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MDPH : Une adaptation continue. Synthèse des rapports 2012<br />

b. Le recours au fonds de compensation pour les prothèses auditives est important<br />

Certains comités de gestion, face à l’augmentation des tarifs, ont fixé un plafond de prise en charge.<br />

èè<br />

MDPH des Bouches-du-Rhône<br />

Sur les 148 dossiers examinés au cours des six comités de gestion de 2012 : neuf dossiers concernaient des enfants, 106<br />

projets étaient relatifs à l’acquisition d’aides techniques dont plus de la moitié pour l’acquisition de prothèses auditives<br />

(soixante-trois), représentant un montant global de 169 663 euros et un coût moyen de 2 693 euros (1 346 euros par<br />

prothèse). Seize dossiers ont été cofinancés avec l’AGEFIPH.<br />

MDPH de la Charente-Maritime<br />

En novembre 2012, une rencontre des membres du comité de gestion avec les audioprothésistes a été organisée, compte<br />

tenu de la forte disparité constatée entre les devis et des tarifs très élevés de certains. Ainsi, le comité de gestion a fixé un<br />

plafond de prise en charge, 1 400 euros par prothèse, prestation associée incluse.<br />

MDPH du Lot<br />

En 2012, cinquante-quatre dossiers « prothèses auditives » ont bénéficié de la PCH ; sur ces dossiers, vingt-quatre<br />

seulement ont été présentés au fonds de compensation. On observe que onze dossiers supplémentaires auraient été<br />

présentés en absence du plafonnement de la prise en charge des prothèses auditives en fonction du règlement intérieur<br />

adopté en octobre 2011.<br />

MDPH du Territoire de Belfort<br />

Il est à noter que les aides techniques concernent principalement des appareillages auditifs (vingt-six dossiers). Les devis<br />

varient de 1 367 euros à 3 895 euros avec un prix moyen de 2 892 euros. La présentation de ces dossiers a donné lieu à<br />

de très nombreux débats lors des comités. Non sur l’évaluation du besoin ou la pertinence de l’aide à apporter, mais sur<br />

les tarifs pratiqués par les prothésistes. De nombreux échanges ont porté sur la difficulté de ne pas avoir d’informations<br />

issues de sources non commerciales. Les prix pratiqués peuvent parfois questionner.<br />

c. L’alternative à l’achat de matériel spécifique que représente la location est discutée<br />

èè<br />

MDPH de la Loire-Atlantique<br />

Le comité des financeurs de mai 2012 avait souhaité qu’une réflexion soit conduite sur la location des lits médicalisés<br />

et des fauteuils roulants dans l’objectif de développer la location. En conséquence, l’assurance maladie n’intervient plus<br />

qu’exceptionnellement pour des achats. La PCH qui n’a pas vocation à se substituer à un refus de prise en charge de la<br />

CPAM n’intervient donc plus sur l’achat de lit médicalisé. Le fonds de compensation n’a pas à son tour à se substituer à<br />

l’absence de la prise en charge au titre de la sécurité sociale et de la PCH. En réalité, ce sont donc bien les locations qui<br />

sont financées. Concernant les fauteuils roulants électriques, qui ont beaucoup d’options spécifiques aux besoins de la<br />

personne, il est peu réaliste d’envisager le recours à la location. Pour les fauteuils roulants manuels, s’il s’agit d’un usage<br />

ponctuel (personnes non éligibles à la PCH), la location est privilégiée dans le cadre du fonds de compensation.<br />

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