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CNSA Décembre 2013<br />
e. La montée en charge des demandes de PCH a conduit une MDPH à solliciter une<br />
expertise dédiée pour le financement des audioprothèses<br />
èè<br />
MDPH d’Ille-et-Vilaine<br />
La convention avec un audioprothésiste a été renouvelée sur l’année 2012. L’audioprothésiste examine les demandes<br />
d’aides techniques pour les personnes souffrant de déficience auditive. Elle s’assure de l’adéquation des prothèses<br />
envisagées avec les besoins de la personne ; un argumentaire a été mis en place et est rempli par l’audioprothésiste en<br />
amont de la demande formulée. Une rencontre avec l’ensemble des audioprothésistes du département a été organisée<br />
afin de leur présenter le document d’argumentaire et les attentes de la MDPH ainsi que le rôle de l’audioprothésiste.<br />
L’audioprothésiste intervient une demi-journée toutes les deux semaines.<br />
f. Elles nouent des partenariats privilégiés notamment avec les structures sanitaires pour<br />
améliorer leur réactivité : repérage des situations urgentes, prise en compte des sorties<br />
d’hospitalisation…<br />
La CNSA en partenariat avec l’INCA a accompagné une expérimentation de travail de collaboration entre équipes de<br />
soins en oncologie et MDPH pour une meilleure prise en compte des besoins de compensation, plus de réactivité<br />
et l’identification de modalités et d’outils de travail commun. Ce travail a abouti à la parution en 2012 d’un dossier<br />
technique mis à la disposition des MDPH. Les méthodes et outils préconisés sont totalement transposables à toutes<br />
situations et sont donc proposés par la CNSA dans les différents plans de santé publique justifiant une meilleure<br />
articulation entre sanitaire et médico-social.<br />
èè<br />
MDPH de l’Aveyron<br />
Pour améliorer le traitement et repérer notamment les situations qui demandent une réactivité plus importante (sortie<br />
d’hospitalisation, fin de vie), orienter les évaluations vers les professionnels compétents, une cellule « premier tri » a été<br />
constituée. Elle est composée d’un médecin et d’un travailleur social. En complément de la mise en place de cette cellule,<br />
des procédures de collaboration avec les services sociaux hospitaliers ont été mises en place. Elles visent à faciliter les<br />
contacts entre les professionnels dans le cadre du traitement de situations particulières : personnes hospitalisées en<br />
neurologie, en chirurgie dont la prise en charge sanitaire se termine et qui, suite à leur problème de santé, se retrouvent<br />
en situation de handicap ou de perte d’autonomie ou bien dont le handicap s’est aggravé et pour lesquelles le retour sur<br />
le lieu de vie n’est pas envisageable sans la mise en place de compensation.<br />
MDPH de la Charente-Maritime<br />
On note également en 2012 une augmentation des procédures d’urgence sur les demandes d’aide humaine pour les<br />
personnes en hospitalisation à domicile (HAD). La mise en place du plan cancer 2009-2013 est l’une des causes de<br />
l’augmentation de ce type de demande. Ces évaluations urgentes mobilisent beaucoup de temps de recueil d’information.<br />
Une réflexion sur la mise en œuvre de la procédure d’urgence devra être réalisée avec le chargé du suivi des décisions.<br />
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