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ETTC'2003 - SEE

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émettrice et réceptrice lors de l’apparition de<br />

l’anomalie.<br />

100<br />

(V)<br />

10<br />

1<br />

10<br />

Ligne émettrice<br />

Ligne réceptrice<br />

100 (MHz) 1000<br />

Figure (3) : Caractéristiques montrant le seuil de<br />

sensibilité des signaux numériques transportés sur la<br />

ligne<br />

Pour la ligne émettrice il s’agit de la tension directement<br />

mesurée sur l’entrée du coupleur connecté à la<br />

source HF. Pour la ligne réceptrice nous prélevons la<br />

tension induite prés du capteur entre un des deux<br />

conducteurs et la référence de masse constituée du<br />

blindage; ce choix sera justifié par la suite. Les mesures<br />

sont réalisées à l’aide d’un oscilloscope comportant<br />

une sonde haute impédance. Les perturbations<br />

seront soit des ondes entretenues pures ou modulées<br />

par un signal sinusoïdal de fréquence 600 Hz. Dans la<br />

partie supérieure du graphe figurent les courbes relevées<br />

à l’entrée de la ligne émettrice avec et sans modulation.<br />

En partie inférieure apparaissent les courbes<br />

montrant la tension entre l’entrée du capteur et la<br />

référence de masse. Nous remarquons que la<br />

modulation influence très peu la sensibilité en<br />

revanche les comportements observés sur la ligne<br />

réceptrice indiquent d’importantes fluctuations<br />

d’amplitude probablement provoquées par des<br />

mécanismes d’ondes stationnaires mettant en cause le<br />

mode commun induit sur la ligne. Ne disposant<br />

d’aucune information sur la nature des impédances<br />

rencontrées aux extrémités du câble nous ferons<br />

l’hypothèse qu’il s’agit de boites noires qui réagissent<br />

sur la dynamique d’amplitude observée sur les<br />

courbes soit des tensions induites variant entre 1,5 V<br />

et 30 V. Si nous adoptons le chiffre le plus pessimiste<br />

nous dirons que le seuil de sensibilité se situe au<br />

niveau D’autre le part plus la bas raison soit 1,5 qui V. incite à relever la tension<br />

induite référencée au blindage du coupleur est motivée<br />

par la recherche du risque maximum. En effet<br />

nous sommes en présence d’un câble bifilaire torsadé,<br />

or nous savons que les tensions induites sur le mode<br />

différentiel ont une amplitude bien inférieure à celle<br />

induites sur le mode commun, un rapport dépassant<br />

20 dB paraît réaliste.<br />

V-3 Perturbation des signaux analogiques<br />

Nous rappelons que les signaux analogiques concernent<br />

la tension continue mesurée aux bornes de la<br />

résistance de 260 Ω connectée en série avec<br />

l’alimentation. Pour mesurer les variations de cette<br />

tension consécutives au couplage avec le signal perturbateur<br />

nous avons aménagé le banc d’essai<br />

conformément au synoptique simplifié de la Figure<br />

(4).<br />

260 Ω<br />

Alimentation<br />

Voltmètre<br />

Filtre de sortie<br />

Câble blindé<br />

Filtre d’entrée<br />

Capteur<br />

Ligne émettrice<br />

Figure (4) : Aménagement du banc d’essai pour la<br />

mesure des dérives du courant de consigne du capteur<br />

La tension prélevée sur la résistance est tout d’abord<br />

filtrée afin d’atténuer la composante haute fréquence<br />

superposée au signal analogique statique. Cette tension<br />

est transmise vers le voltmètre par un câble bifilaire<br />

blindé. Un second filtre connecté à l’entrée du<br />

voltmètre a pour but d’atténuer le mode commun<br />

transmis à l’intérieur du câble. L’expérience consiste<br />

comme précédemment à émettre des échantillons de<br />

fréquence afin de trouver la contrainte minimale qui<br />

appliquée sur la ligne émettrice provoque une dérive<br />

de tension décelable sur le voltmètre. Pour simplifier<br />

nous avons surtout regardé le comportement observé<br />

en absence de pression sur le capteur. Autrement dit<br />

nous recherchons les dérives du zéro physique. Les<br />

fréquences comprises entre 100 kHz et 1 GHz ont été<br />

explorées. Il est apparu que la sensibilité maximale se<br />

situe entre 1 MHz et 10 MHz, seules les courbes<br />

obtenues sur cette gamme de fréquence seront présentées<br />

en Figure (5). Afin d’établir une<br />

correspondance entre les dérives observées et les<br />

phénomènes d’induction mis en jeu nous avons<br />

entrepris la mesure des tensions hautes fréquences à<br />

l’entrée du capteur. Le schéma de la Figure (6)<br />

apporte le détail d’implantation de cette mesure.

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