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Barah Mikaïl
avantage des évolutions liées au « Printemps arabe ». En première ligne dans le
dossier libyen, concentrée maintenant sur le cas syrien, elle semble oublier que son
approche de la région nécessite le développement d’une stratégie d’ensemble aux
contours clairs.
Le monde arabe n’a en effet pas achevé sa transition à ce jour, et les incertitudes
demeurent légion quant à l’avenir. Mais cela ne peut qu’encourager la France à se
montrer cohérente et à la hauteur des défis tant présents qu’à venir, sans quoi elle
pourrait se retrouver rapidement à la traîne des évolutions.
De par son histoire et de par son activité diplomatique, la France est au
carrefour des évolutions à la fois moyen-orientales, européennes et internationales.
Le « Printemps arabe » devrait l’encourager à révolutionner ses méthodes, et à
revoir certains de ses axes diplomatiques et stratégiques.
RUSSIA IN GLOBAL AFFAIRS • VOL. 11 • NUMERO SPECIAL • 2013