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vince de Conslanline, élait cn même lemps avisé par son frère<br />

du prochain départ de la colonne d'Alger, et, aussitôt, relevant<br />

l'étendard de sa famille, il rassembla autour de lui les parti<br />

sans qu'il avait dans les Iribus de la Tunisie.<br />

Les troupes entrèrent en campagne au printemps 1746.<br />

Ahmed Agha, ayant auprès de lui le prince Mohamed, comman<br />

dait une division et le bey de Conslantine Bou Hanak était à la<br />

tête de l'autre. Quant au prince Mahmoud, il emmenai l avec lui lous<br />

les contingents auxiliaires des Iribus alliées qu'il avait pu recru ter.<br />

Dès que Ali Pacha fui [informé,<br />

par les espions qu'il entre<br />

tenait à Alger, des prépara tif que l'on faisait conlre lui, il fit<br />

mettre la ville du Kef en élat de résister en y envoyant des<br />

approvisionnements considérables, comptant que cette forte<br />

resse frontière arrêterait la marche de l'ennemi.<br />

Hïder Khodja, qui avail le commandement en chef, occupait<br />

la Kasba du Kef avec six cents Turcs;<br />

Ali Temimi avait réuni<br />

un millier de soldats Zouaoua el le corps des spahis élait chargé<br />

d'éclairer les approches de la place. Environ cent cinquante sol<br />

dats connus pour leur dévouement à la cause des jeunes princes<br />

dépossédés, et dont on se méfiait, étaient renvoyés du Kef à<br />

Tunis, Quant aux habitants de la ville, on leur avait prescrit de<br />

s'approvisionner en vivres et en munitions. Tout le pays com<br />

pris entre le Kef et Tunis fut ensuite dévasté afin qu'il n'offrit<br />

aucune ressource à l'ennemi dans le cas où, renonçant à assié<br />

ger la place frontière, il aurait, comme, lors de la campagne de<br />

1735,<br />

marché droit sur la capitale. Les contingents de toutes<br />

les tribus tunisiennes étaient venus camper sur les bords de la<br />

Medjerda en expectative devant la tournure que prendraient les<br />

événements.<br />

Quand la colonne algérienne eût quitté Conslanline, Sedira,<br />

petit-fils de Bou Aziz, n'alla pas, avec ses Hanencha, se joindre à<br />

elle, par la raison qu'il voulait n'avoir aucune relation avec le<br />

bey Bou Hanak. Avant la mort de son aïeul Bou Aziz, c'était lui<br />

et son cousin Redjeb ben Ahmed Serir, des Harar-Menacer, que<br />

l'on considérait, dans le pays, comme les deux futurs compé.<br />

tifeursau cheïkbat des Hanencha. Après le massacre de Bou<br />

Aziz, Sedira fui écarté et l'autorité donnée à son rival Redjeb.

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