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CNSA Décembre 2013<br />
MDPH de la Seine-Saint-Denis<br />
L’étude menée par le CEDIAS CREAHI sur les enfants sans solution en Île-de-France peut être rappelée pour expliquer<br />
les raisons de la baisse du nombre d’admissions entre 2011 et 2012. Cette étude relève notamment un manque de<br />
places important en Seine-Saint-Denis, privant de nombreux enfants d’un accès à un établissement. Plus qu’ailleurs<br />
en Île-de-France, nombreux sont les enfants qui n’entrent jamais dans un établissement (les enfants sans solution ne<br />
sont donc pas seulement des enfants qui ont des ruptures dans leur parcours de scolarisation). Si l’on note une hausse<br />
des admissions entre 2010 et 2011, sans ouverture d’établissement, puis une baisse entre 2011 et 2012, il est possible<br />
que les établissements aient d’abord accueilli des jeunes en sureffectif puis soient retournés à l’effectif correspondant à<br />
leur autorisation. La baisse du nombre d’admissions en EMS hors département entre 2011 et 2012 laisse penser que les<br />
établissements d’autres départements atteignent aussi une certaine limite d’absorption des besoins de notre département.<br />
Certains de ces établissements nous ont d’ailleurs déjà signalé avoir recentré leurs admissions en priorité sur les enfants<br />
ressortissants de leur territoire, ce que leurs tutelles leur recommandent, pour limiter les temps et coûts de transports.<br />
Néanmoins, ces établissements d’autres départements continuent sur ces deux dernières années d’absorber une forte<br />
proportion des admissions (25 %), ce qui tendrait à confirmer l’insuffisance de places disponibles dans notre département<br />
et l’obligation faite aux familles d’utiliser les structures hors Seine-Saint-Denis pour mettre en œuvre l’orientation<br />
prononcée par la CDAPH.<br />
b. Les rapports permettent aussi de dresser des constats plutôt positifs dans certains cas<br />
èè<br />
MDPH de la Creuse<br />
Au 31 décembre 2012, aucun enfant n’était sur liste d’attente pour une admission en établissement. Ceci a été rendu<br />
possible par la création de places en foyer occupationnel par le Conseil général pour des jeunes maintenus en IME dans<br />
le cadre de l’amendement Creton, libérant ainsi une dizaine de place en IME.<br />
MDPH du Morbihan<br />
On observe en 2012 une diminution des orientations en foyer de vie (FV) et en foyer d’accueil médicalisé (FAM), qui<br />
découle de l’ouverture de places supplémentaires dans ces structures.<br />
MDPH de la Loire-Atlantique<br />
En 2012, la baisse notable d’amendement Creton ayant une orientation ESAT s’explique par la mise en place des dispositifs<br />
APICS ET CAPIJH qui offrait quatre-vingts places supplémentaires dans le cadre de l’expérimentation. Les orientations en<br />
direction des FAM et FV restent importantes, mais constantes.<br />
MDPH de l’Orne<br />
L’ouverture partielle de la MAS La Clairière à La Ferté-Macé a permis à neuf personnes de sortir des listes d’attente, pour<br />
certains des jeunes en amendement Creton à l’IEM La Forêt. Quelques places ont également été ouvertes à la MAS La<br />
Source de L’Aigle. Pour ces deux ouvertures, la MDPH a travaillé avec les directeurs d’établissements afin de prioriser les<br />
personnes en attente.<br />
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