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On y voyait aussi la cavale d'une brancheur comparable au linge
qui vient dôtre lavé ; et le cheval blanc comme le rahdanqui signale
les nuits néfastes (1).
Tels étaient les chevaux de, ces nobles seigneurs qui allumaient le
feu du combat. Combien de créatures humaines n'a-t-il pas succombé
dans cette lutte engagée dès le matin !
Ce jour-là ont péri des seigneurs, guerriers valeureux,
sur le
champ de bataille ; il est tombé aussi des gens de science ayant lu le
Koran du premier au dernier verset.
On invoquait les cheïkhs marchant à la tête des cavaliers, ainsi que
la fille de Bou-Aziz, la souveraine des hommes.
La fille du Bou-Aziz était mont "e sur une cavale grise, bondissant
cnmme un enfant du démon ; plus rapide que la gazelle, dont elle
paralyse la fuite,
bonde.
elle ajoute encore davantage à sa course furi
Sidi Bou Aziz qui affronte résolument la poudre ; le jour de
bataille, il devient terrible et se rue comme un fléau sur l'ennemi.
Il monte une cavale amaigrie dont la selle est resplendissante ;
on dirait la clarté d'un cierge dont la rumière éclatante brille dans-
un col.
O infortuné pays des Hanencha, pépinière d'hommes de race noble !
tu n'as plus d'existence et tu deviens un objet de mépris.
Tes grands sont finis; on crierait en vain après eux dans le désert.
En courant après la gloire, ils sont tombés en décadence.
Assez des maux, de la guerre ! Faites donc la paix. Domptez Satan.
tjui vous inspire, afin de revivre tranquillement.
Des gens vils se sont moqués de nous et ont mis la confusion dans
(!) Oiseau des environs de la Mecque, auquel la superstition Joeale
attribue une influence néfaste.
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