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Sommaire - CCIFR

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Sergueï Doubinine<br />

souvent avec des structures appartenant à des personnes affiliées, sont autant de<br />

problèmes largement répandus. Cette situation empêche d’avoir une confiance<br />

totale dans les méthodes employées par beaucoup de banques dans l’appréciation<br />

des risques et dans les notations internes ou externes sur les risques des opérations<br />

menées par les établissements financiers.<br />

La Banque de Russie, qui concentre le contrôle et la régulation bancaire et<br />

définit en accord avec le gouvernement les orientations de la politique financière,<br />

a mis en place les principes de Bâle 1. À l’heure actuelle, une feuille de route est à<br />

l’étude, relative à l’application des méthodes issues des accords de Bâle II et Bâle<br />

III. De plus, l’attention est portée sur les paramètres qui apparaissent comme<br />

principaux pour tous les systèmes bancaires du monde.<br />

Dans un grand nombre de cas, la Banque de Russie emploie des indices et des<br />

exigences plus strictement formalisés à l’égard des banques que dans la pratique<br />

internationale. Ainsi, l’indice appliqué de suffisance de capital de 10% des actifs<br />

cumulés demeure supérieur au niveau recommandé par le comité de Bâle. La<br />

norme de suffisance de capital est définie comme le rapport entre les fonds propres<br />

et les actifs mesurés en fonction du risque. Toute élévation d’une notation de<br />

risque conduit par conséquent à requérir une augmentation des réserves et/ou de<br />

la capitalisation de la banque. Le capital actif de la banque doit également être<br />

augmenté pour pouvoir apporter des recettes réelles.<br />

Compte tenu du fait que la part du dollar américain comme devise convertible<br />

majeure dans le monde concerne au moins 70% du volume des comptes<br />

internationaux dans le système du marché financier – avec moins de 30%<br />

pour l’euro et les autres monnaies de conversion –, les États-Unis sont devenus<br />

l’acteur principal dans le domaine de la réglementation financière mondiale. Plus<br />

exactement, les organes de pouvoir législatif et exécutif des États-Unis, ainsi que la<br />

Banque Centrale Américaine (FED).<br />

L’année 2013 a vu l’entrée en vigueur aux États-Unis de la loi « Sur le régime<br />

fiscal des comptes étrangers » (FATCA). Elle confère au service des recettes internes<br />

(IRS) le droit d’exiger des établissements financiers l’accès à toutes les informations<br />

sur les comptes de contribuables aux États-Unis. La définition de ces comptes revêt<br />

un caractère élargi : elle inclut ceux des personnes physiques – résidents fiscaux<br />

– et ceux des personnes morales, américaines mais aussi étrangères si la part du<br />

contrôle de résidents américains dans le capital de ces dernières est supérieure<br />

ou égale à 10%. Cette loi vise à taxer au profit du budget américain tous les<br />

contribuables de ce type, situés partout dans le monde.<br />

Dans le cadre de la loi FATCA, les autorités américaines exigent des<br />

informations de tous les organismes financiers situés dans tous les pays. La<br />

plupart des gouvernements de ces pays – qui sont des partenaires des États-Unis,<br />

RUSSIA IN GLOBAL AFFAIRS • VOL. 11 • NUMERO SPECIAL • 2013<br />

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