Potentiale zur energetischen Nutzung von Biomasse in der ... - EPFL
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L’estimation du potentiel écologique de l’offre repose sur les flux entrants de biomasse (perspective<br />
d’<strong>in</strong>put) disponibles compte tenu des conditions écologiques. Dans les estimations de potentiel,<br />
on a considéré, pour les années 2025 et 2040, d’une part l’évolution des potentiels théoriques (en<br />
fonction des surfaces cultivées, des modes de culture ou de l’apport de déchets et de résidus de la<br />
production secondaire), et d’autre part le degré d’exploitation potentielle judicieuse d’un po<strong>in</strong>t de vue<br />
écologique.<br />
Les coûts de revient de l’énergie se composent des coûts de la biomasse proprement dite sur le lieu<br />
de sa récolte ou de sa production, des coûts de transport a<strong>in</strong>si que des coûts de transformation et de<br />
conversion. Il est très difficile d’articuler des coûts pour les produits fabriqués en partant de la biomasse<br />
en raison de la diversité de celle-ci, du po<strong>in</strong>t de vue considéré (coûts ou prix), a<strong>in</strong>si que de la situation<br />
très spécifique de la comb<strong>in</strong>aison entre la biomasse et l’<strong>in</strong>stallation. Cependant, outre la présentation<br />
de la problématique méthodologique, on a tenté de donner tout au mo<strong>in</strong>s l’ordre de grandeur<br />
des coûts de la biomasse a<strong>in</strong>si que de son transport.<br />
Le choix des technologies de mise en valeur de la biomasse s’est effectué en fonction de facteurs<br />
tels que la structure et la disponibilité de la biomasse, l’état des technologies et des méthodes<br />
spécifiques, l’évolution prévisionnelle des prix de la biomasse (utilisée comme combustible ou carburant),<br />
les possibles impulsions étatiques, la taille des <strong>in</strong>stallations a<strong>in</strong>si que les restrictions des possibilités<br />
de son utilisation (p. ex. puissance thermique à <strong>in</strong>staller à un endroit donné). Parmi les nombreuses<br />
technologies possibles, on a choisi dix filières de conversion déterm<strong>in</strong>antes. Leurs comb<strong>in</strong>aisons avec<br />
les neuf catégories de biomasse déf<strong>in</strong>ies donne théoriquement 90 comb<strong>in</strong>aisons possibles entre filières<br />
de conversion et types de biomasse. Parmi ces comb<strong>in</strong>aisons, on a identifié un premier choix de 36<br />
comb<strong>in</strong>aisons biomasse/technologie techniquement réalisables actuellement et à l'avenir, et judicieuses<br />
dans la pratique. Pour des raisons pragmatiques, on en a tiré une sélection de sept comb<strong>in</strong>aisons<br />
(désignées comme types d’<strong>in</strong>stallations dans cette étude), que l’on a étudiées de manière plus approfondie.<br />
Pour pouvoir comparer, entre eux et avec un système de référence basé sur le pétrole ou le gaz,<br />
les sept types d’<strong>in</strong>stallations basées sur la biomasse retenus, il a été nécessaire de choisir des applications<br />
clairement déf<strong>in</strong>ies. L’<strong>in</strong>térêt réside surtout dans la rentabilité de chacun des types d’<strong>in</strong>stallations<br />
et dans les coûts de revient de l’énergie. A cet effet, on a spécifié les c<strong>in</strong>q objets comparatifs suivants:<br />
approvisionnement thermique d’un complexe immobilier, système de chauffage à distance,<br />
production d’électricité à des f<strong>in</strong>s d'<strong>in</strong>jection dans le réseau pour deux valeurs de capacité différentes<br />
et production de biocarburants pour des applications mobiles. Dans chacun de ces cas de figure, on a<br />
déterm<strong>in</strong>é, pour les types d’<strong>in</strong>stallations a<strong>in</strong>si que pour le système de référence, les coûts de revient de<br />
la chaleur, du courant et du carburant.<br />
Résultats et enseignements<br />
1. L’apport actuel de la biomasse à la production énergétique de la Suisse est encore très<br />
faible. Parallèlement, avec quelque 75%, l’énergie de la biomasse (matières premières régénérescentes<br />
et déchets biogènes) constitue la plus grande fraction de l’ensemble des énergies renouvelables<br />
utilisées comme combustibles et carburants. La biomasse (y compris les déchets biogènes)<br />
est également la pr<strong>in</strong>cipale contributrice, parallèlement à de faibles parts d’énergie solaire et<br />
éolienne, aux nouvelles énergies renouvelables servant à la production d’électricité (sans la force<br />
hydraulique). Actuellement, la part de l’énergie issue de la biomasse à la consommation f<strong>in</strong>ale de<br />
combustibles et de carburants en Suisse est de 4,3%. Plus de 70% de l’énergie thermique<br />
consommée provenant de la biomasse provient de la combustion du bois, suivie de la combustion<br />
des parties renouvelables des déchets et de l’utilisation d’énergie issue des stations d'épuration<br />
des eaux usées. La part de l’énergie de la biomasse à la production globale d’énergie de la<br />
Suisse atte<strong>in</strong>t actuellement 1,4%. Le plus grand apport, plus de 80%, est celui de la combustion<br />
de déchets renouvelables dans les us<strong>in</strong>es d'<strong>in</strong>c<strong>in</strong>ération des ordures (UIO) et dans d’autres <strong>in</strong>stallations<br />
de combustion; elle est suivie par la production d’énergie dans les stations d'épuration.<br />
Les <strong>in</strong>stallations de biogaz dans l’agriculture et l’<strong>in</strong>dustrie ne fournissent actuellement qu’une<br />
contribution marg<strong>in</strong>ale à la production d'énergie.