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même des casques antiques en cuivre,
de zaouia, restaient en notre pouvoir.
Vers cinq heures du soir, le lieutenant Japy
sortis de quelque musée
et ses spahis ren
traient à Tebessa avec les dépouilles des vaincus, aux cris en
thousiastes des hommes de la garnison qui n'avaient pu prendre
part à ce hardi coup de main.
Le cherif qui avait payé de sa tête sa fanatique imprudence,
se nommait Amar ben Guedida. Il élait natif de Tunis et âgé
d'une trentaine d'années seulement. Les partisans qu'il avait
recrutés étaient des Tunisiens sans aveu et fanatiques, ramassés
dans le Djerid chez les Frachiche et les Oulad sidi Abid. Ben
Guedida se disait invulnérable comme tous les énergumènes de
son espèce ; il portait un vêtement de peau eh guise de cuirasse
et un casque en cuivre sur la lête.
Si on lui avait laissé le temps de rassembler des adhérents et
de pénétrer plus avant sur notre territoire, il est certain qu'il
aurait fomenté quelque vaste insurrection contre laquelle de
fortes colonnes seraient devenues indispensables. Les Nememcha,
d'habilude si remuants,
se seraient facilement laissé entraîner
au désordre et l'on ne peut prévoir quelles auraient été les con
séquences de ce mouvement révolutionnaire, arrêlé à son début,
grâce à l'énergie du lieutenant Japy.
Depuis lors, et jusqu'en 1871, le calme n'a cessé de régner
autour de la nouvelle ville de Tebessa. Ce n'est qu'au moment
où la dernière insurrection a éclaté que la sécurilé a été de nou
veau compromise ; mais celte phase critique a été heureusement
de courte durée ; nous aurons l'occasion d'en reparler dans un
travail spécial sur celte période, embrassant l'ensemble de la
situation et des événements de la province de Conslanline.
III.
Nememcha .
Dans l'historique des Harar, seigneurs dee Hanencha, j'ai suf
fisamment démontré l'origine des populations habitant le cercle