l'interaction ville - equipement en ville nouvelle - Centre de ...

L’INTERACTION VILLE - EQUIPEMENT EN VILLE NOUVELLE - RECEPTION ET ADAPTATION DE LA FORMULE DE L’EQUIPEMENT SOCIO-CULTUREL INTEGRE Rapportdéfinitif - Février 2005CHAPITRE II- A l’échelon supérieur, la tête de ce réseau, la Maison Pour Tous du Luzard, se trouve en plein centredu quartier, à proximité du RER, des autres têtes de relais, des commerces, des bureaux, etc. Lerayonnement de ce regroupement d’équipements et de services est le plus important du quartier.- A un deuxième échelon, les têtes de ponts sont elles aussi regroupées autour du groupe scolaire del‘Allée des Bois [voir FIG. 06.6 ]. Sur un côté de l’axe piétonnier, sont situés une école primaire etle terrain de sports. Sur l’autre côté sont localisés l’école maternelle, une ludothèque (ancien LCR),une MPT annexe+crèche, des locaux commerciaux et un COSEC.- À une troisième échelle de rayonnement, le Relais socio-culturel de l’Allée forestière se situe prèsde la place Pablo Picasso, très loin du centre de quartier mais pas trop loin d’un ensemble decommerçes. Au début, on a envisagé un équipement de voisinage important, 420m 2 , localisé aucentre de la place 200 . Ce projet a été finalement rejeté par les résidents des bâtiments entourant laPlace elle-même, résidents hostiles à cet emplacement à cause des nuisances de voisinage, desbruits, etc. 201 Une étude d’emplacements alternatifs conduit finalement les résidents à choisir delocaliser le LCR le long de l’Allée Forestière, près de l’école. Le LCR réalisé est plus modeste, maisaujourd’hui, il fait partie d’un regroupement d’équipements de voisinage assez important: le long ducôté nord de l’Allée se situent le Groupe scolaire et le Relais socio-culturel. En face de ces deuxbâtiments, au côté sud de l’Allée, se trouvent un Conservatoire de musique et un Centre de loisirs.- Enfin à un dernier niveau d’importance, les autres LCR se trouvent regroupés avec les groupesscolaires en pleine zone de logements. Les LCR des Groupes scolaires du Luzard, des Totems etdes Tilleuls ne sont pas trop éloignés du centre du quartier. Mais le LCR de Bois de la Grange, quia une petite supérette à proximité, semble très coupé des activités du centre, l’avenue PierreMendés France formant une véritable frontière. Dans ce sous-quartier isolé, ce LCR, qui donne nonseulement sur la place d’accueil que partage l’entrée de l’école au sud, mais aussi sur un jardin quepartagent les logements au nord, est actuellement vacant.La démarche de programmation d’un réseau d’équipements consacre aussi un effort de cohérence pourarticuler sur le territoire des collectivités l’ensemble des équipements, y compris ceux déjà programmésou réalisés, effort de cohérence auquel s’attellent les collectivités.Ainsi, en 1976, la commune de Noisy-le-Grand lance sa propre réflexion sur un réseau des équipementssocio-éducatifs et culturels. Un premier rapport, rendu en mars 1977, définit les conditions d’unecomplémentarité étroite entre les locaux collectifs résidentiels (LCR) existants ou projetés et leséquipements centraux ou de quartier. Les locaux secondaires proposés sont mis en relais avec laMaison de Quartier de Champy ou le Centre d’Animation Culturel projeté à Noisy-Le-Grand 202 . Undeuxième rapport rendu en 1978, explicite le rôle de la Piazza dans l’animation de ce réseau. Il renforcele parti d’un centre urbain réparti en trois lieux, parti qui intègre aussi le centre ancien de Noisy-le-Grand,affirmant fortement les objectifs d’aménagement déjà établis pour la Piazza 203 . Finalement, les nouvellesréflexions servent à ré-encadrer les conditions existantes et les principes déjà décidés pour le CentreUrbain Régional.De même en 1980, le Val Maubuée finalise sa prise en compte de l’animation pour la totalité du Secteur2 à partir d’une étude réalisée par la SOREPA. Le réseau est envisagé sur le plan fonctionnel, sur le planspatial et sur le plan institutionnel. L’étude examine les conditions de gestion des équipements enréseau et fait un bilan des équipements existants, en cours de programmation ou projetés. Il décrit lamanière dont un réseau culturel peut fonctionner dans le Secteur 2 à partir des possibilités offertes par laMaison du Temps Libre du quartier de l’Arche Guédon, l’Auditorium du Luzard et (comme hypothèse)une grande salle de spectacle à la ferme du Buisson. Ici, le réseau arrive plus tôt dans le processus etsert à ré-inscrire la réflexion sur les équipements dans une nouvelle logique de développement 204 .En ce qui concerne la possibilité d’une coordination inter-secteurs, entre décembre 1979 et septembre1980, une association et une équipe de préfiguration culturelle s’établissent à Marne-la-Vallée et200 Voir le dossier [EPAMARNE 206W14] pour les informations portant sur le projet prévu pour la place Pablo Picasso.201 « Compte rendu de la réunion d’accueil des habitants du quartier Picasso (L2 ) », au LCR de l’Herbier, texte dactyl. 4novembre 1983 [EPAMARNE 772W3].202 Voir EPAMARNE, Réseau des équipements socio-éducatifs et culturels, mars 1977, [EPAMARNE 17W1182] ; et lerapport, « Réseau des Équipements socio-culturels et socio-éducatifs », mars 1977, [EPAMARNE 54W1915].203 EPAMARNE, « La Piazza dans l’organisation des réseaux d’équipements collectifs », texte dactyl., Noisiel, mai 1978,[EPAMARNE 10W1059].204 EPAMARNE « Présentation du projet de réseau des équipements culturels et socio-culturels du Val Maubuée », Noisiel,le 25 mars 1980, [EPAMARNE - archives G. Machu].65