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bus qui jadis en reconnaissaient la suzeraineté. L'existence des<br />

Harar n'est plus dès lors qu'une suite de iuttes intestines entre<br />

les différentes branches de la famille se disputant la suprématie.<br />

Atman, frère et successeur de Bou Hafès, ne gourerne que quatre<br />

ans (1). S'étant rendu à Alger avec le bey El-Ouznadji, au mo<br />

ment du versement de l'impôt, Alman, par ordre du Pacha fut<br />

arrêté et jeté en prison avec toute sa suite. Il n'est pas sans im<br />

portance de signaler parmi ces prisonniers Mansour el-Resgui,<br />

secrétaire du cheïkh Atman,<br />

plus loin.<br />

Quoi qu'il en soit Atman,<br />

dont il sera longuement question<br />

rendu à la liberté après avoir payé<br />

une forte rançon, reparut tout-à-coup chez les Hanencha, et,<br />

suivies conseils de Mansour el-Resgui,<br />

ben Soltan, cle la branche rivale,<br />

fit assassiner El-Mihoub<br />

qui avait été nommé cheïkh<br />

durant sa captivité. Mais ce meurtre ne devait pas xester impuni<br />

el,<br />

une sorte d'enquête ayant établi la culpabilité de Mansour el-<br />

Resgui, le bey de Conslanline le fit décapiter.<br />

En 1805, le dey<br />

d'Alger fut obligé de réclamer à plusieurs<br />

reprises, et loujours sans résultats, les cadeaux que Tunis était<br />

dans l'usage de lui envoyer. Rappelons que depuis la prise de<br />

Tunis par le bey Kemia, les Tunisiens payaient à la régence<br />

d'Alger un tribut annuel consistant en un navire chargé d'huile,<br />

d'essence de rose, de chachia et de vêtements en soie.<br />

Hamouda Pacha, alors souverain de Tunis,<br />

se détermina à<br />

rompre définitivement avec les Algériens en refusant énergique-<br />

ment l'envoi de ces cadeaux.<br />

Abd-Allah Rey, de Constantine, reçut, dés lors, l'ordre d'en<br />

trer sur le territoire tunisien. Un corps d'armée se mit aussitôt<br />

en marche et enleva, près de Kalâat-es-Senan, un nombre con<br />

sidérable de troupeaux. L'année suivante, 1806, le dey pres<br />

crivit de recommencer les hostilités. Dans son histoire des deys,<br />

moi-<br />

mon ami, M. Vaysseltes, raconte mieux que je ne le ferais<br />

même comment cet ordre fut accueilli à Constanline : Ahmed,<br />

dey d'Alger, fit, dit-il, de nombreux préparatifs pour entrer en<br />

(1)<br />

Atman avait épousé Tata,'<br />

sœur aîné de Ferhat ben Baïd, le<br />

cheïkh El-Arab, des Ziban.

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