Rapport - La Documentation française
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– Annexe VI, page 15 –<br />
Dans l’hypothèse d’une prévision erronée des recettes du groupe 2, un<br />
mécanisme de compensation intervenait l’exercice suivant par ajustement à la hausse ou à la<br />
baisse de la dotation globale de financement afin de préserver l’équilibre des recettes. Le<br />
mécanisme de compensation consistait à prendre en charge par la dotation globale la différence<br />
entre les titres de recettes émis et les prévisions de recettes faites en début d’année. Il ne<br />
permettait pas la prise en charge par la dotation globale de l’année suivante des dépenses de<br />
soin des bénéficiaires de l’AME de l’année précédente. En effet, les dépenses AME donnant<br />
lieu à émission de titres à l’égard de l’assurance maladie, elles ne pouvaient donner lieu à<br />
compensation, ni être considérées comme des créances irrécouvrables.<br />
2. Les procédures mises en œuvre dans le cadre de la tarification à l’activité<br />
garantissent l’absence de double facturation<br />
a) Le passage à la T2A a entraîné la création d’un circuit de facturation spécifique<br />
<strong>La</strong> facturation des soins pris en charge par l’assurance maladie obligatoire<br />
dans le cadre de la tarification à l’activité 17 n’est ni directe, ni individualisée, ni au fil de<br />
l’eau. En effet, depuis le lancement de la tarification à l’activité en 2004, les établissements<br />
transmettent trimestriellement les données médicales issues du PMSI aux ARH qui procèdent à<br />
la valorisation globale de l’activité et arrêtent le montant global des dépenses facturées aux<br />
CPAM. À compter du 30 avril 2007 18 , cette transmission sera mensuelle.<br />
L’objectif est de passer, à terme, à une facturation directe, au fil de l’eau de<br />
l’activité aux caisses d’assurance maladie, sans passage intermédiaire par les ARH. <strong>La</strong><br />
circulaire du 15 décembre 2006 relative à la suppression du taux de conversion (cf. infra) fixe<br />
l’échéance de la facturation directe à l’assurance maladie des actes et consultations externes<br />
au 1 er janvier 2008 et des séjours au 1 er janvier 2009.<br />
À l’inverse, la facturation des soins pris en charge au titre de l’AME est, déjà,<br />
directe, individualisée et au fil de l’eau 19 . Les hôpitaux visités 20 par la mission procèdent à la<br />
télétransmission de la majorité des factures à la CPAM de leur lieu d’implantation (dite caisse<br />
pivot). <strong>La</strong> télétransmission, mise en place progressivement depuis 2003 21 , n’est cependant pas<br />
encore totalement généralisée. Certains établissements continuent à adresser des factures sur<br />
papier et même pour les établissements procédant à la télétransmission, des facturations sur<br />
papier subsistent : elles concernent notamment les factures envoyées par l’hôpital aux autres<br />
caisses que la caisse pivot, et certaines factures spécifiques comme celles concernant les IVG.<br />
17 Appliquée aux activités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO).<br />
18 Comme prévu par la loi de financement de la sécurité sociale 2007.<br />
19 la facturation directe à l’assurance maladie concerne aussi notamment la rétrocession de médicaments et la CMU<br />
complémentaire.<br />
20 <strong>La</strong> CPAM de Paris a cependant signalé que le flot de factures sur papier transmises par les établissements publics<br />
de santé était encore important soit plus de 16 000 factures en 2005 et, d’après une projection réalisée en<br />
octobre 2006, près de 19 000 factures pour 2006.<br />
21 circulaire DHOS/E3 n° 2005 – 578 du 27 décembre 2005 relative à la généralisation de la télétransmission vers les<br />
caisses d’assurance maladie et l’adaptation des systèmes d’information des établissement de santé.