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L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRERapport final - Septembre 2005INTRODUCTIONd’aménagement et les EPA, en particulier la question de la conjugaison de ce principe avecles orientations urbanistiques.– la question de l’évolution dans le temps du principe de regroupement et d’association desprogrammes face à l’évolution de la conjoncture économique, politique, administrative dansles Villes Nouvelles.– la question des différentes figures d’équipements intégrés développées en ville nouvelleAujourd’hui, la typologie des opérations en ville nouvelle reste à établir : soit on se réfère àune acceptation large (regroupement d’équipement, équipements polyvalents ou multifonctionnels)et dans ce cas on se retrouve face à un très vaste, soit on se réfère à uneacceptation stricte (équipements réunissant tous les niveaux d’intégration, architecturale eturbaine, fonctionnelle) et dans ce cas on se limite aux modèles de la période inaugurale sansnécessairement appréhender les mutations auquel le procédé a donné lieu. Parmi lesobjectifs de l’étude, il doit donc bien y avoir un repérage des «figures » anciennes etnouvelles de l’équipement intégré en ville nouvelle et un repérage des opérations exemplaires.– Sur la base de ce repérage, développer une démarche d’analyse formelle typologiques’efforçant d’identifier certain thèmes ou problématiques architecturaux et urbains qui ont putrouver dans cette production une modalité de traitement spécifique (avant d’êtreréinterprétés, réinvestis ailleurs).Confrontés à la réalité des investigations, ces questionnements ont sensiblement évolués. Trois axes derecherche principaux ont finalement été suivis:Le premier concerne le tableau des acteurs mobilisés, non pas tous les acteurs mais ceux qui ontœuvré pour développer le caractère transversal et interdisciplinaire du procédé que ce soit au niveaunational (commission interministériel des équipements intégrés, SGGCVN) ou au niveau de chaque villenouvelle, les EPA -« équipes pluridisciplinaires intégrées » comme les avait désignées Jean-EudesRoullier-, les prestataires extérieurs, ou encore les collectivités.Le deuxième concerne le rôle de la formule de l’équipement intégré dans le développement en villenouvelle de la discipline émergente de la programmation. Cette approche intègre la question del’évolution dans le temps du principe de regroupement et d’association des programmes face à l’évolutionde la conjoncture économique, politique et administrative dans les Villes Nouvelles.Le troisième concerne l’articulation des implications spatiales de la formule avec les orientationsurbanistiques et architecturales développées dans les différentes villes nouvelles, à savoir en premier lieules interférences avec la question du centre et en second lieu les interférences avec l'objectifde renouveau de l'architecture des édifices publics. Notre investigation a porté sur un certain nombre dethématiques spatiales liées à la question de l’architecture urbaine.Concernant ce dernier point, Il ne s’agit pas pour nous d’aborder la production d’équipements intégréssous l’angle général de la diversité et de la qualité architecturale des constructions publiques comme ontpu le faire de nombreuses études diligentées par les Villes Nouvelles, par le SGGCVN ou encore par laMIQCP, en particulier sur le sujet des écoles.Il s’agit plutôt de l’aborder sous un angle thématique, celui de l’interaction ville-équipement en essayantde repérer des problématiques spatiales récurrentes qui traversent et relient les différentes figures del’équipement intégré en ville nouvelle, à la recherche comme nous l’annoncions dans notre projet derecherche « d’une architecture qui résolve la contradiction entre l’animation symbole de mouvement etl’institution ou « l’équipement » symbole de sclérose, d’une architecture qui réponde à la critique de lapolitique des Maisons de la Culture dans lesquelles « le béton a étouffé l’animation » 9 ».Suivant cette optique, deux questionnements ont surtout été privilégiés :9 Cette expression est utilisée par le groupe d’artistes « Organon » chargé de l’animation dans la ville nouvelle de St Quentinen Yvelines in, Organon, Etude pour la programmation des équipements et des activités culturelles du quartierElancourt-Maurepas (ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines), étude commandée par l’agence foncière ettechnique de la Région Parisienne pour le compte de la mission d’aménagement de la ville nouvelle, texte dactyl., nov. 1970.[documentation de l’INJEP].7