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royaume. Il vous a choisi pour commander à ses créatures;
qu'il dirige votre jugement ! Dieu a dit : Obéissez à Dieu, à son
prophète et à ceux qui sonl inveslis du commandement. Dieu
vous a fait sullan saint, Dieu a fait prospérer par vous les pays et
ies hommes et a pacifié par vous les contrées. Comment ne vous
obéirions-nous pas ? comment ne Iravaillerions-nous pas pour
vous ? Que Dieu, par les bénédictions dont vous êtes l'objet, nous
metle au nombre de vos serviteurs el de ceux qui vous sont soumis,
ô noire Seigneur. Nous ne demandons de notre Seigneur que sa
satisfaction, son amitié et son affection. Vous n'ignorez pas que
ceux qui s'aiment s'en donnent des gages sans compter el n'ont
pas de secrets l'un pour l'aulre. Telle esl la véritable affeclion.
Fasse Dieu que notre amitié se rapporte à Dieu et à son pro
phète. Seigneur, il vous parviendra deux tass d'olives. Mangez-
les en santé, avec joie, quiétude et la paix dans ce monde et
dans l'aulre. Seigneur, il faut absolument que les mérites de
celle zaouïat vous soient acquis, ainsi qu'à vos enfanls. Quelques
personnes disent de moi, ô noire Seigneur : Ali lîen Omar tra
vaille pour noire Seigneur le Pacha en vue des biens de ce
monde el afin de les acquérir. J'en jure par Dieu et ensuile par
Dieu, je ne désire rien de vous, car j'ai peur que vous di
siez : Comment ! Votre amilié m'enrichit,
voire satisfaction me
suffit. La zaouïa n'a plus besoin que d'une boutique (hanout)
pour qu'on "y dépose les chapelets, la cire, le papier et les plan
chettes des tolba ; vous en aurez le mérite pendant votre vie
et après voire mort. Vous aurez la récompense divine la plus
complète. Il vous parviendra deux burnous,
vous les revêtirez
comme vêlements d'honneur et de piété. Vous n'ignorez pas
que vous avez bien des vêtements qui sont plus beaux que ceux-
là; les hommes les trouvent laids, mais ils sont beaux pour
Dieu et son prophète ; ce sont des vêtements de considération,
ils préserveul du feu el des affronts ; ils préservent de Salan et
du châtiment du tombeau ; Dieu s'en servira pour éclairer votre
jugement. Et le salut de la part de votre serviteur et de voire
esclave Ali ben Omar, qui fait partie des vôlrcs, qui vous ap
partient, et dont les affronts rejaillissent sur vous. Et le saluL