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En même temps que le bey, on a fait arrêter aussi El-Hadj
Hamida ben El-Fekhar, son secrétaire. La maison crue le bey
possédait à Blida a élé mise sous scellés.
On a arrêté aussi Brahim ben El-Hadj Mahmoud, l'ancien ha
kem.
Dans l'après-midi, on a appris une autre nouvelle, c'est que
la maison du susdit Brahim et celle de sa mère, la dame Aziza,
élaient également mises sous scellés. Celle-ci s'est enfuie dans
le sanctuaire de Sidi El-Kebir. Quand on a voulu la bâtonner,
elle a dit : Ne me frappez pas, je vous montrerai où sont ca
chées les richesses de mon fils. Le hakem de Blida a consenti et
elle a déclaré que dans la maison de Sidi Mohammed ben si
Brahim ben 'Adoul élaient cachées treize caisses. Ces caisses
contenaient des richesses inimaginables,
telles que trois coffres
remplis de bijoux et de pierres précieuses, quinze sacs d'objets
de grands prix, six aiguières en argent, quatre yataghans en
argent.
On a arrêté Ben 'Adoul,
mais on n'a trouvé chez lui autre
chose que ce qui est énuméré ci-dessus; dès lors on l'a reiâ-
ché.
Un nommé Ben Alik, de Blida, est ensuile venu trouver le
hakem de cette ville et lui a déclaré qu'il avait loué depuis trois
ans une chambre à El-Ouznadji, mais qu'il ignorait ce qu'elle
renfermait. Le hakem et les cheïkhs de Blida se sont tout aus
sitôt transportés à l'endroit dénoncé ; ils ont ouvert cette cham
bre et y ont trouvé six caisses et qualre paniers. La dame Aziza,
apprenant la nouvelle découverte qui venait d'être faile, a pré
venu le hakem que ces caisses contenaient des richesses qu'un
grand monarque même ne possédait pas. Dans les paniers, on
a trouvé en effet des plateaux en or, des aiguières en or, des
supports de lasses à café également en or.
Chez un aulre individu, forgeron de son métier,
aussi une caisse.
on a trouvé
Le chaouch de l'agha, sid El-Hadi, par ordre du pacha, a
apporté toutes les richesses ci-dessus mentionnées au palais du
souverain.
La nouvelle est arrivée annonçant que le hakem, muni de