Rapport - La Documentation française
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– Annexe VII, page 8 –<br />
III. LES PERSONNES PLACEES EN RETENTION ADMINISTRATIVE OU<br />
GARDEES A VUE<br />
L’AME prend également en charge certains soins engagés par des personnes<br />
placées en rétention administrative ou gardées à vue, pour un montant total de près<br />
de 735 000 € de 2003 à 2006.<br />
Tableau 3 : Montant des dépenses engagées au titre de l’AME pour des étrangers<br />
en rétention administrative ou des personnes placées en garde à vue<br />
Année<br />
Montant des dépenses d’AME pour des étrangers en<br />
rétention administrative ou gardées à vue<br />
2003 79 938,16 €<br />
2004 244 753,97 €<br />
2005 314 048,38 €<br />
2006 (estimation) 96 084,58 €<br />
Total 734 825,09 €<br />
Source : DGAS<br />
A. Si l’AME couvre à titre subsidiaire les frais sanitaires des étrangers<br />
faisant l’objet d’une rétention administrative, cette situation apparaît peu<br />
satisfaisante<br />
1. L’AME permet de financer les soins non couverts par les crédits du<br />
programme budgétaire n°104 « Accueil des étrangers et intégration »<br />
a) <strong>La</strong> prise en charge des frais sanitaires de personnes en rétention administrative<br />
relève à titre principal du programme budgétaire n°104<br />
<strong>La</strong> prise en charge des frais liés aux soins apportés à des personnes étrangères<br />
placées en centres de rétention administrative (CRA), lieux de rétention administrative (LRA,<br />
mis en place dans des départements où il n’existe pas de CRA) ou en zone d’attente relève en<br />
principe de l’action n°1 du programme budgétaire n°104 « Accueil des étrangers et<br />
intégration », pilotée par la direction des populations et des migrations (DPM). Cette assistance<br />
sanitaire et sociale, dont l’objectif est d’assurer la gratuité des soins apportés aux étrangers en<br />
attente de reconduite à la frontière, s’est traduite par l’inscription de crédits de paiement d’un<br />
montant de près de 5,2 M€ en 2006 pour l’intervention du service public hospitalier dans les<br />
CRA, sur la base de conventions locales passées entre l’État et des centres hospitaliers.<br />
À Rouen par exemple, une convention signée avec la Préfecture prévoit que le<br />
CHU Charles-Nicolle assure une permanence médicale directement au centre de rétention.