21.04.2013 Views

ETTC'2003 - SEE

ETTC'2003 - SEE

ETTC'2003 - SEE

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

de la ligne. La Figure (7) illustre un scénario proche<br />

d’une situation de terrain.<br />

Infrastructure<br />

du bâtiment<br />

Source HF<br />

Alimentation<br />

Terres locales<br />

Ligne<br />

Capteur<br />

Figure (7) : Illustration d’une configuration pouvant<br />

faire l’objet d’une simulation théorique rigoureuse<br />

L’avantage majeur de cette approche est bien entendu<br />

de procurer des conditions géométriques adaptables<br />

pour chaque configuration. Les principales difficultés<br />

de mise en œuvre proviennent du nombre très important<br />

de paramètres à gérer ainsi que l’incertitude qui<br />

auréole leur évaluation. Nous pensons par exemple<br />

aux liaisons avec les terres locales, à la composition<br />

physique des infrastructures du bâtiment et surtout à<br />

la nature des impédances qu’il faut attribuer aux extrémités<br />

de la ligne perturbée.<br />

L’exemple donné par les courbes de la Figure (8) est<br />

suffisamment éloquent. Il s’agit du comportement de<br />

l’impédance mesurée à l’analyseur de réseau entre le<br />

pôle plus du capteur et la masse locale. Les<br />

caractéristiques obtenues montrent que ce paramètre<br />

dont nous devinons le rôle important adopte un<br />

comportement difficile à reproduire par simulation.<br />

Notamment nous observons un maximum très pointu<br />

culminant à 3000 Ω vers la fréquence de 8 MHz pour<br />

laquelle nous avions relevé une sensibilité<br />

significative du capteur.<br />

Un simulateur théorique aussi sophistiqué soit-il ne<br />

peut prévoir les tensions induites qu’à condition de<br />

connaître les impédances rencontrées aux extrémités<br />

de la ligne. De plus cela suppose qu’il soit encore<br />

légitime de parler d’impédance en présence de phénomènes<br />

non linéaires comme ceux pressentis dans<br />

cette étude ! En effet, il faut signaler que le maximum<br />

situé à 8 MHz passe de 3000 Ω à 8000 Ω lorsque la<br />

puissance d’injection passe de 10 dBm à 0 dBm.<br />

D’autre part selon que le capteur est polarisé ou simplement<br />

passif la forme des caractéristiques<br />

d’impédance est fortement influencée<br />

Impédance Ohms<br />

4000<br />

4<br />

0<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

-1000<br />

-2000<br />

(k Ω)<br />

-3 -3000<br />

1.E+04<br />

10 kHz<br />

Impédance entre pôle plus et masse sous 10 dBm<br />

Capteur non polarisé<br />

1.E+05<br />

100 kHzFréquence<br />

Hz<br />

1.E+06<br />

1 MHz<br />

1.E+07<br />

10 MHz<br />

Figure (8) : Courbes montrant l’évolution de<br />

l’impédance de mode commun du capteur en fonction<br />

de la fréquence R ( partie réelle), I (imaginaire), A<br />

(absolue)<br />

VI-2 Approche simplifiée<br />

Nous réduisons la dimension de la ligne afin de<br />

l’introduire dans une chambre anéchoique pour y<br />

pratiquer quelques tests visant à établir une corrélation<br />

entre sensibilité et environnement électromagnétique.<br />

Un point particulièrement important que<br />

nous tentons d’élucider concerne l’influence du réseau<br />

de terre sur l’intensité du couplage électromagnétique.<br />

Pour cela nous avons pratiqué des mesures<br />

sur les dispositifs représentés Figure (9). Il s’agit<br />

d’une ligne bifilaire composée de deux conducteurs<br />

parallèles collés sur un substrat plan en PVC.<br />

L’espacement des conducteurs est approximativement<br />

de 11 cm, cette distance apparemment élevée a pour<br />

but de faciliter l’induction d’un mode différentiel. La<br />

dimension longitudinale de cette ligne est voisine de<br />

deux mètres, une des extrémités est connectée sur une<br />

résistance de valeur 270 Ω, l’extrémité opposée sur<br />

une seconde résistance de valeur 2,7 kΩ. Ce choix est<br />

justifié pour se rapprocher des conditions imposées<br />

par la résistance de lecture du courant délivré par le<br />

capteur et par la résistance présentée par le capteur<br />

vis à vis du mode différentiel. L’antenne d’émission<br />

de type biconique est installée à trois mètres de la<br />

ligne de manière à la soumettre à une onde parvenant<br />

sous incidence frontale. Le plan contenant les deux<br />

conducteurs est orienté parallèlement au plan de sol<br />

de la chambre recouvert partiellement d’absorbants.<br />

Les fréquences explorées durant l’essai vont de 30<br />

MHz à 200 MHz. Sur cette gamme la chambre n’est<br />

pas parfaitement anéchoique, cependant nous avons<br />

vérifié par des mesures préliminaires que le champ au<br />

voisinage de la ligne était monotone.<br />

Chaque essai est assorti d’un calibrage normalisant le<br />

champ électrique à une amplitude de 20 V / m. Une<br />

mesure de tension s’avérant trop auto perturbatrice<br />

nous avons opté pour la détermination du courant<br />

induit à chacune des extrémités de la ligne, I0<br />

correspond au courant prélevé près de la résistance de<br />

270 Ω alors que I donne le courant à l’extrémité<br />

connectée sur 2,<br />

7 kΩ<br />

.<br />

L<br />

lin<br />

Réel<br />

Imag

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!