en</strong>tre est celle qui a été ret<strong>en</strong>ue à Cergy-Pontoise, à St Qu<strong>en</strong>tin <strong>en</strong> Yvelines et aussi à l’Ile d’Abeau. Latroisième attitu<strong>de</strong> consiste à prôner un polyc<strong>en</strong>trisme plus radical. C’est la position déf<strong>en</strong>due auVaudreuil avec les notions <strong>de</strong> réseau et <strong>de</strong> « nodules » ou à Marne-la-Vallée avec l’organisation linéairele long du RER <strong>en</strong> quatre c<strong>en</strong>tres <strong>de</strong> secteurs.Ce sont donc quatre et non trois niveaux <strong>de</strong> c<strong>en</strong>tralité qui intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong>, la notion <strong>de</strong>c<strong>en</strong>tre secondaire ou c<strong>en</strong>tre provisoire ou c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> secteur vi<strong>en</strong>t s’ajouter à la hiérarchie classique,c<strong>en</strong>tre principal ou « régional », c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> quartier et c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> voisinage. Si l’<strong>en</strong>jeu <strong>de</strong> conc<strong>en</strong>tration etd’intégration <strong>de</strong>s fonctions intervi<strong>en</strong>t à priori aux différ<strong>en</strong>ts niveaux comme ce fut le cas à Evry, que cesoit pour mettre <strong>en</strong> place d’emblée un c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> la <strong>ville</strong> très attractif ou pour développer <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>tres <strong>de</strong>quartier 223 , c’est autour du niveau intermédiaire <strong>de</strong> c<strong>en</strong>tre secondaire ou <strong>de</strong> c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> secteur que le220 Le numéro 120-121 <strong>de</strong> la revue Urbanisme, déjà cité intitulé « C<strong>en</strong>tres », montre que la question peut être abordée dansd’autres opérations telles que la restructuration d’Arg<strong>en</strong>teuil, la Part-Dieu à Lyon ou <strong>en</strong>core Rou<strong>en</strong> Saint-Sever.221 Ministère <strong>de</strong> l’Equipem<strong>en</strong>t et du Logem<strong>en</strong>t - Direction <strong>de</strong> l’Aménagem<strong>en</strong>t foncier et <strong>de</strong> l’Urbanisme - Bureau <strong>de</strong>s <strong>ville</strong>s<strong>nouvelle</strong>s, Colloque « C<strong>en</strong>tres Urbains ». Texte <strong>de</strong>s confér<strong>en</strong>ces et débats. 2-3-4 juillet 1969. [Médiathèque du Val <strong>de</strong>Reuil]222 Clau<strong>de</strong> Vignaud (EPIDA), « Quels c<strong>en</strong>tres pour l’Isle d’Abeau ? ». Texte dactylo. mai 1979, p 3. In « Les Dossiers <strong>de</strong>sVilles Nouvelles. C<strong>en</strong>tres urbains <strong>en</strong> Villes Nouvelles ». SGGCVN, 19 juin 1979.223 « Dans une urbanisation aussi éclatée, composée <strong>de</strong> surcroît à plus <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong> maisons individuelles, la notion <strong>de</strong>« c<strong>en</strong>tre » qui avait pu être contestée ailleurs (par exemple dans une expéri<strong>en</strong>ce aussi intéressante que le Vaudreuil)repr<strong>en</strong>d toute sa signification ici (…) Pour comp<strong>en</strong>ser le morcellem<strong>en</strong>t du tissu urbain et la faible d<strong>en</strong>sité <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>semble,on a donc choisi à l’Isle d’Abeau <strong>de</strong> conc<strong>en</strong>trer le plus possible ce que l’on nomme « les équipem<strong>en</strong>ts » dans lesc<strong>en</strong>tres ». Clau<strong>de</strong> Vignaud (EPIDA), texte dactylo, mai 1979, extrait <strong>de</strong> Les Dossiers <strong>de</strong>s Villes Nouvelles – C<strong>en</strong>tresUrbains <strong>en</strong> Villes Nouvelles, SGGCVN, colloque du 19 juin 1979.73

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