11.09.2013 Views

1874 T.18.pdf

1874 T.18.pdf

1874 T.18.pdf

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

123<br />

passage comme une nuée de sauterelles, puis enfin se partagè<br />

rent le pays envahi.<br />

Deux sièc'es environ plus tard, les Kaoub, les Allac, les Mir-<br />

das, branches principales de la famille des Soleïm, ayant re<br />

foulé les Douaouda, premiers occupants, vers les plaines de<br />

Constantine,<br />

restaienl maîtres de lout le territoire compris de<br />

puis Gabès et Nefla jusqu'à Bône, localité auprès de laquelle<br />

nous retrouvons encore sous le nom moderne de Merdes les des<br />

cendants des Mirdas de l'invasion arabe du xie<br />

siècle,<br />

mêlés aux<br />

berbères Oulhassa, existant encore. Les Fezzara, frères de ces<br />

derniers, ont disparu, mais leur nom esl resté au lac de la plaine<br />

de Bône autour duquel ils campaient avant que les Arabes ne les<br />

eussent refoulés. Quant aux Kaoub, Allac, Charen et lant d'au<br />

tres, qui se firent faire place par la force des armes, on les re<br />

trouve en Tunisie, près de nos frontières. Une fraction des Oulad<br />

Soula, à laquelle commandaient les Béni Chennouf, occupait d'a<br />

bord les environs du Kef; nous les verrons plus lard émigrer vers<br />

les plaines de Constantine, puis de là aller se fixer définitive<br />

ment dans les Ziban auprès des aulres membres de leur tribu.<br />

La tribu des Medjarès qui prétend descendre en ligne directe de<br />

Ounifen.le chef Haouarite dont parle Ibn Khaldoùn, de même<br />

que ses sœurs les Ouchtata et les Tisaoua,<br />

chez nos voisins mélangés aux Soleïmiles.<br />

on les retrouve aussi<br />

Au milieu des incidents qui signalent l'arrivée de ces Arabes<br />

nomades nous remarquons le pillage et la deslruclion définitive<br />

de loules les anciennes villes romaines,<br />

considérablement ra<br />

vagées déjà lors de la mémorable prise d'armes suscitée chez la<br />

race berbèro par la Kahena, reine de l'Aurès II n'esl plus question<br />

de Thagaste ni de Madaure qui avaient dû subir jadis le sort<br />

commun, c'est-à-dire l'incendie, et la ruine systématique afin de<br />

n'offrir aucun appât à la cupidité des Arabes conquérants et les<br />

dégoûter ainsi, par l'aspect de vastes solitudes, de toute nou<br />

velle incursion.<br />

Marmol a cependant recueilli quelques curieux renseigne<br />

ments à propos de Tifach (Tipaza) et des Haouara qui de son<br />

temps en occupaient le territoire :<br />

* C'était une grande ville bâtie, dit-il, par les Romains,<br />

sur la

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!