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l'interaction ville - equipement en ville nouvelle - Centre de ...

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L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportfinal - Septembre 2005CHAPITRE III<strong>de</strong>rnier cas, que le LCR peut conserver une certaine visibilité qui est celle <strong>de</strong> la « vitrine », <strong>en</strong> liaisonavec la définition <strong>de</strong> l’espace public.L’intégration avec l’école :Cette intégration correspond à une double réalité du LCR. D’abords comme nous l’avons précé<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>tsouligné, elle manifeste le tropisme scolaire lié à la prédominance du discours sur l’éducation et surl’ouverture <strong>de</strong> l’école. Ensuite elle manifeste aussi la prise <strong>en</strong> charge par les EPA <strong>de</strong>s financem<strong>en</strong>ts LCRrécoltés auprès <strong>de</strong>s promoteurs.Le rôle directeur <strong>de</strong> l’EPA conduit logiquem<strong>en</strong>t à ce que les LCR se détach<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s habitations et serapproch<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s équipem<strong>en</strong>ts et <strong>de</strong>s espaces publics.Le détachem<strong>en</strong>t par rapport aux immeubles <strong>de</strong> logem<strong>en</strong>tcorrespond aussi à une réalité d’usage liée au problème <strong>de</strong>s nuisances <strong>de</strong> bruit <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drées par l’activitédu LCR.Le LCR s’inscrit dès lors dans le dispositif d’ouverture <strong>de</strong> l’école sur l’espace public et participe àl’interaction <strong>en</strong>tre l’équipem<strong>en</strong>t et cet espace public: « les espaces collectifs […] sont ouverts sur lescirculations publiques, piétonnes majeures » et <strong>en</strong>suite « les espaces <strong>de</strong> transition […] articul<strong>en</strong>t cesespaces collectifs avec <strong>de</strong>s lieux d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t ouverts sur <strong>de</strong>s jardins » 377 .La possibilité d’appréh<strong>en</strong><strong>de</strong>r chaque <strong>en</strong>tité programmatique au sein <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>tité intégrée sollicite unedouble lecture, celle d’une composition d’<strong>en</strong>semble et celle <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> programme pris chacunséparém<strong>en</strong>t : unité et diversité. Deux approches <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>jeu sont déclinées, une approche architecturalefonctionnaliste, celle <strong>de</strong> volumes articulés id<strong>en</strong>tifiant chaque fonction, une approche urbanistique quiorganise à la fois l’unité <strong>de</strong> l’espace urbain et la diversité <strong>de</strong>s objets qui le bord<strong>en</strong>t (suivant le modèlevillageois ou pittoresque).Associée au processus <strong>de</strong> décomposition et recomposition du programme, la morphologie <strong>de</strong>s groupesscolaires préconisée par Quaternaire, celle d’une école-village adaptée à la psychologie <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>fant 378 ,conduit à une architecture fragm<strong>en</strong>tée et/ou modulaire: une multiplicité d’élém<strong>en</strong>ts formels révélant unediversité d’activités, sont autant <strong>de</strong> points <strong>de</strong> repérage. Cette int<strong>en</strong>tion est bi<strong>en</strong> exprimée à propos dugroupe scolaire <strong>de</strong>s Tilleuls :[…] les composants du programme, tant fonctionnels (les divers locaux), que plastiques(alignem<strong>en</strong>t, modénature, etc.) seront dissociés et recombinés non plus <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong>l’<strong>en</strong>tité « Groupe Scolaire » mais comme les fragm<strong>en</strong>ts constitutifs, au même titred’ailleurs que les constructions <strong>en</strong>vironnantes, <strong>de</strong> nouveaux espaces ou plusprécisém<strong>en</strong>t <strong>de</strong> nouveaux lieux. Ces lieux seront les articulations du quartier 379 .Un LCR juxtaposé ou indép<strong>en</strong>dantLe défaut fonctionnel <strong>de</strong> l’association systématique du LCR avec un groupe scolaire qui apparaît trèsrapi<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t est que ses surfaces banalisées sont récupérées et monopolisées par les <strong>en</strong>seignants.Pour contrer l’effet d’annexion du LCR par l’équipem<strong>en</strong>t dominant susceptible <strong>de</strong> l’accueillir, <strong>de</strong>uxprincipes <strong>de</strong> localisation ont été développés <strong>en</strong> <strong>ville</strong> <strong>nouvelle</strong>, soit la juxtaposition, soit la réalisation d’unobjet isolé. Ce sont <strong>de</strong>s situations que l’on retrouve déclinées dans le quartier du Luzard (voir planche 08<strong>en</strong> annexe).L’<strong>en</strong>jeu est alors <strong>de</strong> conférer une certaine prés<strong>en</strong>ce architecturale au LCR. Dans la plupart <strong>de</strong>s cas, et leLuzard fait ici exception, ce local s’appar<strong>en</strong>te plus à un local technique qu’à autre tout autre chose. Ladifficulté d’un tel programme isolé, c’est sa taille minimum pour qu’il ne soit pas trop ridicule. Unelogique qui pousse à réaliser <strong>de</strong>s LCR plus grands et donc <strong>de</strong>s objets qui à contrario peuv<strong>en</strong>t manquerleur public et poser <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> gestion.377 SGVN, Comman<strong>de</strong> publique et qualité architecturale: Les écoles <strong>de</strong> Marne-la-Vallée, op. cit., mai 1980, p117.378 « Plutôt qu’un campus <strong>en</strong>fantin, c’est un village d’<strong>en</strong>fants qu’il faudrait essayer <strong>de</strong> réaliser, avec <strong>de</strong>s pavillons à la foissemblables dans leur conception générale pour favoriser l’unité (…) et différ<strong>en</strong>ciés pour favoriser le repérage <strong>de</strong>s <strong>en</strong>fants,le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’appart<strong>en</strong>ance à un groupe, ménager une certaine diversité » in Quaternaire Éducation, C<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> Vie<strong>en</strong>fantine, Paris, juin 1973, p.13, 1331/MV/08.SC. Voir aussi, Quaternaire Éducation, Conception d’une école : Note <strong>de</strong>synthèse, Paris, Quaternaire Éducation, février 1973, p. 14-15, CDU 29398.379 SGVN, Comman<strong>de</strong> publique et qualité architecturale : Les écoles <strong>de</strong> Marne-la-Vallée, mai 1980, p. 123.119

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